Salle à part (Andô)

Organisatrice Nombre de messages : 436 Age : 38 Date d'inscription : 09/04/2006

Cette salle est vierge de tout meuble, il y a juste une chaise, en plein milieu et une ampoule hétéroclite accrochée au plafond. C'est juste une pièce, sale, sombre, sans intérêt...

Andô était resté passif jusque là, il avait acquis tout au long de son année de Terminal le don de masquer sa présence, telle une ombre. Mais désormais, il était au comble de l’excitation alors comment rester aussi invisible…mais cela faisait partie de son contrat si il voulait participer une nouvelle fois il fallait donc rester aussi calme et silencieux qu’un mort.
Il savait ce qui se passait dans la pièce voisine, il entendait les cris des élèves et là voix de la délicieuse Onee-San. Une sorte de petit trou dans le mur lui avait permis d’entendre le DVD mais ce discours lui semblait étrangement familier, une impression de déjà vus même si dans le cas présent, c’était plutôt une impression de déjà entendu…
Andô s’ennuyait seul dans cette salle lugubre, avec cette chaise merdique comme unique support. Mais dans quelques minutes, il allait pouvoir faire exploser son excitation, partager de bons moments avec les autres participants même si les autres risquaient de ne pas trouver les instants passés avec Andô si bons que ça. Mais Andô s’en foutait, faire plaisir à autrui était bien le cadet de ses soucis, après tout, on lui avait pourrit la vie depuis sa naissance et il avait bien réussi à le supporter alors pour une fois que c’est lui qui allait pouvoir pourrir la vie des autres, autant en profiter et puis, ça n’est que justice.
Andô aurait pût essayé de jeter un petit coup d’œil par le trous histoire de regarder les visages des élèves convulser par la peur panique qu’ils devaient ressentir actuellement, une sensation totalement à l’opposé de celle qu’éprouvait Andô actuellement. Eux ressentaient une peur panique tandis que Andô ressentait une excitation divine.
Andô se remémora lorsque, comme ces élèves en panique, il s’était retrouvé dans la même salle qu’eux, avec des militaires partout et Mr.Nakamura…
Il y avait aussi plusieurs volontaire dont un qui s’était révélé être d’une nullité affligeante. Il se souvenait de l’arme qu’il avait eut la dernière fois, une batte de baseball et la balle qui allait avec. De la fois où il avait affronté le volontaire plus qu’empoté en compagnie de Nii, un dénommé Kharn. Mais au final, c’était Inomi, la fille que le volontaire avait attaqué qui finit par le tuer à l’aide de son pistolet après que Nii lui est asséner un coup de mégaphone sans précédent. Quel moment fort en émotion…mais ce qu’il avait préféré, c’était le moment où les trois autres membres de son petit groupe qui était composé de Kyo, Nii, Kyoko et Andô s’était retrouvé les seuls survivants.
Kyo qui était son meilleur ami, Nii était sa meilleure amie et Kyoko la fille qu’il aimait. Ils s’étaient retrouver tous les quatre sur l’île mais Andô n’avait pas envi de crever ici comme un déchet de la race humaine c’est ainsi que le plus simplement du monde, il prit le pistolet qu’il avait récupéré sur le corps inerte de la jeune Inomi et qu’il avait abattu sans le moindre remords ses compagnons. Ce fut le moment le plus jouissif de sa vie, il avait tellement aimé le regarde implorant qu’ils lui avaient jeté à ce moment là…il avait d’abord abattu Nii, la galanterie oblige. Puis Kyo s’était précipité sur le corps inerte de sa bien aimé. Comprenant qu'il n'y avait plus rien à faire, il tenta de tuer Andô mais à peine s’était-il levé qu’il reçu une balle en pleine tête. Le sang gicla sur Kyoko qui était à présent couverte du sang et de la cervelle gluante de Kyo. Elle était tétanisée. Andô s’approcha d’elle, il l’embrassa sauvagement en guise d’adieu et lui fit à son tour sauter la cervelle.
Andô était lui aussi couvert de sang mais contrairement à Kyoko, il trouvait cela très plaisant tant que ce n’était pas le sien. Le sang lui tenait chaud alors qu’une atmosphère à glacer le sang régnait sur l’île…
Andô était le nouveau vainqueur de Battle Royale et il en était vraiment très fier…
Mais ce qu’il attendait le plus en ce moment, c’était le moment fatidique où Onee-San commencerait son appel funèbre qui allait commencer incessamment sous peu…
Cependant, Andô entendit ce qui devait sûrement être le prof ordonner aux élèves de quitter l’enceinte du bâtiment. Les règles avaient-elles changé ? Andô ne s'avait pas trop ce qu'il devait faire, il décida donc d'attendre la suite des évènements...

Andô attendait depuis un bon moment déjà. Il entendait les élèves sortir de la salle avec fouillis et précipitations dans le but de s’enfuir au plus vite.
Andô aussi était pressé de sortir mais pas pour les mêmes raisons qu’eux.
Andô commençait réellement à s’impatienter et ce demandait si on ne l’avait pas tout simplement oublié.

"Mais ils foutent quoi ces abrutis de militaire…? J’en ai ras le bol de rester ici à rien foutre. Je n’ai vraiment pas que ça à faire. Je suis venu ici pour me marrer pas pour faire la femme potiche (même si dans le cas présent, c’est homme) pour mettre cette fichu chaise en valeur.
Ils ont intérêt à se dépêcher un peu sinon j’enfonce cette porte et je buterai tous ces foutu élèves à mains nues."

L’excitation avait maintenant fait place à l’énervement. Il n’aimait pas être un pion au service de ce gouvernement plus que douteux mais si cela pouvait lui permettre de tuer sans risquer de représailles, il était près à s’abaisser à ce niveau.
Pour lui, tout est bon pour parvenir à ses fins quitte à faire un pacte avec le diable et c’était bien ce qu’il avait fait car en cette sombre période, le diable lui-même faisait bien pale figure face au Gouvernement Japonais.

Co-organisateur Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 21/05/2006

Plus il avancait dans le couloir sombre, plus il ressentait l'aura meurtrière, presque aussi forte que celle de Connor qui se dégageait de la pièce du fond, celle juxtaposée à celle des élèves. Il se retrouva bien vite devant la porte et prit le sac bleu foncé qui était son arme qui avait été déposé là juste après son arrivée... il dévérouilla la porte, il était là, assis sur sa chaise, trépignant d'impatience, il était tout à fait l'exemple à suivre, il avait survécu à une de ces saisons et le revoila maintenant, accro au gout du sang, sans possibilité de retour, un tueur né, un bon soldat pour défendre son pays, un de ceux qui pourraient faire partie d'une élite spéciale... mais l'heure n'était pas aux projets, il ne s'en sortirait pas cette saison de toute façon... alors son choix était fait. Il se rapprocha de lui et en le saluant comme un militaire grommela :

"C'est bon..."

Il lui balanca le sac sur les genoux et resta quelques secondes à attendre que le mouton devienne un loup... puis il refit claquer ses talons, militaire jusqu'au bout et rajouta :

"Je laisse la porte ouverte, tu pars quand tu veux, je te préviens, tu n'as pas le droit d'aller voir les autres, tu sors directement.... sinon je te tue..."

Les mots étaients simples et il n'avait aucune raison d'être cool avec lui, après tout il n'était qu'un "jaune...". Il sortit fièrement de la salle, respectant sa promesse et se dirigea vers une autre salle pas encore ouverte celle-la... la salle des commandes...

Andô trépignait toujours d’impatience mais il commençait à réellement s’énerver. Pourquoi personne ne venait le chercher ? L’avait-il réellement oublié ?
Andô s’apprêtait à pousser un hurlement terrible que les autres élèves auraient forcément ce qui aurait annihilé le plan du gouvernement qui consistait à maintenir Andô à l’écart des autres élèves pour augmenter la difficulté quand il entendit des pas dans le couloir. Il se ravisa et décida d’attendre la suite des évènements.
Quelques secondes plus tard, un militaire encagoulé ouvrit la porte et lui balança un sac bleu similaire ça ceux qu’il avait déjà vus 3ans auparavant. Andô pouvait enfin partir en chasse.

*Enfin…je me demandais quand ces foutus militaires viendraient enfin me chercher. Ce n’est pas trop tôt. Bon allez, il est temps d’y aller.*

Andô se redressa, ramassa le sac à ses pieds et se dirigea vers la sortie. Lorsqu’il passa devant le militaire, Andô relâcha toute son aura meurtrière qu’il avait tenter de masquer jusque là mais qui devait quand mais filtrer. Il avait ainsi masqué son aura pour ne pas que les occupants de la salle adjacente ne puisse ressentir sa présence. Il n’y avait aucune chance pour que les élèves aient compris de quoi il s’agissait mais les militaires et sûrement les volontaires auraient également ressentit cette aura et auraient certainement fait immédiatement le rapprochement. Mais Andô voulait montrer de quoi il était réellement capable et lorsqu’il relâcha toute son aura, il entendit le militaire à côté de lui tressaillir. Andô se tourna vers lui, il le fixa intensément avec son regard meurtrier et un petit rictus se dessina sur le coin de sa lèvre.

"Ne vous inquiétez pas…"

Andô observa l’uniforme du militaire et au vus des diverses médailles et écussons qui ornaient sont uniforme, il devait être Sergent.

"…Sergent. Vous je ne vous tuerais pas, je ne suis pas venu pour ça."

Andô lui donna une petit tape dans le dos.

"Détendez-vous mon vieux, pourquoi cette attitude solennel ? Il y va y avoir un fête d’enfer sur cette foutu île alors réjouissez-vous."

Apparemment le Sergent ne portait pas particulièrement Andô dans son cœur. Il l’avertit de ne pas aller à la rencontre des élèves sinon il se chargerait lui-même de lui faire la peau puis il parti. d’un air hautain. Il semblait être fier mais de quoi…cela demeurait un mystère pour Andô, le Sergent n’avait fait qu’ouvrir une porte et menacer Andô, rien qui pouvait justifier une telle attitude.
Andô eu un petit rire puis il se dirigea vers la sortie. La lumière au bout du tunnel n’était pas présente contrairement à ce que l’on raconte habituellement. Seul l’obscurité la plus glacée s’offrait à eux mais Andô s’en réjouissait. L’heure était venu de jouer.

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