Enfiiiiiiiiiiiiiiiin °^o^°

[ C05 ]

Le village, ouais ! Le village !! Miya était enfin arrivée, elle aurait bien couru quand il était apparut devant ses yeux mais avec un si gros sac sur le dos, elle se serait vite essoufflée ! L'avion ? Ouais, elle avait essayé mais pareil, quel gros bagage !

Maintenant, elle était assise par terre sur le sol poussièreux, en plein milieu du village. Pourquoi ? Parce que la bretelle de son sac reçut pour "l'épreuve" venait de lâcher et elle était simplement en train d'essayer de la remettre, inconsciente :

< Saleté de bretelle pourrie ! J'aurais dû tout mettre dans mon sac ! Vengeanceeeeeeeee Enfiiiiiiiiiiiiiiiin °^o^° 005

>

Et toujours la même, sans honte et un peu dans son monde, elle se releva pour donner un gros coup de pied dedans, l'envoyant valser à quelques mètres avec un grand sourire ! Kyaaaaaaa ! Elle avait trop envie de jouer au foot !
Plissant les yeux, elle regarda ( si possible avec ce noir sombre ) les environs et en posant son gros bagage au sol, elle se mit à courir avant de redonner un coup de pied dedans, puis un autre ! Son sac sans bretelle volait de tous les côtés et Miya riait comme une gamine devant son dernier cadeau de Noël !

Au bout de longues minutes, Miya s'arrêta et posa ses mains sur ses genoux, complètement à bout. Fiouuu ! Ca faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas fait de foot, ça faisait un bien fou
Se redressant en respirant, elle alla chercher son sac et vit qu'il n'y avait pas que la bretelle qui était cassée par sa faute >_____> Se rendant alors compte de ce qu'elle avait fait, elle laissa échapper un long cri :

< Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah Enfiiiiiiiiiiiiiiiin °^o^° 014

Mon dieuuuuuuuu ! Enfiiiiiiiiiiiiiiiin °^o^° 021

>

Le pire, c'était sûrement de voir que ses vivres étaient en morceaux ! Elle avait complètement émiettés son pain et sa bouteille d'eau avec un 'tit trou ! Se mettant alors à rire sans comprendre l'importance de la situation actuelle, elle haussa les épaules et attrapa son sac simplement entre ses bras après avoir remis, tant bien que mal, l'autre sur son dos.

Ni une, ni deux, elle voulait un toit

Se mettant alors à chercher, elle trouva une petite maison entourée de toutes les autres ( celle qu'on voit le plus à des kilomètres, quoi ! ) et se jeta dedans, ouvrant la porte en donnant un énième coup de pied et lança un :

< BONJOUUUUUR Enfiiiiiiiiiiiiiiiin °^o^° 015

>

Evidemment, personne ne lui répondit ( heureusement ! ) et elle continua d'avancer, fermant violemment la porte derrière elle et lâchant grossièrement son gros sac sur le sol. C'était sombre dedans, aussi, elle sortit sa 'tite lampe et l'alluma ( plein phare ) pour trouver . . .

Organisatrice Nombre de messages : 436 Age : 38 Date d'inscription : 09/04/2006

Les îles choisies par les organisateurs étaient volontairement sélectionnées en fonction de la médiocrité des ressources que l'on pouvait trouver dessus et la qualité horrible de vie des personnes vivant a l'intérieur.

Donc le village n'est pas de villas avec piscine et sauna, non, loin de là mais plutot de maisons en pierres, certaines pas trop mal, certaines assez vieilles. Miya n'avait pas fais la difficile et était rentrée dans la première venue, celle du gardien du village, qui avait beaucoup de ressources mais un taudis assez mal en point...

Donc Miya peut facilement trouver des tonnes de crayons et de papiers, un haut-parleur (il s'en servait pour crier l'heure des repas aux gens qui mangeaient sur la place le dimanche), une couverture pour les dures nuits d'hiver vu que certaines pierres du mur manquent a l'appel. Elle trouvera aussi des couverts en plastique et de la nourriture a foison, de la viande congelé, des patés en boite, des cornichons, des salades un peu sales, du riz, du pain un peu rassis, des assiettes, du jus de citrouille, un briquet avec des gros cigares, des patates pas épluchées, des carottes... pas mal de nourriture entre autres.

Dans la pièce du fond, qui est une sorte de grenier, tu trouveras des tonnes de fleurs séchées, des bocaux vides, du terreau, des outils pour faire le jardin (pelle, rateau...) ciseau... et une vieille et lourde télé qui marche sans doute encore si elle arrive a la transporter jusqu'a la prise...

Miya se tenait comme un espion en plein milieu de la pièce ... Oui ! Un mauvais espion, même pas caché >.< Elle n'en n'avait que faire, on lui avait dit au départ que c'était un jeu, alors elle jouait, elle s'amusait comme elle le ferait si elle était avec Baptiste. Tous les deux, c'était certain, ils passeraient leur temps à jouer à cache cache ici !!!

Dirigeant sa lampe sur tous les recoins pour se faire une idée du lieu où elle avait atterri, Miya pu vite constater que l'état du palace qu'elle avait choisi laissait à désirer -_____- Pourtant, elle était contente parce qu'elle était sous un toit et l'impression de sécurité était renforcée. C'était sombre, dangereux et perdu mais elle avait des endroits pour se cacher, des objets pour se ... défendre ?

< Kyaaaaaaaaa ! Des fourchettes ! J'ai faiiiiim Enfiiiiiiiiiiiiiiiin °^o^° 015

>

Et oubliant toutes les précautions qu'elle avait peut-être pris depuis le début, elle se mit à courir dans tous les sens, se cognant contre un coin de table sûrement et grimaçant à faire peur aux morts avant d'arriver enfin devant ce qui devait servir de garde manger.
Plissant les yeux, elle ne fit aucune manière et ouvrit tous les placards ! Aussitôt, de nombreuses boîtes de conserve tombèrent par terre et Miya esquissa un sourire de chat ( :3 ) ! A taaaaaable !

Cherchant encore un peu, elle trouva un couvercle qui allait lui servir d'assiette avant de se mettre à ouvrir une conserve de pâté, avec les couverts en plastique.
Sifflotant un petit air de musique connue, ( St Seiya ! ), elle fit toute son assiette, préparant son entrée, son plat de résistance ( une 2ième entrée ) et son dessert, le jus de citrouille. Miya n'aimait pas ça, mais comme elle n'avait pas envie de faire sa difficile et de gaspiller son eau, elle allait profiter de ces ressources gentiment offertes.

Ce fut seulement quand tout fut prêt qu'elle tomba nez à nez avec une vraie assiette et elle fut prise d'un fou rire, trop attachée à son couvercle pour changer ses aliments de place. Elle détourna les yeux et retourna à tâtons dans la première salle, la plus grande.
C'était vraiment dommage qu'il n'y avait pas la lumière, elle se serait presque sentie chez elle ! Avec sa lampe de poche, elle toisa un coin douillet entre deux meubles usagés avant de s'y installer, cul par terre sans voir la couverture placée plus loin.

< Eh bé, ma Miya ! T'es chanceuse ! T'as vu tout ce que tu peux manger pour toi TOOOOOUUUUUTE seule Enfiiiiiiiiiiiiiiiin °^o^° 021

Tu vas avoir la bedaine bien ronde ! >

Et n'obtenant aucune réponse, évidemment, elle plaça sa lampe de poche par terre, de façon à s'éclairer elle-même pour voir où était son "assiette" et tout.
Une fois bien mangé, elle irait dormir si elle ne trouvait pas un endroit à décortiquer ici

[C05]

Sanzo avait marché le long du chemin en se servant de temps à autre de sa lampe, afin d'éclairer les environs. Plus d'une fois, il s'était arrêté en plein milieu de son parcours alerté par un bruit suspect, mais il n'avait trouvé aucune autre menace qu'un rongeur partant à toute pattes de sa cachette, aussi effrayé que lui. Il avait soupiré en se traitant intérieurement de froussard, puis avait reprit sa route, jusqu'à trouver le village. Avec un coup d'oeil à sa carte, il identifia la zone.
Il s'avança à pas feutré jusqu'au village, et observa tant bien que mal, les semblants de maisons qui se présentaient à lui sans oser en éclairer une de sa lampe. Peut-être que quelqu'un était déjà là.
Des bruits de chute attira son oreille à l'intérieur d'une maison, et le coeur de Sanzo ratta un battement. Quelqu'un avait déjà prit possession des lieux. Sur qui allait-il tomber ?

*Courage... Ce village est le seul abrit potable pour le moment... Ce n'est peut-être qu'un rat... Ou quelqu'un qui ne compte pas tuer le premier venu...*

Bien sûr, il pouvait toujours faire demi-tour, mais Sanzo avait faim, peur, et risquait tout autant à reprendre la route qu'à aller à la rencontre de la supposée personne.
Le jeune homme se recula et observa les alentours, cherchant à se rappeler d'où le bruit était venu. C'est alors qu'une furtive lumière éclaira une vitre, dans une des maisons délabrées qui s'élevaient maladroitement. Il s'avança jusqu'à la porte en éteignant sa lampe et mit sa main sur la poignée.
Puis Sanzo se figea. Comment allait-il agir ? Devait-il entrer sans prévenir, au risque d'alarmer la personne présente, ou s'annoncer au risque de préparer la personne à l'attaquer ? Dans tous las ca,s il y avait un risque.

"Eh bé, ma Miya ! T'es chanceuse ! T'as vu tout ce que tu peux manger pour toi TOOOOOUUUUUTE seule Tu vas avoir la bedaine bien ronde !"

Miya, même si elle n'avait pas crié son nom en parfaite inconscience, il aurait reconnut sa voix stridente (xD).
Sanzo poussa un soupir de soulagement en se disant qu'avec un pareil comportement de la part de la jeune fille, il n'avait pas grand chose à craindre d'elle. Sauf le fait qu'elle attire avec ses exclamations un élève décidé à tuer, ou pire, un volontaire.

- Eh ! Miya c'est toi ?

Entonna Sanzo en frappant deux coups fermes à la porte.

- Miya c'est... C'est Sanzo. Je peux entrer ?

Il avait décidé de ne pas courir le risque d'effrayer la jeune fille en entrant comme un bourrin dans la pièce sans s'annoncer. Il attendrait qu'elle l'autorise, si elle l'autorisait.

Miya, qui était tranquillement en train de manger ce qu'elle avait amoureusement préparée, bougeait doucement sur place au rythme de sa musique intérieure. Sincèrement, il avait un peu froid parce que mine de rien, il y avait un petit trou dans le mur de la pièce où elle se trouvait et donc ... saleté de vent è___é
Enfin, elle avait toujours un gros pull pas loin d'elle, dans son sac ! Se redressant après avoir posé son "assiette" au sol, elle sautilla gaminement sur place pour retourner vers le porte qu'elle avait défoncé toute à l'heure, dans l'idée de prendre son pull. Alors qu'elle se penchait, avec ses doigts se dirigeant vers la fermeture de son sac, quelques coups se firent entendre sur la porte, à même pas 1 mètre d'elle.

< Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah Enfiiiiiiiiiiiiiiiin °^o^° 001

>

Et droite comme un piquet bien planté, elle foudroya la porte du regard, n'arrivant toujours pas à se mettre dans la vraie ambiance du jeu. Prenant même une position ninja, elle levait le pied pour lui redonner un coup quand ... une voix s'éleva de derrière ...

*Sanzo ?! Ooooooooooooooh Enfiiiiiiiiiiiiiiiin °^o^° 025

*

Et, comme si elle se croyait chez elle, elle lança simplement avant d'ouvrir :

< J'arriiiiive ! >

Posant la main sur la poignée, elle l'ouvrit en grand avec le sourire et les bras grands ouverts, complètement gamine ou volontairement inconsciente ...
Se poussant sur le côté, elle lui fit comprendre qu'il pouvait entrer rien que pour poser ses sacs ou manger un morceau s'il avait faim ! Refermant derrière lui, elle fila vers son "assiette" encore au sol avant de la lever vers lui avec le sourire en disant :

< Regarde ce que j'étais en train de manger ! Ca te dit que je te prépare un 'tit truc ?! >

Elle et Sanzo n'avaient jamais été les meilleurs amis du monde, mais bon ... c'était un jeu et les jeux, c'est fait pour s'amuser ! Miya mettait de côté les éventuelles retenues qu'elle pouvait avoir sur certains gestes à faire ou pas.
Sanzo avait eu confiance en elle pour venir ici, alors elle devait aussi avoir confiance en lui !

Un cri se fit entendre derrière la porte alors que Sanzo venait de frapper, puis plus rien. Peut-être s'était-il trompé en pensant que Miya le laisserait entrer... Après tout, ils n'avaient jamais été amis tous les deux. Pourquoi ce soir ? Parce qu'ils devaient s'entre-tuer ? Raison de plus pour ne pas être amis...
Mais alors qu'il se maudissant en disant qui il était, et en lui demandant d'entrer, il entendit un grand "J'arriiiiive !" de la part de son hôte, qui avait apparemment déjà assez prit ses aises pour l'inviter chaleureusement à son bon vouloir.
La porte s'ouvrit un grand coup sur Miya, les bras grands ouverts, pour l'accueillir comme une maitresse de maison dans sa modeste (et le mot était faible) demeure. Devant cette scène, Sanzo se sentit mi amusé mi agacé, ce qui lui retira un drôle de sourire en coin.
Elle se mit de côté, et Sanzo la remercia de la tête et de la voix lorsqu'il entra prudemment dans la maison.

Son regard noir parcourut la salle faiblement éclairé et remarqua qu'un repas attendait déjà la jeune fille, qui se précipita d'ailleurs dessus avant de montrer à la fois niaisement et fièrement ce qu'elle était en train de manger. Mais pleine de bonté, elle ne s'arrêta pas là et proposa à Sanzo de lui faire un petit quelque chose. Le garçon eut mal au coeur de tant de confiance et de tant de naiveté. Comment pouvait-elle ouvrir ainsi la porte à quelqu'un qui ne l'avait jamais porté spécialement dans son coeur, sans être certaine de ses intentions, et lui proposer même un repas ?
Sanzo détourna le regard quelque part en bas à droite de lui, avant de bafouiller :

- Euh... Oui, je... C'est gentil...

Il avait à la fois envie de la secouer comme un pruneau pour son manque de méfiance, et à la fois envie de lui rendre son sourire. Au moins il l'aurait fait une fois... Mais c'est un rictus qui plissa ses lèvres alors qu'il posa doucement ses sacs sur le sol.

- Tu... Tu n'as pas peur que je te fasse du mal Miya ?

Demanda-t-il avec réserve, tout en priant pour qu'elle aie au fond d'elle un soupçon de méfiance, juste pour qu'elle ait une chance de survivre face à plus cruel que lui. Mais après tout, peut-être cela venait-il de lui. Il n'avait peut-être tout simplement pas l'air menaçant... Ou Miya ne s'était pas rendu compte que ce jeu n'en était pas un...

Miya venait tout juste d'ouvrir sa porte, tout en sachant que c'était Sanzo derrière ... Du moins, en le pensant ! Parce que oui, c'était facile de dire "c'est Sanzo", elle n'avait pas pu le vérifier ! Elle avait fait confiance, voilà tout ! Le reconnaître à la voix ? Oui, possible, encore fallait-il qu'elle connaisse la voix de celui-ci. Oui, ils avaient été dans la même classe cette année, mais bon ... ils ne s'étaient pratiquement jamais parlés, alors ...
Enfin, une chance, elle n'avait pas fait d'erreur, c'était bien Sanzo ! D'ailleurs, il venait même d'esquisser un sourire, il semblait ... content de la voir ? Tant mieux ! Peut-être qu'il s'était finalement levé ce matin avec une envie de lui parler ? C'était pas trop tard, Miya avait déjà oublié tout ce temps à même pas se regarder en se croisant dans les couloirs, ils ETAIENT des inconnus, mais c'était fini !
Se poussant pour lui laisser assez de place pour qu'il rentre, Miya referma derrière lui pour ne pas laisser entrer encore plus de vent que celui-ci qui passait déjà pour tous les trous de cette baraque en ruine ... Avec la porte fermée, c'était quand même 10 fois mieux !

Toute heureuse d'avoir de la visite sachant qu'elle n'avait vu personne depuis qu'elle avait quitté l'école ( hormis Sanzo dans les buissons, justement ), elle ne fit aucune manière et s'empressa de lui montrer son futur repas, complètement inconsciente ou volontairement ailleurs. En réalité, ça ne servait à rien de tendre encore plus l'ambiance que ça ne l'était ...
Mais sa joie fut encore plus grande quand elle entendit Sanzo lui répondre qu'il voulait bien qu'elle lui prépare quelque chose ... Kyaaaaaaaaaa ils allaient même manger ensembles, dis donc ! Il avait intérêt à aimer le riz et les carottes et aussi un petit peu de pâté, parce que même s'il y avait pas mal de choses ici, Miya n'était pas une spécialiste de la cuisine !

< Ok ! Bouge pas, je file te préparer tout cela ! Enfiiiiiiiiiiiiiiiin °^o^° 015

>

Et tout en reposant doucement son "assiette" sur le sol, pour ne pas la casser, elle se dirigea vers la cuisine.

Alors qu'elle était presque arrivée ( le temps de se repérer sans sa lampe ), Miya entendit Sanzo poser une question qui la figea. Haaaan, pourquoi est-ce qu'il abordait le sujet difficile ? Elle faisait tout pour se convaincre que ce n'était qu'un jeu sans réel but et là ... il gâchait presque sa bonne humeur ...
Se détournant avec un sourire extrêmement gêné sur les lèvres, elle répondit :

< Sincèrement, non. Tu dois penser que je suis inconsciente et c'est sûrement vrai mais si je commence à douter de mes camarades, je n'y arriverais jamais. Et puis, qui voudrait faire du mal à Miya-la-bedaine ?! Enfiiiiiiiiiiiiiiiin °^o^° 021

>

Et sans lui laisser le temps de répondre, elle s'engouffra dans la cuisine, bien décidé à lui concocter un bon petit plat pour qu'il récupère toutes ses forces éventuellement perdues !

Ca faisait déjà 5 à 10 minutes que Miya était dans la cuisine quand ... :

< Kyaaaaaaaaaa Sanzo ! Viens vite ! Enfiiiiiiiiiiiiiiiin °^o^° 001

>

Miya était apparemment très heureuse de voir Sanzo entrer. Elle s'était empressée de lui demander s'il avait faim, et avait été enchantée de filer vers la cuisine lorsqu'il répondit affirmativement.
Cependant, Sanzo et sa nature directe, celle qui faisait qu'il n'avait pratiquement aucun ami dans le lycée, figea Miya. Elle finit par se retourner vers lui, et, dans la pénombre, Sanzo ne distingua que peu le sourire gêné qu'il lui avait tiré. Cependant, il ressentit dans l'intonation de sa voix le trouble que la question avait suscité chez sa camarade.
Elle lui expliqua qu'elle ne voulait pas douter de ses camarades, qu'elle ne pourrait s'en sortir si elle doutait de ses amis de toujours. A ces paroles, les épaules de Sanzo s'affaissèrent.

* Comme tu as raison Miya... *

Raison, oui, mais tort à la fois. En effet, se laisser aller à la paranoïa risquait de conduire au pire, mais cependant, combien d'entre eux avaient eu une réaction similaire à celle de Miya ? Sanzo aurait pu très bien entrer avec la ferme intention de dépouiller Miya de son arme et de ses vivres en la laissant sur le carreau, ou pire, dans le but égoiste de préserver sa vie face à plus dangereux qu'elle !
Il ne l'aurait pas fait, c'est sûr, mais il n'y avait pas que des crèmes dans la classe.
Sanzo voulut lui répondre, à contrecoeur certes, qu'elle avait raison de penser ainsi, mais elle ne lui avait pas laissé le temps de répondre et s'était précipiter vers ce qui devait être la cuisine. Tant mieux, cela évitait un mensonge.

* Tant de confiance en la nature bonne de ses amis est de la crédulité, ou une foi dont j'ignore la nature ? *

Poussant un soupir, il pensait à Izumi, l'une des rares filles avec qui il s'était bien entendu durant les cours. L'imaginait-il pointer un pistolet vers lui ? Non, sûrement pas.
Mais cette pensée lui serra le coeur. Il se demanda tout à coup où elle était en ce moment, si elle allait bien, si...
" Kyaaaaaaaaaa Sanzo ! Viens vite !"
Le cri à en réveiller tout le quartier, s'il avait été habité, fit faire un bond à Sanzo, qui sortit automatiquement de ses pensées funestes.

- Quoi ?! Qu'est-ce qu'il se passe ?!

S'exclama-t-il, effaré, après s'être précipité dans la cuisine.
S'il s'était attendu à la retrouver une arme pointée vers elle, par une personne qui s'était trouvée là sans qu'elle ne le sache, il s'était trompé. Miya était, Dieu soit loué, seule.
Il reprit contenance, se demandant alors ce qu'il lui arrivait pour qu'elle cri comme ça, avec même une pointe d'exaspération pour la manifestation trop forte de sa présence, et de celle de Sanzo.

Il était vrai que Miya avait eut un léger et soudain souci à devoir répondre à la question inattendue de Sanzo mais valait mieux mettre les choses au clair rapidement ! Sanzo n'avait, apparemment, pas peur d'elle et maintenant, Miya savait aussi qu'lele n'avait aucune raison d'avoir peur de lui !

* A moins que ce soit une technique Enfiiiiiiiiiiiiiiiin °^o^° 005

Naaaan, Miya ! Don't vouori ! Sanzo, il est zentil ! *

Malgré tout ce qu'elle pouvait se dire, Miya savait bien qu'elle commençait déjà à se poser des questions. Mais finalement, tout ce qu'elle attendait depuis qu'elle avait quitté la salle de réveil, c'était ce fameux rapport toutes les . . . 6 heures S'il y avait des morts, alors elle ferait ptet face à la réalité . . . Autrement, nan. Ses camarades étaient des gens bien !

Alors que les minutes passaient pendant qu'elle préparait à manger pour son camarade d'un jour, Miya se mit à crier comme si un monstre venait de pénétrer dans la cuisine ! Elle n'avait pas du tout pensé au fait que ça pouvait faire fuir celui-ci ! Si ça avait été vraiment un monstre, elle se serait retrouvée bien con . . .

Heureusement, Sanzo était un gars courageux ( ignorant ) et se précipita dans la cuisine en lui demandant ce qu'il y avait. Avec un graaaaaaaand sourire, elle saisit sa dernière trouvaille et la lui présenta en se roulant dedans en ricanant comme une gamine :

< Une couvertuuuuure Enfiiiiiiiiiiiiiiiin °^o^° 013

Et dire qu'il y a un vent fou ici ! On va avoir moins froid ! Choueeeeeeeeeeeette Enfiiiiiiiiiiiiiiiin °^o^° 015

>

Mon dieu -____-
Sanzo allait maintenant s'en aller discrètement de cette "maison", c'était certain !

Quittant la couveture, elle la lui jeta dans les bras avec pour ordre de la mettre dans le coin où elle avait son "assiette" pendant qu'elle finissait la préparation de son repas. Elle le jarta presque de la cuisine en le poussant le dos et se détourna de lui.

Une petit peu de fouillis et elle revint avec une belle assiette pleine de choses pas forcément consistantes mais agréables. Elle la posa devant lui avec des questions dans les yeux et alla chercher son "assiette" avant de revenir près de lui.
Miya installa la couverture jusqu'au-dessus de ses cheveux avant de tourner la tête vers lui et de crier :

< ITADAKIMASUUUUUUU Enfiiiiiiiiiiiiiiiin °^o^° Alatienn

>

Et piquant avec sa fourchette en plastique, elle continua de manger avec autant d'appétit que d'habitude ! Miya avait un gros ventre, ce n'était pas que des rumeurs >___>

Alors qu'elle était occupée à se goinfrer, elle coupa court au silence pour poser des questions sans importances d'après elle :

< Tu cherches quelqu'un de précis, au fait ?! Tu veux attendre ici ?! >

Après avoir entendu ce cri du diable dans la cuisine, Sanzo s'était précipité comme un dératé sur le pas de la porte, l'air hagard. Il n'avait même pas eu le soin de prendre son arme, quel jugeotte !
Cependant, cela n'aurait pas été la peine : Miya se retourna avec un sourire de troll avec dans les mains... une couverture...

*Je rêve...*

Prit au dépourvu, il n'eut même pas le temps de passer de la surprise à l'exaspération, qu'il s'était déjà à moitié prit la couverture dans la tête, et avait été dégagé fermement de la cuisine par Miya.
Quand elle l'eut poussé dehors en lui transmettant ses ordres telle une maîtresse de maison, il resta immobile là où il avait attérit, les deux mains soutenant la vieille couverture qui sentait la poussière et le renfermé. Il secoua la tête d'un air dépité, puis se décida à sortir de son hébétitude.
Jetant littéralement la couverture là ou Miya lui avait dit de la poser, il alla s'assoir sur son sac en poussant un soupir.

*Comment peut-on s'extasier pour un rien comme ça ? Je rêve, je rêve !*

Non, ça tournait au cauchemar plutôt. Miya était gentille, mais peut-être trop au goût de Sanzo. C'est sûrement pour cette raison que les deux ne s'étaient pas même adressé un regard tout au long de l'année. Trop de différences...
Et maintenant, dans la situation la plus critique, il se retrouvait en sa compagnie. Cela l'aurait moins gêné si seulement elle ne se mettait pas à hurler pour un rien...

*Espérons qu'elle ne trouvera plus rien d'ici là...*

Miya finit par revenir dans la pièce, avec dans les mains une assiette pleines de "bonnes choses", enfin tout du moins ce qui pouvait être considéré comme bon dans une telle situation.
Elle lui planta son assiette dans les mains avec un air ravit, puis retourna à son repas après s'être emmitouflé dans la couverture qu'elle avait trouvée.
L'agacement du jeune homme se dissipa légèrement devant son assiette, et il se rendit compte à quel point il avait faim. Une légère odeur de légumes chauds s'élevaient en même temps qu'une douce fumée de chaleur. Le cri qu'elle poussa pour lui souhaiter bon appétit (je suppose xD) le renfrogna à peine et il eut même un hochement de tête pour la remercier.
Il regarda Miya se goinfrer avec entrain et finit par l'imiter, avec peu être un peu plus de retenue qu'elle. xD

"Tu cherches quelqu'un de précis, au fait ?! Tu veux attendre ici ?!"

Demanda-t-elle au bout d'un temps, alors que l'on n'entendait plus que les bruits du repas.
Sanzo releva la tête d'un air un peu étonné, à nouveau prit au dépourvu.

- Et bien je...

Sanzo réfléchit un instant. Voulait-il retrouver quelqu'un ? Izumi... Où était-elle en ce moment ? C'était l'une de ses seules amis, avec Riana, et Sanzo aurait aimé les revoir... Mais elles étaient peut-être déjà loin, et qui sait ce qu'il se passerait s'il les retrouvait ?
Il n'osait pas imaginer, mais si jamais les deux filles s'étaient mises à avoir peur de lui ? Cela dégénèrerait-il ? Ou l'auraient-elles accueillit, portant confiance sur les relations qui s'étaient développées entre eux tout au long de l'année scolaire ?
Non, il préfèrait rester éloigner. Il avait trop peur de ce qu'il pourrait se passer, ou d'avoir à voir l'une de ses amis se faire blesser, ou tuer...
L'air mélancolique, Sanzo secoua lentement la tête, détournant le regard de Miya.

- Non, je ne cherche personne... Je ne sais même pas où je vais aller ensuite...

Ni ce qu'il allait faire.
A cette pensée, l'estomac de Sanzo se retourna. Et s'il se transformait en assassin ?! Non il n'était pas comme ça... Mais qui savait quand ses nerfs pouvaient lacher ? C'est ainsi qu'il se rendit compte qu'il avait autant peur de lui que des autres.

- Et toi, tu compte attendre ici ?

Demanda-t-il pour couper court à ses pensées funestes, tout en reposant son regard sur Miya et en piquant quelques aliments encore tous chauds.

Tous les deux, ils venaient de commencer à manger, sans même prendre soin de vérifier s'ils étaient toujours seuls, si la porte était bien fermée, s'ils n'étaient pas remarqués ou si quelqu'un n'était pas en train d'approcher . . . Après tout, ils n'étaient que des élèves et des élèves de terminale, ce ne sont pas des militaires ou des tueurs à gages. Miya ne changeait rien de ses habitudes puisque dans sa tête, elle était toujours en voyage de fin d'année et elle s'éclatait vraiment !

Décidant à ne pas laisser un silence peut-être gênant s'installer entre eux deux, Miya posa une question pas vraiment réfléchie mais pas gênante non plus, histoire qu'il ne prenne pas la mouche en y répondant . . .
Pourtant, au début de phrase de Sanzo, elle le vit hésiter. Il n'avait sûrement rien à lui cacher mais peut-être qu'il avait des doutes. Miya jouait la forte tête mais elle avait très bien entendu les règles de cette île et de ce jeu et dire "j'attends mes amis", c'était peut-etre être naïf . . . Les autres élèves étaient-ils toujours des amis ?
Miya s'en fichait elle, elle n'avait jamais eu d'amis à proprement parlé, parlant à ceux à qui elle voulait demander un service ou embêter pour leur faire retrouver le sourire. Mais en général, prendant les pauses ou les heures de cours, elle était toujours seule dans son coin, à dessiner des mecs qui se battaient ou à créer des avions en papiers . . . Les amis, elle n'en n'avait pas besoin de toute façon, elle s'amusait très bien toute seule !

Bien vite, la réponse de Sanzo arriva et Miya avala doucement ce qu'elle avait dans la bouche en perdant un peu de son euphorie pour répondre l'air légèrement déçue :

< Tu . . . tu as perdu confiance aux autres, toi aussi ? >

Voyant quil ne semblait finalement pas très à l'aise sur ce sujet, elle replongea son regard sur son assiette et comptait faire silence général quand il posa une question à son tour, lui tirant un sourire ravi. Elle reposa ses yeux sur lui et, avec un sourire quelque peu gêné quand même, elle répondit :

< Non, je pense pas. Je vais me reposer ici pour cette nuit, je vais prendre quelques trucs vite fait, mais demain, je pars à la conquête de l'ile ! C'est la première fois que je viens sur une île autre que celle où j'habitde, alors faut que j'en profite ! Je vais prendre pleins de photos ! >

Ce n'était pas dur de réaliser que Miya refusait de voir la vérité en face. Ca lui faisait peur ce jeu, elle avait la trouille de se voir trembler devant toutes les personnes qu'elle croisait alors elle mettait un masque débile pour rester l'éternelle Miya qu'ils avaient connu toute l'année . . .
Est-ce que Sanzo allait le remarquer ?

Baissant les yeux, elle piqua un peu dans son assiette, comme si elle n'avait plus faim avant de laisser un soupir passer d'entre ses lèvres. Qu'est-ce qu'elle était en train de faire ?! Pourquoi est-ce qu'elle n'avouait tout simplement pas sa peur ? Parce que Sanzo rirait d'elle ? C'était possible, mais elle était une fille et les filles, en général, ont souvent plus peur que les mecs . . .
Se mordillant la lèvre, elle mangea un petit peu de son pain avant de dire :

< A la fin du voyage, j'ai quelqu'un qui m'attend . . . Tu crois que c'est débile de penser que j'ai envie de m'en sortir ? >

Elle venait de poser cette question avec un sérieux à défier toute chronique. Miya montrait un trait de sa personnalité qu'elle évitait de dévoiler en général mais comment pouvait-on rester soi-même en apprenant qu'on avait pratiquement plus que 3 jours à vivre et qu'en général, on connaissait l'identité de son bourreau ?!

Sanzo avait piqué quelques aliments dans son assiette à l'aide de sa fourchette, mais l'envie d'avaler quoi que se soit n'y était plus. Il se sentait las tout à coup, déjà épuisé à l'idée du pire qu'il puisse se produire, à l'idée que le dernier survivant, s'il y en avait vraiment un reviendrait au Japon sous la forme d'un meurtrier, où marqué à vie par ces trois jours...
Apparemment, il n'y avait pas que son moral à lui qui en avait prit un coup, car Miya le regardait maintenant avec un petit air décontenancé. Cela lui pinça le coeur, surtout à l'entente des paroles de la lycéenne.
Il poussa un léger soupir, sans savoir s'il devait être sincère où non avec elle. Qu'allait-il faire, tenter de la rassurer ? Ou se laisser aller égoistement à son propre malheur ? Il haussa les épaules et ouvrit la bouche... ce qui donna à peu près ceci :

"A vrai dire... Je... Enfin je..."

Il avait essayé de se donner un air optimiste qui donna un mauvais résultat d'autant plus qu'il balbutiait plus qu'autre chose. Un nouveau soupir s'échappa de ses lèvres et il hocha la tête. Nul n'était besoin de préciser que ce n'était plus le cas. Et que malgré qu'il avait percé une faille dans la bonne humeur de la jeune fille, il n'avait aucun talent pour la rassurer.

*Quelle piètre compagnie je fais...*

Afin d'oublier cette question, Sanzo demanda ce que Miya comptait faire, et sa question sembla la requinquer un peu. C'était déjà ça ! Il l'écouta avec un vague sourire sur les lèvres, un sourire las de compassion. Prendre des photos... Sanzo espérait qu'elle ait l'occasion de le faire, avant qu'il ne lui arrive du mal (l'optimiste).
La dernière phrase de Miya, suivit de sa question innocente accompagné de toute la gravité du monde émietta le coeur de Sanzo. Qu'allait-il lui dire ?
Que oui, c'était ridicule, que tous les deux n'avaient aucune chance et qu'il n'allait sûrement pas tenir les trois jours si les élèves se prenaient au jeu ? Non... Il ne pouvait pas lui dire ça.

"Miya... Non, c'est pas ridicule... Tu as raison d'espérer... Et qui sait, ça va p'têtre s'arranger ?"

Il avait essayé de prendre un air convaincant, qui s'effondra à peine sa phrase était terminée. Ses épaules s'affaissèrent et il détourna le visage.

"Non, autant être sincères toi et moi... J'y crois pas. Mais... Désespérer pendant ces derniers jours... ça... ça ne sert à rien..."

Sanzo s'était mis à jouer avec sa fourchette, sans oser regarder Miya peut-être se déconfire suite à ses mots, sans oser lui dire ce qu'il pensait réellement dans les yeux. Il se sentait coupable d'être aussi pessimiste, il pourrait au moins la rassurer ! Il se sentait lamentable, tout à coup.

"Mais garde ton joli sourire Miya, ça sert à rien de te mettre dans le même état que moi."

Il eut un léger sourire, et jeta un regard furtif à Miya, avant de le reposer sur son assiette.

*Mangeons pendant qu'on en a l'occasion*

Pensa-t-il avant de se forcer à avaler une bouchée, puis deux.

---> B04

Akiko , avait marchée une demi-heure depuis le dernier endroit ou elle avait été faire un tour , c'est à dire la cabane du pécheur.......
Elle avait vraiment eu de la chance de trouver c'est " armes de substitution car quand on voyait ce qu'on lui avait donné pour le jeu.....

La jeune était enfin arrivé au village , un tas de vieilles maison de pierres , toutes plus pitoresque les unes que les autres ! C'est sur , elle n'aurait pas aimée , habitée ici. Elle entra dans le village et chercha une maison ou elle pourrait s'abriter un peu , la marche l'avait un peu fatigué et elle avait mal aux jambes..... Si elle pouvait s'asseoir , sa irait tellement mieu....

La jeune fille entrat dans une des maisons les plus proches d'elle , une vieille batisse ou reignait en maitre le seigneur bazar total !
Elle avança doucement dans l'entrée puis entendit des voix.....ou plutôt une voix.....c'etait celle d'un garçon, il devait forcement parler à quelqu'un ce qui voulait dire qu'il n'était pas seul !
Que faire ? Akiko réflechissait , oui elle voulait survivre , mais elle avait peur , oui à cet instant précis elle avait peur , de deux choses , la première était que ces personnes ais des armes à feu , face à ça , elle ferait pas long feu et sa deuxième était de tué........elle ne savait pas si elle aurait la force de tuer........
Mais elle ne pouvait pas non plus restz indeffiniment cachée dans ce couloir !
Aussi s'avançat-elle doucement vers la portes qu'elle ouvrit avec sa main qui tenait la rame laissant la seconde pres de son sac ouvert , pouvant à tout moment sortir le crochet qui était aussi grand qu'une faucille.......

Dans l'arche de la prote elle put apercevoir deux personnes , Sanzo et Myu , il étaient en train de manger , bonne idée , elle , avait déja dejeuner un bout de pain avant de venir......

-" Euh........excusez moi je veux pas vous déranger......je...je n'ai pas l'intention de vous faire du mal , je jure ,je cherche juste un endroit pour me reposer........"

La discussion allait, mine de rien, bon train entre eux deux. Evidemment ce n'était pas les questions habituelles comme "t'as passé une bonne journée ?" ou "T fais quoi ce week-end ?" mais pour des personnes qui ne s'étaient pratiquement pas parlés de toute l'année, il ne fallait pas trop se plaindre . . .
Miya, qui tentait comme toujours de garder son éternel sourire et sa bonne humeur, fut heureuse d'entendre Sanzo lui poser des questions mais, y répondant à sa façon, elle vit bien vte qu'elle divaguait. Elle-même n'arrivait pas à se dire qu'elle allair devoir tuer ses camarades pour survivre, qu'elle aurait peut-être déjà dû tuer Sanzo . . . C'était monstrueux, surtout qu'il ne lui avait rien fait ! Elle aurait très pu mettre du poison dans son assiette qu'il n'aurait rien vu mais . . . en quoi est-ce que ça l'aurait avancé ?! Avoir un mort sur la conscience sans être sûre de gagner le jeu à la fin . . . HORS DE QUESTION !

Redevenant soudain assez sérieuse, elle posa une question sincère et la réponse de Sanzo lui fit esquisser un sourire vraiment râté. Oui, elle le savait ben que ce n'était pas la peine d'espérer sortit vainqueur mais . . . elle ne pouvait quand même pas attendre son heure sans rien faire ! Elle allait, inconsciemment, se défendre pour survivre, tous ses camarades de classe étaient pareils !

< D'accord, je continue de sourire mais . . . j'aimerais bien réussir à te faire rire, toi aussi. Tu me dis qu'il ne faut pas déprimer mais toi-même, tu sembles tellement triste . . . >

Miya savait bien que ce n'était pas ses affaires alors ele n'insista pas . . .

Alors que Miya finissait son assiette, elle sentit que quelque chose avait changé et avant qu'elle ne puisse trouver quoi, une autre voix, étrangère à la situation, se fit entendre. Relevant la tête très rapidement, effrayée de cette nouvelle présence, elle reconnut vit :

< Akiko ! Tu m'as fait peur ! Viens, je t'en prie ! >

Là encore, ce n'était pas une personne à qui elle avait parlé tous les jours mais bon . . . peut-être était-ce le meilleur moyen pour se faire un jugement sur la classe.
Se relevant, elle fit un sourire à Sanzo et s'approcha d'Akiko en faisant un pe de place autour afin qu'elle puisse s'asseoir avec eux. Miya, sans trop le savoir, venait de se rendre compte qu'elle n'allait pas dormir tranquille finalement . . . Elle était incapable de fermer l'oeil . . .

Laissant à Akiko le temps de s'installer, elle alla reporter son assiette dans la cuisine et revint avant de lui demander :

< Ca va ? Je veux dire . . . tu n'as rien ? >

Mine de rien, c'était une question tout de même très importante !

Soudain, la voix de leur professeur Sakaguchi-san se fit entendre et Miya esquissa un sourire comme si c'était une annonce alors qu'ils étaient tous en cours. Elle y prêta l'oreille très attentivement avant de rire en disant :

< Vive les fourmis ^o^ ! >

"D'accord, je continue de sourire mais . . . j'aimerais bien réussir à te faire rire, toi aussi. Tu me dis qu'il ne faut pas déprimer mais toi-même, tu sembles tellement triste . . . "
Sanzo eut un léger sourire à cette remarque. Miya était vraiment gentille.

"Oh, ne t'en fais pas pour moi, ça ne sert à rien."

Il força son sourire à s'agrandir, avant de replonger dans son assiette, ne sachant plus que dire. C'est vrai que là, il était un peu mou du genoux, déprimer dans ces conditions étaient normal, cependant il y avait Miya avec lui, il n'était pas totalement seul, pour l'instant...
Alors qu'il engouffrait les restes de son assiette dans sa bouche, une voix retentit derrière lui. Sous le choc, il avala de travers et s'étouffa à moitié, ce qui généra une quinte de toux pendant quelques secondes. Le coeur battant sous l'effet de la surprise, il se retourna vivement en contrôlant du mieux qu'il le pouvait sa respiration. C'était Akiko, que Sanzo observa avec un oeil noir. Franchement, elle aurait pu s'annoncer dehors plutôt que derrière lui ! En plus, il n'y avait pas que cette maison qui pouvait servir d'abris ! Méfiant, il ne sut que dire à la déclaration de l'arrivante, mais de toute façon, il n'aurait eu le temps d'en placer une car Miya s'était déjà levée avec un sourire pour accueillir la nouvelle.
*Miya non !*
Sanzo se leva, voulu retenir Miya, mais elle n'alla pas vers Akiko. Elle allait tout simplement poser son assiette dans la "cuisine". Il poussa un soupir de soulagement, tout en profitant du fait qu'il était debout pour s'approcher de son propre sac.
Le jeune homme observa Akiko. Son regard semblait un peu perdu, chose normale dans ces circonstances, et l'une de ses mains était proche de l'ouverture de son sac à dos. Sanzo fronça légèrement les sourcils.

"Akiko... Tu peux poser ton sac si tu veux, tu n'es pas en danger ici, il n'y a que Miya et moi."

Sanzo se força à sourire, malgré la méfiance qu'il éprouvait pour Akiko. L'arrivée d'un nouveau personnage en scène ne le rassurait pas le moins du monde. Il aurait préféré rester seul avec l'innocente Miya, à vrai dire. Peut-être parce qu'il savait qu'avec elle, il ne risquait pas grand chose.
Miya ressortit de la cuisine et demanda à Akiko si elle n'avait rien, mais Akiko, qui semblait en grande forme de toute façon, n'eut pas le temps de répondre, car le rapport retentit soudain. Aucun mort. Soulagement. Annonce des zones interdites : angoisse.
Sanzo grava dans sa mémoire les zones interdites, avant de se diriger d'un pas lent vers son sac, afin d'y prendre la carte de l'île. Il valait mieux noter ces zones plutot que de mourrir bêtement...

"Je vais noter les zones Miya, si tu veux je le fais aussi sur ta carte ?"

Le jeune homme s'accroupit près de son sac, dos vers la porte afin de garder tout le monde dans son champs de vision.

Tout ceci était presque trop facile. Il avait suffit de se faire passer pour une pauvre fille traumatisée par ce jeu pour pouvoir entré avec Miya et Sanzo. Ces deux là ne tarderait pas à mourir , elle en été sur , mais serait ce elle qui leur assénerait le coup de grace ? ce n'était pas une chose impossible.
Akiko entra dont dans le salon ou finissez de diner Sanzo et s'installa dans un coin.
Après quelques instants à bien regarder ce qui se passait , Miya s'adressa à elle...

-" Ouais je suis toujours en vie , donc sa va !"

Akiko regardait Sanzo avec attention , il avait quelque chose qui ne lui plaisait , il avait l'air méfiant à son égard .
Mais quand Miya cria , vive les fourmis , Akiko la regarda surprise et eu un petit sourire à la fois amusée et plein de pitié pour cette pauvre fille.
Le problème était qu'elle ne savait pas comment s'y prendre pour supprimer ces deux "camarades" mais le rappel de Sanzo à propos de son sac , l'incommodé fortement et il ne fallait pas qu'il sache qu'ele avait trouvé un bon gros crochet de poissonier pour pouvoir les egeorger aussi posat elle son sac et dit d'un ton simple

-" Ne t'inquiète pas mon arme c'est pas un flingue mais unes bombe à gaz comme celle de ces jeunes filles qui se defende des potentiels violeur !"

Mais quant le premier rapport sonna et qu'aucun mort ne fut compter , la jeune fille eu un petit rictus. Personne n'avait encore eu le cran de flinguer des petits débiles comme Osoi ou Miyazaki sans parler de Murakami ! Mais non , personne n'avait pris la peine de liberer ces pauvres ames de cet horrible jeu , alors ce serait à elle d'aider ses camarades et de les envoyés loin de ce jeu horrible.
Aprés avoir noté les zones interdites , la jeune fille sortit sa petit bombe à gaz et la montra à Sanzo

"-Tu vois c'est une petite bombe à gaz , rien de mortel !"

Aprés cela , elle prit son sac et se dirigea vers les toilettes.

-" Désolé mais je dois alleez au toilette ! J'espere que tu comprend pourquoi Miya !"

Aprés avoir pris son sac et entrer dans les W.C , la jeune fille fit comme si elle se changeait pour incommodités féminines mais cacha en fait le crochet dans son pantalon de jogging bleu marine et sa bombe à gaz dans la poche de sa veste. Ainsi , se serait plus pratique pour avoir ses " ennemis"....

En revenant de la cuisine, après avoir mis son assiette terminée dans l'évier ( à laver, évidemment è_é ), Miya revint dans le salon où Sanzo finissait son repas et où Akiko, dernière arrivée, prenait place. Lui demandant aussitôt si elle n'avait rien, Miya fut très rassurée de l'entendre ironiser sur le sujet mais rétorqua :

< Etre en vie et être en forme est différent . . . Faut quand même faire attention, ici ! >

Si elle avait su à quel point sa remarque pouvait être véridique dans le cas présent . . .

Par la suite, le rapport retentit dans les oreilles de Miya qui s'exclaffa sur les fourmis, oubliant sincèrement les fameuses zones interdites. Elle préparait déjà le salon pour qu'il soit présentable ( si c'était possible ) quand Sanzo lui fit une remarque qu'elle apprécia.
Se tournant vers lui avec un grand sourire, elle sautilla jusqu'au sac qu'elle avait reçu ( pleins de trous parce qu'elle avait joué au foot avec ) et en sortit sa carte avant de la tendre à son camarade en souriant :

< Ca m'aiderait beaucoup, oui ! Je m'en rappelle déjà plus ! Merci Sanzo ! >

Le silence revenant de nouveau, Miya s'apprêtait à poser quelques questions à la "nouvelle", comme d'habitude, mais celle-ci s'échappa du salon en prétextant la mauvaise semaine. Ah ? C'était vraiment pas de bol . . . Dans un sens, elle était blessée quelque part :p

Haussant les épaules, Miya se tourna de nouveau vers Sanzo alors que le silence s'installait encore. Pourquoi est-ce que l'atmosphère avait soudainement changé ? Est-ce que Sanzo et Akiko se détestaient ?
Baissant les yeux, Miya ne savait pas trop si elle avait ou non le droit de le lui demander. Après tout, ça ne la regardait pas. Ils n'avaient jamais été proches pendant l'année scolaire alors elle ne lui avait pas porté d'attention à son tour mais aujourd'hui, elle le regrettait un peu. Ca lui aurait facilité les choses . . .

Jouant à faire claquer ses ongles sur le sol, elle finit tout de même par demander, sans le regarder :

< Qu'est-ce qu'il y a, Sanzo ? On dirait que . . . que toi et Akiko, vous vous entendez pas très bien . . . Je sais ! Je sais, ça me regarde pas mais . . . je trouve ça dommage . . . Tous les deux, on se connaît pas plus que ça non plus et j'avoue ne pas connaître Akiko plus que toi mais . . . tu lui fais pas confiance ? Moi, je la trouve gentille . . . >

Certes, Miya pensait ce qu'elle disait mais elle ne voulait en aucun cas se retrouver fâchée avec Sanzo. Si celui-ci, on ne sait comment, lui demandait de faire confiance à lui ou à elle, elle savait très bien qu'elle n'hésiterait pas longtemps . . .

Sanzo avait trouvé le marqueur et le plan de l'île, et il se mit à griser les zones prochainement interdites. Pendant ce temps là, Miya était toujours à farfouiller dans la cuisine, et Akiko s'était approché de lui avec quelque chose dans la main.
Il eut un mouvement de recul et jeta un regard en biais à la jeune fille, mais celle-ci ne fit que lui montrer sa bombe lacrymogène afin de le rassurer. Il allait dire que ces choses pouvaient quand même faire mal, mais il ne fit qu'hocher la tête.
Gêné, il prit son temps pour terminer de tout griffoner et à ce moment, Miya revint. Il lui demanda si elle désirait qu'il s'occupe de sa carte. Elle eut un gros sourire et alla la chercher en le remerciant.
Sanzo lui fit un sourire amical, prit la carte et s'en occupa.

A ce moment, Akiko prit son sac et s'en alla aux toilettes, en adressant une phrase que Sanzo, ~~un peu lent~~ ne comprit pas. Pourquoi prenait-elle son sac pour aller aux toilettes ?
Sa méfiance, déjà peu maîtrisée précèdemment remonta à l'assaut avec en prime une pointe d'angoisse. Mal à l'aise, Sanzo hésita, pendant que le silence s'installait. Il se laissa tomber sur les fesses, dos contre son sac, et poussa un soupir.
Son regard se posa sur Miya. Et si Akiko allait les attaquer ?

*Mais non, arrête Sanzo tu deviens parano...*

Mais non, Sanzo n'arrivait pas à contrôler son angoisse. Pourquoi était-elle venue ici ? Ne pouvait-elle pas aller se cacher ailleurs plutôt qu'avec Miya et lui ?
En parlant de Miya, la jeune fille lui adressa la parole, les yeux baissés. Il l'écouta, prononçant des paroles timides qui dénonçaient cependant le fond de ses pensées. Elle ne le regardait pas, préfèrant fixer le sol, et pendant ce temps là, Sanzo prit doucement ses menottes dans son sac et les glissa au niveau de la ceinture de son pantalon.
Il se releva, s'approcha ensuite de Miya pour s'accroupir en face d'elle.

"Miya.... C'est pas ça... Enfin si, je n'ai pas confiance... Pourquoi elle a prit son sac pour aller dans les toilettes ? Je n'ai pas envie qu'elle nous fasse du mal, tu comprend ? Peut-être qu'elle n'en a pas l'intention le moins du monde mais.... Pff... J'y arrive pas... Sa présence m'angoisse.
C'est ce jeu, ça doit me monter à la tête je ne sais pas. Mais je ne veux pas..."

Qu'elle te fasse du mal. Mais Sanzo n'acheva pas sa phrase, et baissa les yeux à son tour.
Prit d'une certaine affection pour la fille qui était en face de lui, cette fille prête à aider et à faire confiance à la première personne qui voudrait se réfugier auprès d'elle, il lui prit les deux mains et les serra un petit instant, avant de les relacher et de se relever.
Le garçon glissa sa main dans ses cheveux, gêné par l'ambiance pesante qui s'était installé, puis posa sa main sur sa poche, près des menottes qu'il tentait de cacher à la vue de Miya. Il ne voulait surtout pas l'effrayer, mais on ne savait jamais. D'ailleurs à présent, Sanzo avait décidé de garder toujours son arme sur lui, aussi peu utile soit-elle. Il savait de toute façon qu'il ne saurait plus faire confiance à personne, sauf à Miya, mais Miya.... C'était différent, elle était aussi agressive qu'une mouche avec une aîle cassé qui voit s'abattre une main sur elle ! (vive la comparaison xD)

Les choses sympathiques lorsqu'un mur sépare une pièce et qu'on peut entendre ce qui se dit à côté , et Akiko avait put entendre tous ce qui venait de ce dire entre Sanzo et Miya , alors , il n'avait pas confiance ? Il à bien raison , car maintenant qu'elle savait cela , elle ne pourrait le laisser survivre bien longtemps !
Akiko se mit donc enplace pour sa comedie , puis entra dans la pièce , les larmes aux yeux....

-" Pourquoi tu me fait pas confiance ? Je pensais pouvoir trouver des personnes gentille avec qui restez pour pas mourir mais à ce que je vois , c'est pas possible !"

Akiko laissa les larmes couler et jeta son sac à travers la pièce..

-" Tu veux savoir pourquoi j'avais mon sac aux toilettes ? Parce que en plus de ce jeu de merde j'ai mes règles et que j'avais besoin de me changeait !"

La jeune fille courut dans la cuisine en esperant que son stratagème marcherait et qu'elle pourrait arriver à en avoir deux pour le prix d'un , mais...si elle attaque Sanzo en premier Miya essayera surement de le defendre et inversement.... Il fallait trouver quelque chose.... et vite sinon son manège n'aurait servi à rien !