Quand la nuit se fait omniprésente.

" Reviens ou je te CREVE !!! "
Effectivement, si l'américain la rattrapait, chose qui risquait fort d'arriver, Saitou était morte. D'ailleurs à ce moment là, elle était déjà morte. Mais, à cause du courage du desespoir peut-être, la jeune fille ne pouvait pas imaginer que tout espoir était inutile.
Elle s'était engouffrée dans le couloir et ses pas résonnèrent dans l'usine et sa robe flottait derrière elle, jusqu'à ce qu'elle atteigne l'escalier. Elle s'arrêta, jeta un regard rapide en arrière puis à l'escalier. Il n'était pas loin derrière elle, il la rattrapera à tous les coups dans les escaliers, et en bas, elle ne parviendra jamais à passer la fenêtre sans se faire rattraper. Le volontaire se rapprochait dangereusement, et Saitou était figée par la panique. Elle allait se faire tuer !

"Ok ! Ok je ne bouges pas, je ferais ce que vous voulez, je vous en prie ne me tuez pas !"

Des larmes coulèrent sur le visage de la japonaise, alors qu'elle se reculait regardant le ricain s'approcher, puis jetant des regards furtifs autour d'elle, à l'affut du moindre échappatoire. Mais il n'y en avait aucun, et quoi qu'elle fasse il la rattraperait. De plus, elle avait un mal furieux à courir avec sa robe qui la gênait et son stupide ruban à la taille.

Connor freina son allure à l'entente des paroles de Saitou. Ainsi elle abandonnait déjà ? Il avait un net avantage sur elle à présent, cette gourdasse enrobée dans sa robe ridicule n'avait plus d'élan et ne pourrait en aucun cas repartir sans qu'il ne l'attrape. De toutes façons, à partir du moment où ils s'étaient rencontrés, le chemin était tracé : elle devait mourir. Il mit sa main droite dans son dos, histoire de cacher le couteau pour ne pas l'effrayer. Quand on abattait le bétail, on évitait toujours de faire lui faire peur avant, sinon la chair se durcissait, et elle était moins bonne. Il était scientifiquement reconnu que les animaux tels les porcs et les vaches se décontractaient à l'écoute de musique classique.

Problème : Connor n'avait pas de musique classique. Mais il avait sa voix.

" Calme toi, je ne vais pas te faire de mal... Juste te poser des questions. Après tu partiras... Chuuut... " murmura d'un ton douceureux le soldat, la main gauche exprimant des gestes d'apaisement à la japonaise.

Il réussit même à lui faire un sourire en coin, un sourire espiègle à ce que certains diraient même. Au fond de lui il savait que tout cela n'était pas bien crédible, et n'espérait pas non plus apprivoiser Saitou. C'était simplement pour s'amuser un peu plus, pour la pétrifier de terreur. De la cruauté pure et simple.

Mais les japonais méritaient ils vraiment mieux ? Connor ne l'avait jamais pensé, et ce n'était pas aujourd'hui qu'il changerait d'avis.

Parvenu à sa hauteur, il murmura encore quelques mots à la fille en posant ses mains sur épaules, poignard coincé dans sa manche bien entendu.

" Voilà, c'était facile. "

Soudain, une grimace horrible déforma les traits de son visage, et la japonaise dut sentir son coeur battre à mort en le voyant ainsi changer de face, lui qui était seulement à quelques millimètres d'elle. Il se recula légèrement et lui jeta un énorme et puissant Middle Kick au bas ventre, cherchant par là même à la faire tomber dans l'escalier.

Organisatrice Nombre de messages : 436 Age : 38 Date d'inscription : 09/04/2006

Saitou complètement désemparée et apeurée s'attendait bien sûr à une réaction violente mais tout à fait a se faire pousser dans l'escalier, donc prise au dépourvue, elle se recoit le coup de pied en plein dans le ventre sans pouvoir l'empêcher. La douleur est telle qu'elle la poussa contre le mur derrière elle juste à côté de l'escalier, mais Saitou se prend les pieds dans sa robe trop longue en essayant de se rattraper et tombe en arrière dans l'escalier...

Le choc dans le dos est brutal et violent ; Saitou fait une galipette arrière sur la tête, se ruinant le coup en même temps et tombe sur le ventre en essayant de se rattraper sur une main sur les dernières marches de l'escalier, assomée mais pas tuée.
Sa colonne vertébrale sera endolorie mais pas cassée et seule sa tête à été assomée sur le coup. La main qui a essayé de se retenir à une des marches s'est fracturée, elle est inutilisable et recourbée vers l'intérieur de son bras, elle aura donc un poignet cassé et un mal de cou horrible... Mais elle est assomée...

Saitou Kazuhiko : -20 pts de vie (blessure non soignable en trois jours)

Le pied de Connor s'arrima en plein milieu du bas ventre de son ennemie, qui fut aussitôt éjectée par la puissance du coup. Il remit sa jambe en place et au même moment le corps de Saitou fit bien plus d'actions. D'abord son visage se crispa en une sorte de grimace qui mêlait incompréhension et horreur, et qui se mua par la suite en masque de douleur et de souffrance. Le mur derrière elle sembla trembler quand sa masse corporelle s'écrasa dessus, ses pieds glissants inexorablement vers la première marche de l'escalier, celui ci sans doute avide de ressentir lui aussi la joie de détruire physiquement un japonais. De légers nuages de poussière sortirent de leur refuge pour entourer Saitou au moment du choc et se dissoudre ensuite. Le temps sembla alors s'arrêter entre l'instant où la bridée crut sans doute que son calvaire se stoppait et la suite qui s'annonçait plus que terrible pour elle.

Quelle idée aussi, de s'habiller comme une de ces sales catins de geisha...

Ses pieds s'enmêlèrent dans les plis et replis de la robe, et ne purent seuls se libérer de cette emprise. Sans compter qu'avec la panique qui l'animait, la japonaise ne faisait qu'empirer les choses. Et finalement, elle chuta. Que de cabrioles, que de roulades, cette fille aurait dû être cascadeuse ! Le bruit que " l'accident " provoqua résonna dans tous les recoins de l'usine, et Connor sortit le couteau de sa manche : il était bien parti, autant finir le boulot maintenant.

" J'en ai pas fini avec toi pétasse ! " gueula le militaire sans hésiter, en la suivant dans l'escalier, mais en marchant lui.

Il parcourut l'escalier, dans le but d'aller la retrouver en bas, qu'elle puisse à nouveau examiner de plus près son poignard. Curieusement, elle ne se releva pas, ne fit pas le moindre geste. Etait elle morte ? Connor en doutait, mais il fallait tout de même dire que la chute avait été violente. Parvenu à quelques mètres d'elle, il ralentit et resta sur ses gardes : elle pouvait encore dissimuler une arme.

Enfin, voyant qu'elle ne bougeait toujours pas, il vérifia calmement ses mains avec ses rangers, et vit qu'elles ne cachaient rien. Trop facile, vraiment. Il se posta derrière elle, la saisit de la main gauche par les cheveux sans douceur, tira en arrière, redressant ainsi son corps dans une position plutôt tordue. Enfin il posa sa lame sur sa gorge, près à accomplir les derniers offices :

" Un dernier mot ? " dit il en ricanant, et en jetant quelques coups d'oeil aux mains de sa prisonnière.

" Calme toi, je ne vais pas te faire de mal... Juste te poser des questions. Après tu partiras... Chuuut... "
Des larmes coulaient sur les joues de Saitou, qui mourrait de peur alors que l'américain approchait. Elle ne pouvait rien faire, elle n'osait de toute façon plus bouger.
Il s'approchait, petit à petit, et arriva bientôt à sa hauteur... Les mains de l'homme se posèrent sur ses épaules, et rien que ce geste sembla donner un coup de massue à la jeune fille.
" Voilà, c'était facile. "
Ses yeux baissés se relevèrent, pile au moment où le visage du volontaire se transforma en un masque de haine. Les traits de Saitou se liquéfièrent sous l'effroi, pile au moment ou le coup de pied dans le ventre l'ejecta contre le mur.
Saitou s'y heurta violemment, tituba, se prit les pieds dans sa robe si encombrante et elle se sentit partir de côté... dans les escaliers !
Dans un cri, la jeune fille chercha à se rattraper à la rembarde, mais sa chute lui tordit violemment le poigner, et dans une douleur fulgurante, elle lacha pour dégringoler de toute la vitesse de sa chute dans les marches.
Le tonnerre effroyable de sa dégringolade accompagné de la douleur du plongeant furent ses derniers instants, avant de se retrouver plongée dans le noir...

Mais le noir ne dura pas, car un coup sec à ses cheveux l'éveillèrent de son "coma". Ossuquée, Saitou sentit un contact dur à sa gorge, et ses oreilles captèrent des paroles... " Un dernier mot ? "
Saitou ouvrit les yeux. L'américain était là, penché vers elle, elle dans une position désagréable qui lui tordait la colonne vertébrale.
La douleur vive à son poignet la prit soudain, faisant échapper de ses lèvres un léger cri de douleur.

"Je vous en prie, ne faites... ne faites pas ça..."

Enfin. Il était là. Fin prêt à accomplir ce pour quoi il était venu. Il n'avait réellement eu aucun mal, et s'emparerait de cette âme comme elle était venue à lui. Il l'égorgerait dans quelques secondes. Il était habitué à ce genre d'exécutions, et y avait déja procédé une fois dans le passé dans les camps d'entraînement secrets de l'armée. Ces camps ci étaient spéciaux car tout était réuni pour se croire réellement en état de guerre. Il y avait de vraies cibles : des cubains communistes qu'on avait arrêté. Et c'étaient des hommes comme eux que le militaire avait eu à abattre. Il savait comment procéder à un égorgement, le problème était qu'il avait un couteau vraiment artisanal, un simple bout de métal. Il se fichait bien entendu de faire souffrir atrocement la japonaise, mais n'avait pas non plus envie qu'un filet de sang se répande sur ses mains. Il était quelqu'un de propre. Mais il n'avait pas le choix, et son envie de la buter se faisait croissante en lui, et dépasserait probablement bientôt toute limite de contrôle, et là, qui sait ce qu'il serait capable de faire ?

" Dis bonjour à tes ancêtres de ma part. "

Connor resserra sa prise sur les cheveux blonds, s'enmêlant la main dans plusieurs boucles, et posa sa lame sur la carotide de sa victime. Il sentait un léger tremblement la secouer. La pauvre fille. Dire que ces armes étaient apparemment les trois préservatifs qui étaient tombés de sa main. Tssss, quelle chance avait elle eu ? Aucune. Dieu avait décidé que Connor pu enfin accomplir sa vengeance sans qu'on ne l'y en empêche. Elle le méritait cette bridée, ses ancêtres à lui, leur avait on laissé une chance ? A son pauvre grand père, décédé sous les assauts suicidaires des kamikazes, lui avait on laissé l'honneur de se battre loyalement ?? Non et non ! Ce peuple mourrait, et la première de celui ci serait cette femme. Saitou.

Il serra les dents, et alors son cerveau envoya une dépêche à son bras droit. La réception du message fut rapide, et on déclencha l'ordre qui était d'envoyer une impulsion au bras. La main vérifia son emprise sur l'arme, et enfin, cette dernière pénétra la peau, et se fourra dans la gorge de la jaune, révélant un fluide qui lui était rouge, comme les autres êtres humains. Connor tenta de sectionner alors la carotide, avec son arme de métal. Un bien fou accompagnait ses gestes, du moins un bien pour lui, car pour elle, ce devait être le contraire. Le militaire jubila à cette dernière pensée cynique, et continua son oeuvre.

Organisatrice Nombre de messages : 436 Age : 38 Date d'inscription : 09/04/2006

Hélas pour Saitou, la sentence est sans appel, elle est complètement deux de tension, et courbaturée de toutes parts, elle est totalement incapable de résister à toute étreinte de la part du solide et malin militaire américain.

Le couteau bien qu'artisanal est largement suffisant pour trancher la fine peau qui recouvre la gorge de la japonaise, et rapidement le sang s'écoule du cou de la victime.
Horrible agonie, le coup n'est pas brusque et bref, il est lent. Saitou sent la douleur comme une épée plantée dans son ventre au ralenti, ca n'en est que plus horrible.

Quand Connor arrive à la fin de la chair à trancher, il peut relâcher son étreinte sur Saitou, elle ne sera capable que de porter la main a son cou pour 1s de souffrance éternelle mais la lumière s'éteint dans ses yeux et son sang s'échappe de son corps, c'est la fin de la première japonaise, qui n'avait que pour se battre, des préservatifs...

Ou est la justice... ?

Saitou Kazuhiko : - 80 pts de vie (non récupérables)

Mort(s) : Saitou Kazuhiko

Survivants : 53

Saitou était figée, yeux dans les yeux de l'américain, attendant la sentence durant de longues et terribles secondes. C'était fou ce que les pires moment de la vie pouvaient être les plus longs...
La pression sur sa gorge augmentait en même temps que la lueur meurtrière qui enflammait le regard de son bourreau. Il ouvrit la bouche, son haleine chaude et humide heurta le visage de Saitou tuméfié par sa chute.
" Dis bonjour à tes ancêtres de ma part. "
Une expression d'horreur passa sur le visage de Saitou, et le couteau pénétra violemment sa chair, perçant sa peau. Un hurlement terrible sortit de la bouche de Saitou, et le sang jaillit à flot de sa gorge cisaillée. Il dégoulina sur sa gorge, sa poitrine dans une forte odeur de fer et de mort.
La besogne terminée, la main de Saitou se porta à sa gorge, et se redressa dans un dernier soubressaut de vie, pour tomber ventre à terre, visage dans la flaque de son propre sang.
Nul flash back, rien n'avait défilé devant les yeux de Saitou à la dernière seconde de sa vie, la nuit était tombée comme le rideau tombe à la fin d'une pièce de théâtre.

Fille N°25, morte.

Le militaire relâcha les cheveux mordorés de sa victime. Seul le silence de la mort avait pu briser le long cri qui avait accompagné la fuite de l'âme de Saitou. Une expiration fut elle le seul bruit émis par Connor, qui se sentait renaître. Il l'avait liquidé cette salope, il lui avait déchiré les veines de son couteau de fortune, qui avait lui montré qu'il était digne de son possesseur. C'était un matin rouge et sanglant, peu chanceux seraient les prochains visiteurs de l'usine. Le soldat essuya mécaniquement la lame du couteau sur les vêtements de la femme, emprunt à une sorte de torpeur heureuse, n'arrivant pas à se convaincre qu'il avait enfin réussi à accomplir ce pour qui il était venu au monde. Son père le lui avait dit, cela avait été son destin depuis toujours : venger sa famille. Dillon l'avait tenté, et il avait échoué. Son fils y parviendrait, il avait déjà commencé le travail. Il se donnait un premier palier de quatre japonais à tuer. Il connaissait la Loi du Talion : oeil pour oeil, dent pour dent. Une vie pour une vie. Et il avait perdu quatre membres de sa famille à cause des japonais, il y aurait donc quatre victimes :

" Cette bridée, je te l'offre Homer Tilden. " prononça Connor avec gravité en s'agenouillant et en faisant le signe de croix.

Homer Tilden était le frère d'Abraham, son arrière grand père. Le premier acte était terminé, le soldat se redressa. Il enroula le couteau dans son bout de caoutchouc, et le glissa entre la ceinture et sa jambe. Il passa devant le corps, lui jetant un nouveau regard, et monta quatre à quatre l'escalier de fer. Il se dirigea aussitôt vers la salle de détente, et commença à modifier son équipement. Tout d'abord il se nettoya les mains dans la baignoire, versant quantité d'huile de massage dessus, se passa le visage à l'eau également. Il sortit ensuite sa carte, et cocha les zones interdites. La sienne le serait bientôt, Connor n'avait donc pas à traîner. Il en profita pour l'examiner, sélectionnant du même coup san prochaine direction. Puis il ramassa le scotch qu'il avait laissé tomber à terre durant sa course poursuite avec la japonaise, et le rangea dans le sac, là où était sa place. Pour terminer, il comptait s'emparer de ce qui l'intéressait dans la pièce.

Le militaire s'avança vers le distributeur et l'observa sous tous les recoins, se demandant comment s'ouvrait cette machine. Il vit enfin un cadenas, vieux et rouillé, qui fermait la vitre, protégeant les boissons des mains dérobeuses. Il s'empara d'un club de golf, et tenta de faire levier avec, pour briser le verrou en deux, et ensuite pouvoir boire à son gré des boissons revitalisantes.

[ HJ : J'écris que Connor y parvient, car je ne savais vraiment pas quoi faire pour pouvoir prendre les boissons en restant logique. Si problème il y a, signale le moi Onee, et j'édite. ]

Enfin le cadenas explosa littéralement, sous l'assaut de la puissance des muscles de l'américain mis en oeuvre à travers le club de golf. Il jeta celui ci dans un coin, et ouvrit deux canettes qu'il but l'une après l'autre. Il n'était plus assoiffé, cela lui avait fait du bien. Il savait ne pas boire ni manger durant quelques temps, mais il ne disait pas non quand il trouvait de pareils trésors ! Il prit trois autres canettes qu'il rangea dans son sac, et laissa aller son regard sur la baignoire pour réfléchir. Une idée lui traversa alors l'esprit, une idée réalisable et qui pouvait toujours l'aider.

* Pas con Connor, on sait jamais ce que cela peut rapporter... *

Il se dirigea vers la baignoire, et vida ensuite trois flacons d'huile de massage. Il les rinça aussi bien qu'il pouvait, pour ultérieurement enfiler son sac sur le dos. Les flacons à la main, il sortit de la pièce, et saisit en passant un club de golf. Son sac commençait à peser, mais pas énormément non plus : il y avait certes beaucoup d'objets dedans, mais la plupart étaient petits et légers. Il dévala l'escalier, et s'arrêta devant le cadavre de la femme.

Son esprit pervers l'enjoignit de sortir son feutre, et de dessiner quelque chose sur le visage du cadavre. Il le rangea, et un ricanement gras sortit de ses lèvres.

Il se rendit à l'endroit où il avait posé l'huile grasse et épaisse, et avec, remplit les flacons d'huile de massage. Elles étaient à nouveau pleines d'huile, mais pas de la même sorte...

Il les lança dans son sac, et enfin, était fin prêt pour sortit de l'usine. Il n'avait plus rien à faire ici. Se dirigeant vers la fenêtre défoncée pour sortir, il prit sa boussole dans une main, et dans l'autre il avait un club de golf. L'homme surarmé prit la direction des champs, s'évanouissant une nouvelle fois dans l'île, en quête de sang.

Il ne fallait pas oublier Saitou. Sur son visage, en plein milieu de son front, était dessiné rapidement un Stars and Stripes, le drapeau américain.

[=>G06]

Andô revenait du monde féerique des songes, celui dans lequel il s’était plongé pendant quelques minutes qui avaient permises à son concurrent de tuer leur proie avant Andô. Lorsque Andô comprit que sa proie lui avait échappé, il enragea contre sa bêtise et pesta contre l’autre prédateur. Il se retourna vers la fenêtre et vit la silhouette de ce qui semblait être un homme s’enfuir du bâtiment. C’était dans l’ordre des choses, le règne animal était bien présent, la proie avait bien été vaincue par son prédateur.

Andô se redressa mais ne poursuis pas l’homme, il se dirigea vers la proie qu’il avait identifiée comme de sexe féminin. Andô monta lentement les marches quand soudain le bruit classique de quelqu’un marchant dans une flaque se fit entendre. Andô s’accroupit, mis son doigt dans ce liquide tiède. Il approcha son doigt de son nez, mais il ne sentait rien d’autre que l’odeur de la mort, le cadavre ne devait pas se trouver loin. Il porta son doigt à sa bouche et se délecta du sang de se pauvre agneau offert en sacrifice. Andô se redressa et vit le corps d’une jeune japonaise étendue sur le sol. Se corps ensanglanté au clair de lune était vraiment d’une beauté incomparable, le sang scintillait d’une rouge foncé magnifique. Andô se pencha sur le corps de la jeune demoiselle pour voir de quel façon celle-ci avait quitter ce monde.

*Une belle entaille au niveau de la carotide, monsieur est un connaisseur, c’est du beau travail.*

Andô approcha sa tête du coup de la jeune fille puis il lécha sa plaie.

*Hum, le sang est encore frais, c’est assez récent, voyons voir exactement cette plaie.*

Andô continua de lécher la plaie du mort, puis il finit d’essuyer la plaie avec la manche de la victime. L’entaille n’était pas parfaite, elle n’avait donc pas été faite par une lame conventionnelle mais plutôt par un couteau de fortune, n’importe quel matériau tranchant aurait fait l’affaire. Le regard de Andô se pausa ensuite sur la marque qu’elle avait sur le front, cela représentait le drapeau des Etats-Unis. Andô sourit en voyant que l’autre prédateur avait signé son œuvre, soudain une idée lui vint à l’esprit. Il enfonça son doigt dans la plaie béante qui saigna abondamment de plus bel, il décida un rectangle par-dessus celui du drapeau américain, puis il enfonça le manche de son nunchaku qui avait une forme ronde dans la plaie puis l’apposa au centre du rectangle de sang. Le drapeau du Japon était superposé à celui des Etats-Unis, c’était une déclaration de guerre, le combat des prédateurs allait avoir lieu.
*Monsieur l’américain, vous êtes un prédateur digne de devenir ma proie, nous verrons lequel de nous deux est le meilleur chasseur…*

Andô déposa un petit baiser sur la joue de la morte avant de se relever.

"A plus ma belle. Ne t’en fais pas, pour pas que tu te sentes seule, je te promet d’envoyer tes petits camarades te rejoindre en moins de trois jours. Et je te jure, que je te vengerai…oui, j’exprimerai ma suprématie sur le corps de se foutu ricain."

Andô éclata de rire…ce rire était sonore et inquiétant. Andô reparti sur ses traces se dirigea vers la fenêtre béante, passa par l’ouverture et se dirigea vers sa future proie.
Il observa sa carte et remarqua la présence d’un bois en zone E03, il pensa que c’était un bon endroit pour trouver de la chair fraîche et il se mit en marche.

[==>Zone E03]

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