Le retour à la spiritualité ?

L'atmosphère lourde devenait de plus en plus inquiétante et les bruits suspects qu'elles entendaient ne faisaient qu'augmenter la pression. Lorsque Misako fut prête à partir, L'adolescente passa devant elle afin de débroussailler le chemin à l'aide de la lame aiguisée de son épée.
Elles finirent par sortir de la forêt dense qui ne les gratifiaient plus de sa protection.
Il s'agissait de ne pas tarder, bien que l'obscurité les recouvrait de son manteau sombre, si un élève mal attentionné et bien armé les repérait, s'en était finit de leur petite escapade sur l'île de la terreur.

Si ton arme n'est pas ridicule, c'est le moment de la sortir.

Une dernière recommandation avant que Misu presse le pas, elle ne voulait pas se faire plomber si bêtement. Elle jetais de temps à autre, un coup d'oeil furtif sur sa camarade, pour être certaine qu'elle suive le rythme. Il ne fallait pas perdre a seule alliée.
La jeune fille avait un bon sens de l'orientation, étant une habituée des chasses aux trésors quand elle était plus jeune. une chance, dans un jeu tel que celui-ci.
La marche ne fut pas trop éprouvante, puisque Misu n'eut pas besoin d'énormément de temps pour se repérer grâce à la boussole. Au bout d'une trentaine de minutes, elles virent déjà s'élever le temple.
L'édifice avait gardé toute sa fraicheur, l'extérieur était en très bon état, la jeune fille espéra qu'il en était de même pour l'intérieur.
Elle ne prit pas, le soin d'effectuer le rituel avant d'entrer dans le temple, mais la situation s'y prêtait peu et elle trouvait ridicule de mettre sa peau en danger pour ne pas offusquer les dieux.

Attendant que Ota la rejoigne près de la porte du temple, elle passa son sac en bandoulière, pour que celui-ci la gène moins et protège quelques uns de ses organes vitaux. Puis tenant le pommeau de l'épée à deux mains -bien qu'elle nécessitait qu'une prise- elle pénétra dans le lieu sacré.
Elle progressait doucement, marchant à pas de loup, pour que ceux-ci fassent le moins de bruits possibles. Tout semblait calme et à sa place. Donc personne ne semblait être déjà passé par ici.
L'édifice s'étendait sur deux étages et les escaliers étaient praticables, Misu s'avança sur la première marche et reporta son attention sur sa suivante.

ça semble inhabité, mais on ferait mieux de regarder plus haut pour en être sûres. Ce serait dommage d'être prises en embuscade par manque de vigilence.
Tu m'accompagnes ? Ou tu préfères surveiller l'entrée ?
Si tu restes ici, approfondie les recherches, il pourrait y avoir des choses utiles. Et tant pis si nos actes sont profanateurs, il faut qu'on assure notre survie. Alors n'hésite pas à détruire si c'est nécessaire.

Misu pouvait paraître trop directives, avec ses mots qui sonnaient comme des ordres. Mais elle ne s'embêtait pas avec la politesse. Elle voulait vivre et sortir de ce jeu, c'était son unique but. Et elle disait ce qu'elle pensait être le mieux, tout en étant ouverte aux propositions de sa partenaire. Car il était évident, qu'elle n'avait pas plus de facilité que n'importe quel élève dans cette situation.

On peut se rendre intouchables, s'il n'y a personne et qu'on arrive à détruire le premier escalier. Nous n'aurions plus d'ennemis, mais pas d'alliés non plus.
Il va falloir sérieusement réfléchir à un moyen de sortie. Parce que ce serait dommage que nos petites têtes explosent toutes parce qu'il y a plusieurs survivants...

Misako adressa une prière muette aux divinités, piètre geste face à de vils ennemis armés, avant de suivre Mizu au sein du lieu sacré. Les ronces avaient laissés des accrocs sur les vêtements de la jeune fille. Aucune blessure ne l'avait atteinte, hormis celle qu'elle s'était faite dans la demeure de l'ermite. L'adolescente voulut bouger son bras, mais ce dernier restait lourd et douloureux, tirant sur ses muscles malmenés. Suivant les conseils de sa coéquipière, Misako sortit son poignard. L'objet, parfaitement équilibré, pouvait se révéler dangereux. Dans la précipitation, elle avait réussi à blesser Tatshua. Elle put discerner de fines gouttes de sang restées en suspens sur la lame. Horrifiée, la jeune fille mit l'objet contre sa cuisse, ne voulant pas voir cette vision macabre.

Les planches de bois craquaient sous les pas des deux jeunes filles, soulevant quelques fins nuages de poussière. Si une personne entrait dans les lieux, sa présence serait rapidement découverte. Un avantage si ells voulaient prendre l'individu en surprise. Misuzu donna les différentes directives, d'un ton calme, comme si jouer les meneuses était chose coutumière pour elle.

"Je vais surveiller l'entrée pour éviter toute intrusion. Fais tout de même attention. L'étâge n'est peut-être pas aussi bien conservé que le reste du bâtiment."

La jeune fille se glissa à côté de la porte, se mettant de côté de façon à ne pas être vue de l'extérieur, et d'avoir un champ de vision assez vaste pour apercevoir quelqu'un. Elle posa le sac à côté d'elle, il pourrait le gêner dans ses mouvements. Son bras lui faisait toujours aussi mal, elle le colla contre son corps, tandis que son poignard était toujours appliqué contre sa cuisse. Un fin rayon de lune fit scintiller la lame.

"Ne t'inquiète pas, je ne laisserais passer personne. Pour ce qui concerne le moyen de se protéger des assaillants, il faudra voir selon ce que tu trouveras à l'étâge."

Misu hocha la tête positivement et commença son ascension dans les escaliers. S’il y avait quelque un à l’étage, elle allait le débusquer et lui faire sa fête. Visage résigné, mains agrippées au pommeau avec fermeté puisque sa vie en dépendait. Elle avançait à pas feutré, bien que leur voix
auraient mit en alerte la potentielle présence des lieux. La tension noua un instant ses entrailles, laissant un frisson glacé parcourir son dos et l’adrénaline parcourir ses veines. Son cœur faisait des bons dans sa poitrine à mesure qu’elle se rapprochait de l’étage. Si une personne surgissait, elle en était sûre, elle aurait une attaque.
Mais ce n’était pas le moment de flancher, certainement pas, puisqu’elle devait assurer sa protection et celle de Misako.
Bien loin d’être une lâche et un brin trop téméraire, Misu s’avança sur le pallier du premier étage à la recherche d’âmes qui vivent, inspectant les moindres recoins. Dans la pénombre, elle distingua une statue à l’effigie du kami de la sagesse et de la longévité, Fukurokuju. Tout ce qui leur faisait apparemment défaut… Cela ne manqua pas d’afficher un petit sourire ironique sur les lèvres fines de la jeune fille. Elle continua d’inspecter, mais les temple shintoïste était connus pour leur simplicité, alors il ne servait à rien de trop traîner, surtout que Ota était pour l’instant seule au rez-de-chaussée. Assurée que personne ne se trouvait dans les parages, Misu alla rencontrer le deuxième escalier. Les marches étaient couvertes de poussières et ne semblaient pas en très bonne état, mais Misu était si légère, cela ne poserait certainement pas de problème. Elle posa le pied sur la première marche, puis l’autre, celles-ci grincèrent à chaque nouveau pas, arrachant une grimace à la jeune fille pour chaque bruit désagréable.
Lorsqu’il n’y avait plus que deux marches qui la séparaient de l’étage Tanako s’arrêta. Elle avait un très mauvais pressentiment, qui lui glaça le sang. La pièce vide qui ne semblait avoir aucune utilité fut passé sous les rayons de sa lampe sans qu’elle ne s’approche plus, aucune silhouette n’était visible et il n’était pas évident de se cacher dans un endroit pareil. Elle esquissa un nouveau pas et un bruissement de feuilles à l’extérieur suffit pour la mettre en fuite, ayant l’intime conviction que personne ne se trouvait là non plus.
Elle se dépêcha d’aller rejoindre Misako, quelques perles de sueurs sur son front et le cœur battant à tout rompre.

Tout à l’air OK. On devrait être tranquille. Mais il n’y a rien qui puisse nous aider. Si ce n’est ce miroir.

Misu désigna le grand miroir qui se trouvait dans la pièce de la pointe de sa lame.

Il faudrait le mettre en pièce et en récupérer certains morceaux qui pourraient nous servir d’arme au cas où on nous ôterait nos principale.
Il me faudrait aussi un morceau, je pense que si j’arrive à le pillé, je pourrais mélanger les petites particules de verre avec ma poudre de fond de teint. Comme ça, si quelque un arrive, un souffle en direction de son visage et paf ! [Ça fait des chocapic…] Le pauvre n’y voit plus rien. Mais je ne suis pas certaine que ça marche et je ne me désigne pas volontaire pour tester mes idées à la con.

Misu afficha un grand sourire, son calme était revenu, elle était plus ou moins en sûreté et sa confiance lui permettait de croire qu’elle aurait le temps d’échafauder un plan en cas d’attaque. Elle posa un instant son épée à ses pieds et se rapprocha de Ota, passant ses bras autour de sa taille pour l’étreindre.

Je voulais te dire merci.

Le câlin fut bref et Misuzu s’approchait déjà de son épée pour la prendre en main, avant de s’asseoir dans un coin de la pièce, fuyant le regard de Ota qui ne devait certainement pas comprendre la raison de ce soudain rapprochement.
D’ailleurs pourquoi lui disait-elle merci ? Tanako n’en était pas vraiment sûre, peut-être parce qu’une présence non hostile la rassurait, peut-être parce que Misako n’avait pas essayer de la trucider et qu’elle ne semblait pas vouloir participer à BR, peut-être parce que la jeune fille ne lui faisait aucun reproche alors que Misu n’était certainement pas la personne la plus sympathique de la classe.

Le vent faible faisait bruisser les branches des arbres environnants, devenant tour à tour sifflement ou grondement d'orage. Petite, Misako se roulait en boule dans ses draps lorsque la nuit pointait son nez, attendant inexorablement que le sommeil la prenne ou que la peur rebrousse chemin. Maintenant adolescente, elle ne considérait plus la nuit comme un ennemi jusqu'à aujourd'hui. N'importe qui pouvait se dissimuller dans les replis protecteurs de l'ombre. L'adolescente alluma sa lampe, promenant le fuseau sur le sol de terre battue marqué par leurs traces de pas et quelque herbes folles poussant sans vergogne. Un rongeur, sûrement un rat, se dressa dans le halo de lumière, ses prunelles noires fixées sur la demoiselle. Misako retint un soupir de satisfaction; mieux valait un rat qu'un élève détraqué ou un tueur sanguinaire.
La jeune fille esquissa un geste envers l'animal. Avoir un compagnon auprès de soi lui empêcherait peut-être de sombrer à nouveau dans la peur. Le rongeur s'avança docilement vers Misako, intrigué par cet être qui venait empiéter sur son territoire. Le bruit de marches craquant sous le poids de Misuzu le fit immédiattement décamper.
L'adolescente esquissa une mine déconfite. Les animaux avaient toujours été ses seuls compagnons. Celui-ci aurait pu devenir un compagnon d'infortune. Baissant le faisceau de la lampe sur le sol pour ne pas éblouir Misuzu, elle l'écouta faire son rapport de l'inspection de l'étâge. Misuzu en profita pour exposer une idée qui lui parut intéressante. De son côté, elle n'avait pas encore réfléchi à quoi que ce soit.

"Dès que possible, il faudra inspecter les alentours du temple. Avec un peu de chance, on trouvera des objets utiles; même si je suis loin de penser que ce soit le cas."

La chose était peu probable, toutefois la jeune fille ne voulait pas jouer les fardeaux en restant sans rien faire. Même si ces idées étaient pitoyables, Misako cherchait à participer à la survie de leur groupe, ou plutot duo. L'adolescente fut étonnée lorsque que Misuzu se serra contre elle en la remerciant. La remerciant pour quoi ? De ne pas l'avoir tué ? D'être restée avec elle pour survivre ? Plusieurs raisons pouvaient être avancées; Misako ne savait quoi en penser.
Rendu nerveuse par ce jeu sanglant, elle sillona le rez-de-chaussée de long en large, veillant à inspecter le moindre recoin, à la recherche du moindre objet utile à leur survie.

[E03]

Won et Kaoru étaient en train de marcher tranquillement, sans se presser ni trop tarder, ils avaient adoptés un rythme de promenade matinale tout à fait idéale pour perdre du poids ! Won écartait les branches avec dédain, il apercevait d'ici le haut d'un temple japonais sans doute, un truc inutile mais qui devait sûrement abriter plusieurs personnes, pourvu qu'ils ne tombent pas sur des psychopates... peut-être Ran était-elle ici...
C'est à ce moment là qu'il entendit sa montre faire "tilit", ca signifiait qu'une autre heure venait de prendre fin, il était 8h, la première zone interdite venait de se déclencher, pourvu qu'il ne restait personne d'important dedans... Il attendrait le prochain rapport pour se faire un sang d'encre...

Il se tourna vers Kaoru, silencieuse et lanca :

"On est arrivés... tiens toi sur tes gardes."

Il ne voulait pas dire par là qu'il fallait sortir les armes, non se serait comme une déclaration de guerre, mais plutôt qu'il fallait fraterniser avec l'ennemi tout en restant méfiant le temps d'étudier le plus profond comportement naturel.
Il s'avance près de l'entrée, sur la terre molle, il restait encore plusieurs traces de pas... Deux personnes différentes, peut-être plus... il posa son sac et s'arrêta. Il ne voulait pas entrer sans permission si c'était pour se faire plomber, alors il mit ses mains en écho et cria sans hurler :

"Y'a quelqu'un ?? C'est Won et Kaoru ! On cherche un endroit pour se reposer et pour manger un peu... On n'a aucune intention meurtrière..."

Il attendit doucement, il était évident que quelqu'un était encore ici, il n'y avait que des traces de pas "allées", sauf si bien sûr il y avait une autre sortie...

"Y'a quelqu'un ?? C'est Won et Kaoru ! On cherche un endroit pour se reposer et pour manger un peu... On n'a aucune intention meurtrière..."

Misako sursauta, surprise par le son de cette voix qui troublait le silence nocturne et semblait s'amplifier de plus en plus. La jeune fille serra la lampe de poche qu'elle tenait toujours à la main. Etait-ce un piège tendu par l'un des participants afin de pouvoir les tuer sans vergogne ? Mais le nom de Kaoru Myazaki avait été prononcé, apportant un regain d'espoir. La jeune fille n'était donc pas morte, tuée par Tatshua. Misako se rappella les règles du "jeu" : un rapport serait fait pour annoncer le décompte des victimes. Si Kaoru ou qui que ce soit d'autre était mort, elle aurait été tenue au courant. A moins que l'heure du rapport ne soit pas encore arrivé. Misako n'avait aucune idée du temps passé depuis le début du massacre. Elle savait juste qu'elle avait passé la nuit dans le temple, allongée à même le sol, tenant la lampe comme une arme potentielle.

Le corps courbaturé par son sommeil agité et la dureté du plancher, la jeune fille chercha à se lever le plus discrètement possible. Toutefois, sa compagne s'était elle-aussi éveillée suita à l'appel de l'inconnu. Ou plutot de celui qui se prétendait être Won. Misako plaça un doigt sur ses lèvres, avant de chuchoter à l'oreille de Misuzu.

"Je vais voir qui c'est... Si jamais çà tourne mal, cache-toi à l'étâge. Il ne saura pas ainsi qu'une autre personne est présente ici."

Tentant de calmer les battements de son coeur, Misako glissa la main dans son sac, extirpant le poignard qu'elle avait caché durant son sommeil. Ses doigts serrèrent fermement le manche de bois, tandis qu'elle avançait prudemment vers l'entrée. Se collant contre le pan de bois, elle risqua un oeil furtif au-dehors. A plusieurs pas du temple, deux silhouettes se détachaient, toutes deux portant encore l'uniforme du lycée. Jetant un dernier regard à Misuzu, la jeune fille s'engagea au-dehors, cachant l'arme dans son dos en cas de problème. Il valait mieux éviter tout risque. Faisant quelques pas, elle héla le groupe de loin.

"Si vous tentez quoi que ce soit, j'ai de quoi me défendre. Je viens en tant qu'amie !"

Misako trouva ses paroles pitoyables; elle n'avait jamais été une grande oratrice. Au fur et à mesure de son avancée, elle discernait de mieux en mieux les silhouettes qui se tenaient devant elle. A la vue de Myazaki, un soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres. Elle était vivante ! La jeune fille se serait bien élancée vers sa compagne d'infortune, si elle n'avait pas quelques doutes sur le garçon qui l'accompagnait. Won Bin... Elle ne savait guère de choses sur lui, n'ayant jamais véritablement converser avec lui. Toutefois, si Kaoru était avec lui, celà signifiait certainement qu'elle pouvait lui faire confiance.

La marche avait ete quelques peu longue , mais le levé du soleil amené un air pur et une un paysage magnifique à Kaoru. Bien sur , elle et won étaient encerclés par des zones interdites mais qui aurait pu le dire , si ils ne le savaient pas ?
La végetation était magnifique et l'atmosphère si tranquille , que personne n'aurait pu croire qu'un jeu tel que celui ci pouvait se dérouler dans ces lieu.....

kaoru suivai Won esperant tout de même avoir fait un bon choix en se joignant à lui et ne pas se faire tuée au premier instant d'inattention , surtout que connaissant son arme....elle aurait du mal à se défendre....
Mais il fallait confiance aux autres , oui personne dans cette classe ne souhaiterez s'entretuez , elle en été sure.
Quand la montre de Won bippa , le sang de Kaoru s'arreta pour un instant , une zone venait d'être interdite , et peut etre que quelqu'un...

*Non , personne n'est mort , ce n'est pas possible , je suis sur que personne n'est encore mort !*

Perdu dans ses pesnées , Kaoru n'avait pas remarquée l'arrivé au temple , et sortie de son état pensif en entendu Won crier vers le temple qui ils étaient et qu'ils arrivaient....
C'était une bonne idée , mais si quelqu'un de mauvais été dedans ou dans les alentours....ils seraient fait comme des rats....

Aprés un moment , une silhouette sorti du temple criant à leur encontre...

"Si vous tentez quoi que ce soit, j'ai de quoi me défendre. Je viens en tant qu'amie !"

Kaoru regarda un instant la personne s'approcher , c'était une fille selon la voix qu'elle avait entendu mais qui ?

Au fur et à mesure qu'elle s'avançait vers eux , Kaoru reconnut finallement Misako , oui c'était misako , quelle joie de la retrouver vivante...

-" Misako-chan , c'est moi Kaoru !"

Elle faisait de grands signe de la main , et arboré un de ses plus beaux sourires...

-" Je suis avec Won , il est gentil , il me protège à la place de Tatsuha...."