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 Un blanc chez les jaunes.

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Connor Tilden
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Connor Tilden


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MessageSujet: Un blanc chez les jaunes.   Un blanc chez les jaunes. EmptyDim 21 Mai - 18:36

* Pfiooooooooooouuuuuuuuuuuu................ BOUUUUUM !!!!!! Pfiooooooooooouuuuuuuuuuuu................ BOUUUUUM !!!!!! Les avions pleuvent. Ils s'écrasent. Des Feux, des fumées, partout. L'homme court, il court. BOOOOOUUUM ! Un avion s'est écrasé sur le pont, à seulement quelques mètres de lui. Le bombardier américain Dauntress qui se trouvait être la cible explose à son tour. Les flammes entourent l'homme. Il est piégé, il sait qu'il va mourir. Il sort son médaillon, l'ouvre, révélant ainsi le visage de son aimée. Des larmes coulent, il sait qu'il ne la reverra jamais. Les flammes commencent à l'engloutir. Un cri s'élève. Le lendemain, on retrouve son matricule. Il se nommait Abraham Tilden. *

Connor se réveilla en sursaut. Il se releva sur son siège, en alerte, et se retrouva en face de rangées et rangées de sièges. Il était toujours dans l'avion, dans le silencieux et calme engin. Il était rassuré, mais il ne dormirait plus maintenant. Il savait que bientôt on lui enfilerait une cagoule, lui cachant tout spectacle de l'aérodrome, et qu'on conduirait son escorte et lui dans un petit immeuble d'un quartier paumé de Tokyo, d'où un hélico partirait pour le mener à l'île où se déroulait le Battle. Cela l'exaspérait, il ne comprenait pas pourquoi on prenait tant de précautions. De toutes façons, même si un japonais le voyait et que ce même japonais se révéle être l'un des membres du Battle, quelle importance ???? Il fallait encore qu'il se rappele de son visage. Il soupira, se disant que la cagoule lui serait aussi destinée : on ne voulait pas qu'il s'énerve pendant le voyage, qu'il veuille détruire chaque bridé qu'il verrait.

Mais ce n'était pas une bête ! Connor savait bien qu'il pourrait à loisirs faucher les vies des asiatiques pendant le jeu, il ne gâcherait donc pas tout en se ruant contre ceux qu'il verrait à Tokyo. Enfin, la question ne se posait pas, puisqu'il n'avait pas le choix : il porterait le masque. Mais le soldat se jurait intérieurement qu'il montrerait à ses supérieurs qu'il pouvait faire du bon boulot, qu'il était digne de leurs espérances. Car il s'agissait de cela, tout simplement :

Faire du bon Boulot.

Quelques minutes s'écoulèrent encore, pendant lesquelles il se consacra à le lecture. Il parcourait assiduemment un ouvrage sur les horreurs commises par les japonais pendant la guerre, et repensa encore à son arrière grand père, Abraham. C'était lui qu'il voyait dans ses rêves, il assistait à sa mort... Cette mort si pitoyable... Si lâcheusement perpétrée par ces criminels. Là où beaucoup voyaient du courage, Connor ne voyait que folie, qu'haine, que jalousie de ces bêtes pour ceux qui se révèleraient être leurs maîtres. Il regrettait qu'il y ait eu Hiroshima et Nagasaki, il aurait préféré que cela soit : Tokyo et Kyoto. Là, on aurait jamais eu plus aucuns problèmes avec les japonais.

Le pilote annonça alors qu'on allait se poser, et Connor attacha sa ceinture. L'avion attérit en douceur, et quelques instant après, des militaires américains en civiles vinrent le chercher, lui enfoncer solidement une cagoule sur la tête, lui broyer les poignets entre des menottes douloureuses en lui répétant douceureusement :


" Ne t'énerves pas Tilden. Calme, Calme. "

Comme si à nouveau c'était une bête. Il soupira intérieurement, et il sentit qu'on le conduisait hors de l'avion. Il ne se vit donc pas pénétrer dans une Land Rover noire, escortée par deux autres de ces voitures. Le convoi fut amenée dans un quartier sordide de Tokyo... L'île de la Drogue qu'on le nommait. C'était pour cela que Connor avait une cagoule. Ici se trouvaient la pire racaille et les pires fous que la ville connaissait, ainsi que les gens les plus laids et les plus pauvres. S'il les voyait, il risquait de devenir fou, et d'essayer d'éliminer ces êtres. Du moins, de l'avis de ses supérieurs. Mais en réalité, l'on ne pouvait savoir s'il le ferait ou non. Tout le monde s'écarta comme il se devait du passage des voitures, et le seul homme qui osa s'interposer pour essayer de refourguer des montres volées fut abattue d'une balle en pleine tête par un jeune américain fougueux et impatient. Après, ils ne recroisèrent plus aucun gêneur. Un immeuble plutôt luxueux les attendait, déja occupé par une unité de la CIA qui y avait établi un QG. Ils descendirent à cet hôtel 3 étoiles, firent asseoir Connor dans un couloir quelques minutes, puis on l'invita à monter sur le toit de l'immeuble, où un grand hélicoptère de combat attendait, prêts à décoller.

Ce qui fut fait rapidement, Connor toujours encagoulé. Quelques heures plus tard, il sentit l'hélico attérir, et on l'emmena encore dans une série de couloirs. Enfin, on mena Connor dans une chambre aux fenêtres quadrillée de barreaux, et à la porte que l'on pouvait solidement verrouiller à l'aide d'un verrou. De fabrication américaine, cela s'entend. Connor put enfin voir, car on lui retira sa cagoule, ainsi que ses menottes. Puis on l'enferma, lui disant que le lieutenant qui supervisait la mission viendrait bientôt lui faire un briefing. Il soupira, et se coucha sur le lit en attendant, caressant son crâne lisse de sa main droite.


Dernière édition par le Sam 19 Aoû - 20:27, édité 1 fois
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Srgt Mike Rooserd
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MessageSujet: Re: Un blanc chez les jaunes.   Un blanc chez les jaunes. EmptyDim 28 Mai - 14:09

"Connor Tilden est arrivé a destination Sergent."

Le jeune américain qui venait de faire son rapport transpirait a grosses gouttes, il ne faisait pourtant pas très chaud au Japon, un 17 juillet assez banal mais peut-être éprouvait-il une sorte de stress, une pression de se retrouver ici, pour cette mission, ou alors c'était simplement le sergent qui le faisait pisser dans son uniforme...
Le Sergent Mike Rooserd se retourna, visage cagoulé, 24h sur 24h, il n'avait pas le choix, il avait été brulé sauvagement par un gaz qui avait explosé au bon moment durant une autre mission en Irak, mais le problème n'était pas là... Connor était là... Le sergent tenait son dossier a bout de bras, il était coriace en effet, mais serait-il vraiment a la hauteur ?

"Bien, vous pouvez disposer..."

Le jeune américain ne demanda pas son reste... Sergent Rooserd passa sa main sur sa barbe sous la cagoule, geste intule mais machinal... Puis il prit son élan et partit vers la "chambre" où était confiné Connor...
il entra sans frapper, la porte était bien gardée. Connor était allongé calmement, plongé dans ses pensées... Normalement il aurait dû se lever a l'arrivée du Sergent mais Mike n'en avait rien a cirer de ces marques de respect, il voulait de l'action... Il se dirigea vers la fenêtre...

"Soldat Connor... je pense que vous savez principalement la raison de présence ici... La domination des américains est importante et il ne faut pas que nous perdions la face devant des pays émergents tels que le Japon ou la Chine vous comprenez ? Se serait une réelle victoire pour votre pays tout entier si vous réussissiez cette mission..."

Il s'arrêta un instant, faisant claquer le talon de ses chaussures sur le sol :

"Je connais votre passé, je pense que vous avez la motivation nécessaire mais je ne suis pas là pour vous lécher les bottes, voila comment ca va se passer..."

Il donna un coup de pied dans une boite en carton qui trainait par la pour poser des documents dessus, une carte et des papiers, des lettres, des missives, des ordres, bref...

"C'est sur cette île que vous serez, les renseignements sont confidentiels, seul le gouvernement japonais les connait mais nous avons notre propre filon. Bref l'île fait 10km de circonférence, je vous laisse cette carte pour que vous puissiez prendre connaissance du terrain avant d'agir...

Vous allez rester ici jusqu'a demain soir. La classe part demain matin, je vous ferais arriver après coup, une fois que tout le monde sera là pour que les gens ne vous oublient pas et que votre personnalité soit tout de suite cerné. Je resterais avec vous jusqu'a ce que vous sortiez de l'école, le QG. Vous ne serez décagoulé qu'une fois sortie de là. Pour les informations du jeu, une K7 sera passée pour les élèves, vous n'aurez qu'a écouter..."


Son ton était monocorde mais franc et direct...

'"Des questions soldat ?"
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Connor Tilden
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MessageSujet: Re: Un blanc chez les jaunes.   Un blanc chez les jaunes. EmptyDim 28 Mai - 22:29

Rooserd ne prêta aucune attention au salut martial et impeccable de Tilden... Sans doute que ce vieux renard de la guerre en avait assez de toutes ses formalités inutiles. Connor connaissait le sergent aprés avoir rapidement lu ses états de service, acte qui lui était normalement interdit, mais Connor faisait peu de cas de ce genre de règlements. Il l'aimait bien, car pour lui, Rooserd représentait bien le vrai soldat, celui qui se battait pour son pays, qui souffrait pour lui, qui mourrait pour lui. Sa cagoule faisait de lui quelqu'un de spécial, un symbole; oui, un vrai symbole.

Il rabattit sa main, reprit une attitude naturelle, voyant que sa position si droite n'était pas obligatoire avec l'officier, et répondit tout de go :


" Je comprends Sergent. Ces hommes ne méritent pas de pouvoir un jour se permettre de se comparer à nous. Je ferais tout ce que je pourrais pour empêcher que cela arrive un jour. "

Puis il se plaça à la droite du sergent, pour pouvoir étudier la carte tendue devant lui. Elle représentait une île plus ou moins grande, avec de la végétation, des bâtiments et quelques annotations. Connor souriait légèrement : il aurait un avantage sur les écoliers. Les pauvres... il se demandait déja quelle serait leur expression lorsqu'ils le verraient entrer dans la salle principale. De la peur ? Du doute ? De l'inquiétude ? De la folie pure ? Ou tout simplement une incompréhension ? Plutôt cela, pensait il. Ces jeunes gens ne feraient sans doute pas la correlation entre sa présence et le fait qu'il soit américain. Ces imbéciles mal éduqués ne comprendraient pas. Oh qu'il savourerait tout cela. Leurs cris perdus lorsqu'ils se rendraient compte de la trahison de leur professeur. Mais la jouissance n'atteindrait son paroxysme qu'aprés... Lors du jeu... Ceci, ce n'était que les préliminaires.

" Aucune question, Sergent. Je sais ce que j'ai à faire. J'espère juste ne pas tomber sur une arme trop minable, même si je sais que je m'en sortirai... bien entendu . "

Connor avait confiance en ses aptitudes. De plus, il était animé d'une haine que les autres ne disposaient, un carburant inépuisable et gratuit. Enfin gratuit pour lui, car les autres le paieraient cher. Néanmoins, tomber sur un bon vieux fusil M-16 l'amuserait. Il adorait faire des trous avec ce jouet.

" Ha si, j'ai une faveur à vous demander Sergent. Si j'échoue, vous pourrez vous occuper à détruire cette île pierre par pierre en message d'adieux ? "fit Connor sur le ton de la plaisanterie, un sourire suffisant aux lèvres.
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MessageSujet: Re: Un blanc chez les jaunes.   Un blanc chez les jaunes. EmptyJeu 1 Juin - 1:03

Le soldat Connor bien que très habile ne faisait pas encore partie de ceux qui resteraient dans l'histoire, il avait du respect envers le général Rooserd mais cette mission allait vraiment changer sa vie... C'était sûr...
Son regard brilla quand il eut la carte sous les yeux et c'est à ce moment là que le sergent cru voir en lui enfin une lueur d'espoir pour faire taire le Japon et les pays asiatiques quant au partage du pouvoir de controler le monde avec les Américains, aucun pays ne valait l'Amérique... aucun.

"Bien... sachez que même si vous tombez sur une arme minable, c'est un jeu. Vous devrez faire avec les moyens du bord. Pour ne pas envenimer les choses, je ne suis pas autorisé à vous fournir une autre arme que celle qu'il y aura dans votre sac, alors faite preuve d'imagination et vous saurez vous en sortir..."

Il laissait du suspens... C'était plus excitant... Le sergent n'avait pas montré tous les papiers dont il disposait parce qu'il avait la liste des élèves qui combattront contre lui mais ça c'était un sujet trop sensible pour le lui soumettre, il verrait bien en temps voulu...
Quand le Soldat Connor crut bon de faire de l'humour, le sergent sentit de la fumée lui sortir des oreilles et se retourna vers lui brutalement, il le poussa contre le mur, ne le craignant pas une seconde et grogna :

"Ne jouez pas avec moi... Vous n'échouerez pas soldat... Si jamais vous me décevez, je viendrais moi-même sur cette île pour vous descendre..."

Il relâcha son étreinte quand il sentit que le message était passé... Sa dernière phrase méritait explications :

"Je serais sur l'île pendant toute la durée du jeu, je serais dans les locaux de l'école avec leur professeur... d'après ce que j'ai pu entendre, il est amical, il aime bien ces élèves, alors je serais là pour lui rappeler sa mission... Au pire je le tuerais et je dirais que c'était un accident..."

Ses yeux brillèrent de la même folie qui avait illuminé ceux de Connor quelques instants auparavant... Puis il reprit les papiers qui n'intéressaient pas le soldat et se dirigea vers la porte :

"Puisque vous n'avez pas d'autres questions, je pense que je vais aller rejoindre mes quartiers et préparer au mieux votre arrivée la-bas... Si vous avez besoin de renseignements, vous n'aurez qu'a m'appeler avec le téléphone dont vous disposez la-bas... C'est un terminal sécurisé qui n'est relié qu'a mon poste de travail... Bonne chance."

Et il claqua la porte
...
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Connor Tilden
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MessageSujet: Re: Un blanc chez les jaunes.   Un blanc chez les jaunes. EmptyJeu 1 Juin - 23:23

Jamais il ne lui aurait demandé une arme. C'était contraire à son éthique. Et puis, Connor n'avait pas besoin de cela, bien entendu. Il les tuerait tous un par un, tête par tête. S'il le pouvait, il s'arrangerait pour les mutiler, les détruire physiquement et mentalement. S'il le pouvait seulement, car son but restait et resterait les éliminer le plus efficacement possible. Comme un ouvrier travaille à la chaîne, il animerait les rouages de la Mort grâce à de nouvelles âmes toutes fraîches, nouvelles pièces composantes et nourrissantes de la Faucheuse. Ces âmes seraient toutes bridées.

Il secoua son crâne énergiquement, pour ne pas trop se perdre dans ses idées saugrenues et nuageuses et se vit soudain plaqué contre le mur, les yeux de Rooserd brillant à travers les minces fentes de sa cagoule à seulement quelques centimètres de son propre visage. Il n'avait même pas senti la douleur, perdu qu'il était dans ses pensées avides de sang, et se demanda s'il n'était pas réellement cinglé, comme tout le monde le disait... Une haleine fortement emplie de tabac froid lui pénétra les narines, et il eut un imperceptible sursaut de dégoût : il n'aimait pas la fumée de cigarette. Jamais Connor n'avait essayé, et jamais il n'essayerait, considérant qu'un vrai américain n'avait pas à s'abaisser à devenir l'esclave d'un simple tube contenant goudron, produits chimiques et autres...

Son admiration pour son supérieur baissa légérement.

" Je n'échouerai pas. " laissa t'il échapper d'entre ses dents. Il tremblait de fureur à présent. Même un homme comme Rooserd n'avait pas le droit de se permettre ces paroles ! PERSONNE N'EN AVAIT LE DROIT !

Ce fut heureux que Rooserd le relâche à ce moment, car Tilden sentit que son cerveau se faisait envahir par des pensées criminelles interdites. Il partit s'asseoir sur le lit en attendant que le Sergent finisse son briefing, mais ne l'écoutait pas vraiment, plutôt préoccupé qu'il était par le broiement d'une barre du lit. Il sentit le rouge de ses joues repasser à sa couleur normale, son coeur battre à nouveau à un rythme régulier et habituel, et quand l'autre sortit, il était lui même. Il poussa un long soupir, et s'approcha du petit carton pour étudier la carte que Rooserd avait laissé. Voila qu'il allait commencer à fomenter des plans.
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MessageSujet: Re: Un blanc chez les jaunes.   Un blanc chez les jaunes. EmptyJeu 17 Aoû - 22:33

Le sergent avait rejoint ses quartiers depuis de nombreuses heures maintenant, la nuit était passée, assez courte pour lui mais peu importe il ne dormait plus, et surtout pas pendant une mission, se serait faiblir et se rendre à l'évidence qu'il pouvait succomber a tout moment, alors il mettait un point d'honneur à ne pas dormir... cependant il n'était pas contre le fait de voir ses soldats dormir. C'était une peau de vache certes mais il n'était pas inhumain et il préférait qu'ils soient en forme et ne fassent pas d'erreur que l'inverse...
Il avait fait les 100 pas toute la nuit devant l'ordinateur et le terminal qui reliait son téléphone à celui de Connor, attendant peut-être une nouvelle de dernière minute, ou des demande d'explication supplémentaires de la part de Connor, histoire de parler un peu et aussi de ressentir une fierté à être le "mentor" de celui qui serait bientôt considéré comme le "tueur de jaunes" par tous les journaux mondiaux... mais tout était resté silencieux... sa cagoule était posée proprement sur une des banquettes, il était le seul homme sans compter le médecin à s'être vu à visage découvert et franchement il s'en serait bien passé, mais une blessure de guerre doit être une fierté...

De nombreux papiers jonchaient le sol, les rapports des missions précédentes, le déroulement de celle-ci même s'il la connaissait par coeur, et surtout un talkie walkie qui lui indiquait ce qu'il se passait a la minute près en ce moment dans l'école où il devait emmené le Soldat Connor. Les élèves avaient prit le bus ce matin, se sont ensuite réveillé dans cette salle, là le professeur venait d'arriver, et normalement un des soldats avaient dû être repêcher pour venir lui dire d'amener Connor... Il n'étaient pas dans le batiment et devraient ensuite ramener toutes ses affaires dans les quartiers souterrains de la zone D06 de la carte mais ce n'était que des broutilles...

"Sergent Rooserd, le professeur Kenji m'a donné ordre de vous dire d'amener Connor dès que possible."

Le sergent fut tiré de sa rêverie et regarda le soldat avec un regard d'assassin parce qu'il n'avait pas eu la politesse de frapper et donc il voyait son visage à nu... Mike se rapprocha de lui et avec un cigare mexicain en bouche, il murmura :

"Crois-tu à l'enfer mon petit ?"

Le soldat ne sillait pas mais il n'avait pas l'air très heureux ni à l'aise de se retrouver face à de la chair brûlée de si bon début de soirée... Il répondit avec toute la franchise d'un entrainé des camps militaires :

"Non sergent, pour moi ce ne sont que des croyances pour les âmes faibles..."

Le sergent lâcha une bouffée de son cigare nauséabond et haussa un sourcil qui fut là jadis... Il regarda autour de lui, main derrière le dos et avec un sourire mesquin du côté droit de sa bouche rétorqua :

"Crois-moi que si tu oses revenir me voir sans frapper avant d'entrer, tu changeras d'avis..."

Même si c'était une menace ouverte, la discussion était close et le sergent avait déja oublié ces vieilles rancoeurs de jeunes gradés. Il remit sa cagoule en place et fit un léger signe de tête pour indiquer qu'il avait capté le message et que le soldat pouvait donc disposer, ce qu'il fit courageux jusqu'au bout...
Connor donna un gros coup de pied dans un des sacs de couchage à ses pieds pour réveiller ses soldats dans un :

"Debouts tas de chiens galeux, la mission commence...", et il sortit de la salle, pour se diriger vers la chambre de Connor... les soldats la-bas ne dormaient pas et heureusement pour eux. Le sergent rentra de nouveau et sans même regarder s'il était réveillé ou pas, il balanca une cagoule sur le lit et dit, froid comme la mort :

"C'est l'heure..."
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Connor Tilden
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MessageSujet: Re: Un blanc chez les jaunes.   Un blanc chez les jaunes. EmptySam 19 Aoû - 15:33

Une autre personne que Connor aurait eu en effet du mal à dormir. Après tout, la pensée que dans à peine trois jours un massacre serait terminé, et qu'on y aurait participé, sans savoir si l'on allait finir en vie ou non, en entier ou en morceaux, pouvait grandement troubler l'esprit de la plupart des gens normaux. C'était l'une des raisons d'ailleurs qui expliquait que, sitôt les élèves arrivés sur l'île, ils s'y battaient le jour même, et ne prenaient pas de repos. Car s'ils en prenaient un en ayant la connaissance du jeu auquel ils allaient participer, ils ne pourraient dormir, et ne seraient pas en forme pour se détruire mutuellement. Ce serait un spectacle peu digne d'intérêt, somme toute. Connor se disait même que l'on pouvait comparer ce fait à ce qui se passait dans les abattoirs. Les cochons, ou les boeufs, dans les abattoirs, se transformaient en de la mauvaise viande quand ils comprennaient qu'ils allaient être métamorphosés en steacks, saucisses et autres. Donc, on leur injectait des produits pour les calmer, les détendre. Comme l'on faisait ici : dans le bus, les élèves étaient endormis grâce à un gaz.

Les élèves étaient alors le troupeau, la presque-viande. Lui, qu'était il ? Un sourire illumina ses traits, quand il comprit. Le boucher. Voilà ce qu'était son travail. Comme le boucher, il n'avait eu aucune difficulté à trouver le sommeil profond dont il avait besoin pour être à 100 % de ses capacités, songeant sans stress au boulot qu'il allait accomplir le lendemain. Après tout, pour Connor c'était juste un emploi comme un autre : il allait combattre les japonais, et en massacrer par brassées, rien donc de bien frustrant là dedans, puisqu'il avait été, toute sa vie, formé en ce but.

Ce fut donc dans une parfaite forme, dans un état finalement bien plus enthousiaste que Rooserd, qu'il se leva presque aussitôt après avoir senti la cagoule lui effleurer le visage. Il la prit dans ses mains, mais ne l'enfila pas. Il se tourna vers le Sergent, se mit au garde à vous, puis demanda d'un ton atone :

" Demande permission de me laver un peu, Sergent. "

Il l'eut sans problème, car Rooserd le connaissant, savait qu'il ne prendrait que peu de temps. Efficacité un jour, efficacité toujours : voilà ce que Connor retiendrait de l'armée s'il n'avait un jour qu'à retenir une seule chose. Il alla donc au petit évier qui occupait un coin de la chambre, et ne fit rouler que la manette d'eau froide, qu'il fit couler jusqu'à ce qu'elle soit glacée. Chaque matin depuis bien longtemps, Connor commençait sa matinée par cela. Une rasade d'eau glacée sur le visage. Le réveil de ses sens en était d'autant plus rapide, et la légère brûlure provoquée par cette eau mordante lui rappelait que la vie n'était d'abord que douleur, avant d'être belle. Il se frotta le visage énergiquement avec le savon, le passant même sur son crâne rasé. Puis il fit tourner la manette d'eau chaude, fermant celle d'eau froide, et une eau bouillante lui rongea la peau, commençant par le haut du crâne qu'il avait placé sous le robinet. Sa peau devint rapidement rouge, et il put résister encore quelques secondes avant de retirer sa tête de sous ce magma potable.

Son visage était rouge oui, mais personne ne se moquerait de lui. Les soldats en avaient peur, ils le craignaient. Et ne le respectaient que plus. Il enfila son T-shirt, et sa veste aux multiples et pratiques poches, extérieurs et intérieurs, et enfin son pantalon. Ses rangers renforcées et cloutées furent rapidement chaussées, les lacets bien serrés, comme Connor les aimait. Qu'elles lui rongent les molets ! Pas trop non plus, il ne fallait pas qu'il y ait rupture de sang... ce serait peu pratique.

Enfin, il semblait prêt. Il enfila sa cagoule, prit aussi une paire de gants de cuir, et se dirigea vers Rooserd, attendant d'être escorté devant le troupeau de moutons qui tremblerait devant le loup qui allait arriver. En quelques instants, les autres militaires qui le conduiraient à la salle furent prêts aussi. Leur regard était alarmé et nerveux, comme s'ils étaient sur le pied de guerre. Il était vrai que les relations entre le Japon et les Etats Unis s'étaient énormément dégradées depuis quelques années, et le fait d'être ici, dans une base remplie de soldats nippons, devaient les inquiéter au plus haut point - malgré le fait qu'ils étaient des militaires d'élite.

Connor se plaça au centre du cortège, Rooserd à sa droite, qui se mit en place aussitôt. Durant les quelques minutes qui allaient précéder son entrée, Connor posa les quelques dernières questions qu'il avait :

" Je sais que vous avez étudié les fiches des élèves que je devrais affronter. Y en a t'il que je dois craindre plus que d'autres ? Après tout, mon entrée fera comprendre à beaucoup que moi même je suis à craindre. Ce ne serait que justice que je le sache. "

Il savait que sa question était à la limite du " fair play " mais il avait en réalité un but plus précis avec cette question : voir la réaction du Sergent. Voulait il vraiment voir les Etats Unis triompher ? Ou préférait il considérer ce jeu comme... un simple jeu, et ainsi évaluer le jeune homme ?

" Sergent, j'ai une autre question à vous poser : quand je reviendrai, ne risque t'on pa d'avoir des frictions avec la garnison de l'île. Car ma victoire risquerait fort de leur déplaire... ne pensez vous pas ? "

Il avait pris le conseil de Rooserd à la lettre : maintenant il parlait comme si sa victoire était acquise d'avance.

" Je n'ai plus de questions... A moins que vous même ayez des choses à me recommander... à me dire... "

La rigueur militaire imposée par l'armée empêchait la majeure partie du temps de montrer ses sentiments, du moins officiellement. De ce fait, Connor n'avait pas l'impression d'être réellement soutenu par ces pairs, et cela lui laissait un goût amer dans la bouche, même si jamais il ne se l'avouerait. Oui, il allait tuer des japonais. Oui, il en prendrait un plaisir fou. Mais fallait il qu'il ait la sensation d'être seul dans cette épopée ?

Pourtant, il le serait, seul.
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