Votre réveil...

Voici la "salle" dans laquelle vous vous réveillez. Vous avez mal à la tête, un collier au cou mais vous ne savez pas pourquoi. Il n'y a que vos camarades de classe autour de vous, dont certains dorment encore et d'autres non.

Vous ne connaissez pas cet endroit.

[Vous pouvez poster ici dès que j'ai dis que vous étiez endormis dans le bus.... Bonne chance]

[Bon Ben Aller Première A Poster... :p]

Miki ouvrit les yeux, elle se trouvait chez elle, allonger sur le sol, la grande pièce était illuminée par les rayons du soleil, elle se releva légèrement et se trouva face à un miroir, elle fut un peu surprise parce qu’il n’y avait pas que son reflet, quelqu’un était allonger sur le canapé, le visage paisible, il dormait… Etait-il vraiment là ? Elle se leva et se retourna, il était bien là, elle se dirigea alors vers le jeune homme et s’accroupit près de lui, celui qu’elle avait pris pour un ange n’était autre que Koike, ces doigts fins frôlèrent sa joue, il ouvrit doucement les yeux et la regarda un doux sourire aux lèvres, elle se pencha alors vers lui et posa ces lèvres sur les siennes, elle ferma les yeux pour mieux l’apprécier, mais ce fut étrange car elle n’arriver pas à ressentir ce baiser, comme si elle embrasser dans le vide…

Elle ouvrit les yeux brusquement… Ce n’était qu’un rêve, enfin… Elle était toujours par terre, mais la pièce était plonger dans le noir avec seulement quelques petites lumières pour éclairer, elle avait un peu mal à la tête, ou pouvait-elle se trouver ? Ce dont elle se souvenait c’est qu’elle était dans le bus en train de parler à Shinji et qu’il avait finit par s’endormir, apparemment elle aussi, mais alors… Ils étaient arriver ? Cet endroit l’effrayer, elle voulut se lever mais sa main toucha celle de quelqu’un, elle remonta sa main le long du bras de la personne pour arriver près de son cou, la elle sentit un objet en fer ou quelque chose comme sa, elle se frotta les yeux et regarda la personne à ces côtés, c’était «encore » Koike, elle se redressa et examina un peu plus l’objet qu’il porter autour du cou… Qu’est-ce que c’était que sa ? ! Depuis quand portait-il ce genre de trucs ? ! Il ne semblait pas bouger, est-ce qu’il était mort ? Elle se pencha au dessus de son visage et tenta de le réveiller

- Koike… Reveille toi…

Il regarda autour d’elle te remarqua que tout les autres étaient là mais pour la plupart ils dormaient encore, elle chercha Shinji des yeux mais elle ne le voyer pas, elle espérait qu’il allait bien enfin pour le moment le plus important c’était Koike, pourquoi le plus important ? ! Ce n’était qu’un camarade de classe comme les autres rien de plus… Bref elle reposa son attention sur lui, elle lui mit quelques petites claques pour qu’il ouvre les yeux.

Les paupières lourdes, tous ces membres endoloris, la tête lourde, les yeux humides, et allongée dans une position inconfortable sur un sol dur et froid, c'est ainsi que Makura se réveilla. Doucement, et avec difficulté, elle ouvrit ses paupières et ce qu'elle vit la laissa... perplexe. Il faisait sombre, très sombre, et elle mit longtemps à pouvoir distinguer les formes autour d'elle. Elle se releva délicatement, la voilà maintenant à genoux. Les formes inertes à ses côtés étaient... ses camarades de classe. Rapidement, elle vit qu'une autre personne semblait réveillée, une seule, mais elle n'arrive pas bien à la distinguer, elle était trop loin.
*Qu'est-ce que... Pourquoi j'suis là ? Normalement je devrais être... Enfin... Je sais plus... Mais pas ici non...* Makura essaya de se rappeler mais sa tête lui fit encore plus mal qu'avant, pourtant elle continua, elle se rappela du bus, de Miki, de Yuki...

« Qu'est-ce qui se passe ici » murmura-t-elle à elle-même. Elle se mit à regarder la personne qui était juste à ses côtés, elle ne distingua pas son visage, elle remarqua tout d'abord le collier à son cou, quelque chose de bizarre. Puis elle vit qu'il avait un visage paisible, si paisible. Elle se mit à le pousser timidement, aucune réaction, il était sûrement mort.
Les yeux de Makura s'agrandir, et elle se mit à reculerr rapidement. Elle se cogna à nouveau contre un corps, inerte lui aussi. Paniquée, elle se releva et se mit à courir, évitant les corps apparement morts de tous ses camarades, les larmes coulaient sans cesse et elle se mit à gémir bruyament. Arrivée enfin à un coin de pièce, elle se recroquevilla sur le sol et continua à gémir tout en pleurant à chaudes larmes. Elle n'arrivait plus à se contrôler, et toutes les pensées qui traversaient son esprit ne créaient qu'un brouhaha impossible à comprendre. Makura était totalement perdue.

Koike était bien dans ses songes. Ce qu'il rêvait ? Il n'en savait rien lui-même, c'était du parfait n'importe quoi, mais il n'avait pas envie d'ouvrir les yeux. Sans trop savoir pourquoi, il avait comme l'impression que la réalité n'allait pas être aussi passionnante que dans son rêve. Là, au moins, il était tranquille, il pouvait être celui qu'il voulait, aussi bien le boulet que le héros. En vrai, c'était tellement plus compliqué.
Pourtant, il sentait une présence près de lui, quelque chose qui n'était pas comme d'habitude. Il y avait d'abord cette sensation de frôlement sur son bras puis cette impression que quelqu'un lui disait quelque chose, des bruits sourds et peu communs lui résonnaient dans les oreilles. Avec ce genre de choses, personne ne pouvait dormir ! Pourtant, il voulait tellement rester plus longtemps endormi. Malheureusement, ce n'était pas le souhait de tout le monde ... La petite douleur sur ses joues le fit revenir sur terre et il ouvrit bientôt les yeux. D'abord des images floues lui arrivèrent devant les pupilles, c'était comme cela tous les matins. Heureusement, là, il n'y avait pas le jour qui lui faisait mal aux yeux.
Quelques secondes passèrent encore avant que les images soient enfin nettes et qu'il voie :

"Miki ?"

Sa voix étaient encore un peu spéciale, un peu plus rauque que d'habitude, mais ... il était tout à fait conscient et le fait de se réveiller près de Miki n'était pas dans ses habitudes. Clignant encore un peu des yeux, il se redressa enfin et tourna la tête sans dire autre chose. Un peu plus loin, il vit quelqu'un qui semblait réveillé aussi, un peu terrorisé et à force de regarder, il reconnut Makura. Bon ... il y avait des gens de sa classe ...
Reportant son attention sur Miki, il s'apprêtait à lui demander quelque chose quand ses yeux tombèrent sur le collier qu'elle portait. Sans savoir qu'il avait le même, il glissa sa main vers le cou de Miki pour le regarder ce que c'était :

"T'as quoi, là ?"

Koike était intelligent, et dans le bus, il savait bien que Miki ne portait pas ce collier. Ca n'allait pas du tout avec son style. Sentant le métal froid sous ses doigts, il le laissa à sa place avant de détourner les yeux, se rappelant qu'elle n'aimait pas cela.
Sans se lever, ce n'était pas la peine, il se mit à chercher Hiro du regard. Il crut le voir un peu plus loin, il dormait tranquillement. Avec la flemme de bouger, il mit en tailleur en portant sa main à son crâne. C'était pas croyable comme il avait du mal à émerger, lui si frais au réveil d'habitude. Sans plus regarder Miki directement dans les yeux, il demanda :

"Tu sais où on est ? Est-ce que ... le bus est arrivé ?"

C'était clair qu'il n'était plus dans le bus, mais Koike se demandait ce qu'il s'était passé. Il ne se souvenait même plus d'être descendu du bus. A croire que sa cuite de l'autre soir lui revenait ?! Pas possible !!

[bus]

Riana sentit ses sourcils se froncer, elle était en train de se réveiller, mais ses paupières étaient tellement lourdes qu'elle préféra ne pas les lever tout de suite et laisser ses autres sens se réveiller... L'hôtel dans lequel ils étaient logés était très calme en tout cas, bien qu'elle ne sache pas l'heure, elle entendait juste quelques voix au loin, sans doute des gens de la classe mais elle ne reconnaissait pas les voix...
Sa bouche était pateuse, signe qu'elle s'était endormie vraiment profondément et qu'elle n'avait pas vraiment "gigoté" pendant son sommeil... qu'avaient-ils fait avant dont pour être ainsi crevés ? elle ne se rappelait pas être descendue du bus... elle avait du mal à respirer, comme si quelqu'un appuyait sur sa gorge... elle fit bouger ses bras, endoloris, comme paralysés pour se masser la gorge mais fut assez surprise de rencontrer un collier bizarre, il était lourd, solide, froid... Ses paupières se soulevèrent enfin... Le plafond était glauque mais sans avoir à tourner la tête, elle se rendit tout de suite compte qu'elle était pas dans un hôtel de luxe, mais à même le sol et que ses camarades étaient avec elle, bien que pas réveillés... elle se redressa doucement, de nature calme et pas paniqueuse, elle aimait analyser la situation parce qu'une fois qu'elle perdait son sang froid elle mettait des heures à se calmer...

C'était Koike, et Miki qui avaient parlé... ils étaient réveillés, mais ils avaient des visages légèrement stressés, comme si quelque chose n'allait pas, elle sentit son coeur s'emballer, et préféra ne plus les regarder... Elle murmura :

"Izu..."

Son regard pivota pour se poser sur chaque élève à ses alentours, enfin elle trouva Izu, elle se dirigea vers elle tant bien que mal... et la secoua gentiment, elle dormait paisiblement, toujours ce sourire niais sur ce visage qui la rassura légèrement...
Un bruissement de pas, des gémissements craintifs la fit se retourner, c'était Makura, Riana se rappelait à peine d'elle tellement elle était discrète durant l'année, elle avait souvent aller voulut lui parler, mais son regard disait "laissez-moi tranquille" alors elle avait rennoncé, et là, la situation ne se prêtait pas à de simples conversations, Makura était effrayée... Elle pleurait et Riana aurait tout donné pour écouter son coeur et aller la voir mais elle avait peur elle aussi alors elle se retourna sur Izu, le coeur complètement affolé, et posa sa tête sur sa poitrine pour écouter calmement son coeur et attendre que son amie se réveille pour lui conseiller la marche à suivre...

Nijina s'était endormie paisiblement dans le bus, d'un sommeil lourd et profond, dépourvu de reves.
Elle ignorait à ce moment la que tous les élèves étaient tous tombés peu à peu sous les effets d'un gaz soporifique.

Elle sentait quelque chose de froid derrière sa nuque. Elle ouvrit péniblement un oeil, puis deux. Elle était dans le noir le plus complet. Il lui fallut 2 bonnes minutes pour s'apercevoir qu'elle était allongée sur le sol, comme un vulgaire sac à patates. Autour d'elle, d'autres s'étaient reveillés et semblaient aussi étonnés qu'elle.

* Qu'est ce que je fiche ici?*

Elle se redressa en soupirant, puis s'installa en tailleur. Elle porta son regard aux quatres coins de la pièce pour tenter de trouver une explication logique à sa présence ici, mais elle n'en découvrit aucune. Comme seule réponse, trônait face à elle un immense tableau noir. Elle avait très mal à la nuque. Pensant dans un prmeier temps qu'elle s'était froissé un nerf en dormant, elle passa sa main sous ses cheveux, et sentit un objet métallique.

* Qu'est ce que c'est que ce truc?*

Très vite, elle sortit un briquet de sa poche, avec un petit miroir. Et constata avec effroi qu'elle portait un collier de chien autour du coup.
Frappée par un mauvais pressentiment, elle observa quelques instants la porte de la salle, sur sa gauche. Elle s'y dirigea, tourna la poignée... mais absolument rien ne se produisit.
Ils étaient...séquestrés.
Nerveusement, elle se mit à cogner sur la porte. Puis à la prendre à coups de pieds.

" Laissez moi sortir!!! Bandes de pervers!!!!"

Comme la plupart de ses camarades de classe, Shun était plongé dans un sommeil profond et il rêvait, ou plutôt il se "remémorait".
Une maison silencieuse, il fait nuit, la chambre des parents vides, un chambre où une belle jeune fille, semblant avoir à peine 18ans, dort profondément. La chambre à côté de la sienne est vide, elle ne devrait pas. Il devrait y avoir un adolescent dans le lit, mais celui-ci est vide. Une porte qui grince, une respiration silencieuse mais saccadée, des yeux qui fixent le lit, avec satisfaction, avec obsession, créant un regard fou, effrayant. Danger.
« Même quand elle dort, elle reste magnifique, elle sourit, elle est si paisible. Sa peau semble si douce, on a envie de la toucher, elle resplendit, elle... »
*Elle par-ci, elle par-là. Même dans son sommeil elle t'hypnotise mon pauvre idiot. Tu ne comprends vraiment rien à rien. Elle te manipule, elle te mène à la baguette. Regarde toi, t'arrives même pas à dormir, toutes les nuits tu viens l'observer, t'es ridicule et si faible d'esprit, tu te laisses avoir n'importe comment. Les femmes sont des prédatrices, rappelle-toi en, elles tentent de te contrôler, et elles réussissent si bien. T'es dans un état si lamentable, tu fais pitié à voir. Cette pouffiasse devant toi ne mérite qu'une seule chose, une grande punition, qui lui ferait comprendre qui est le maître ici, qui dirige, qui commande. Elle verrait à qui elle doit obéir.*
Silence. Puis un murmure.
« Une punition. »
Il y avait comme une présence à ses côtés, il sentait quelque chose s'approcher de lui, quelque chose qui ne devait pas le toucher, quelque chose qui réveillerait autre chose, de mal, de très mal...
"Shun ? Réveille toi !"
Le jeune asiatique cligna douloureusement des yeux, il voyait flou mais distingua des formes à ses côtés, immobiles, il voulut se frotter les yeux mais il était trop faible, chaque mouvement lui faisait affreusement mal. Il tourna alors la tête et vit quelqu'un qui était dessus lui et le regardait, cette personne avait sa main tout proche de lui, de sa peau, sûrement voulait-elle le toucher. En continuant de cligner des yeux, la vision de Shun s'améliora et il put voir que la personne face à lui était Aiko. Pris de panique, de peur, il se recula le plus loin poissible, mais en fait, il ne réussit qu'à se bouger quelques centimètres, c'est-à-dire, en clair, de rien du tout. Il ne fallait pas qu'Aiko le touche, surtout pas, il ne voulait pas que... ce n'était pas le moment d'être préocuppé par une énième chose.
Peu de temps passèrent pour Shun réussisse enfin à bouger correctement. Il se releva doucement et se trouva accroupi juste à côté d'Aiko. Il soupira, un mal de tête atroce le tirallait, il essayait de se souvenir de tout mais chaque effort lui coutait une douleur quasi-insupportable.
Soudain, arriva dans son esprit : *Battle Royale* et Shun se remémora de tout. Il regarda Aiko, effrayé, et vit qu'elle portait un collier, Shun portait instantanément sa main à son cou : il sentit quelque chose de froid, et de métallique.
« Le Début de la Fin » murmura-t-il à lui-même. Il avait honte, oui, tellement honte de lui. Ce qu'il avait fait était ignoble, réellement impardonnable. Juste pour son professeur, pour lui sauver la vie et afin de lui faire honneur, il avait sacrifié la vie de plus de 40autres élèves. Mais qu'est-ce qui lui était passé par l'esprit ? Vraiment ? Et qu'est-ce qui était passé dans la tête de son bien-aimé Kenji-Sama, comment lui aussi avait-il pu laisser passer ça ? Shun comprit alors que son professeur tant adoré n'était qu'un lâche... Il sentit les larmes monter aux yeux mais il ne pleura pas. Il avait assez pleuré.

Shun regarda autour de lui et vit tous ses corps, immobiles, comme morts... Par sa faute... Il aurait pû éviter ça... Shun comprit une chose à ce moment-là, il ne pourrait pas survivre avec ça sur la conscience. Il était impossible, inconcevable qu'il soit le "gagnant" de cette horeur, de ce futur massacre, il avait commis un péché ignoble, et vivre avec serait insupportable, il le rongerait de l'intérieur, oui.
Le jeune homme était maintenant calme. Il eut un sourire effacé. Il venait d'accepter la mort, sa mort. Son regard se posa sur Aiko et il la fixa longuement. Bien qu'elle semblait assez sereine, il vit qu'elle semblait tracassée, qu'elle n'allait pas bien, peut-être pouvait elle faire une crise d'un moment à l'autre.

L'asiatique approcha sa main de l'épaule d'Aiko, mais il ne put la toucher, il ne voulait pas tenter le Malin, surtout pas maintenant. Il eut un sourire calme et sincère.
« Calme-toi... » murmura-t-il d'une voix franche et rassurante « Il est inutile de paniquer, je te le jure, cela ne servirait à rien. » *Il est déjà trop tard...* « Respire lentement et concentre toi sur moi. Il faut que tu te calmes... Pour que tu aies tous tes esprits... Tu en auras besoin dans pas longtemps je crois bien. »
Il eut une voix brisée vers la fin de sa phrase, certes, il avait accepté de mourir, mais les autres, tous les autres... A cause de lui, ils allaient tous... Shun prit sa tête dans ses mains et se mit à respirer lentement mais bruyament. Il releva finalement sa tête. Son visage en disait long : il était anéhanti, mais il semblait assez calme. « Je suis dé... » Il ne put finir sa phrase.

[Je poste pour toi Koki, pour m'excuser d'avoir était froide avec toi hier et pour ton "Je T'aime" qui m'a fait très plaisir parce qu'on me le dit pas souvent <3, Marci pour tout]

Ah ! Koike n’était pas mort ! C’était une bonne nouvelle, elle lui sourit lorsqu’il prononça son nom, puis il regarda un peu les environs pour enfin revenir sur elle… Soudain il approcha sa main pour la poser dans son cou, ce genre de chose aussi la mettait mal à l’aise… Pourquoi il faisait ça dans un moment pareil ? ! Elle mit la sienne sur celle de Koki et comprit rapidement que se n’était pas pour la toucher mais juste parce qu’il avait remarquer qu’elle portait un objet plutôt étrange, elle se mit alors à rougir, Miki c’était bien tromper cette fois ! Elle haussa les épaules et pour éviter qu’il apprenne ce qu’il s’était passer dans sa petite tête elle sortit une phrase, histoire de tout remettre en ordre :

- T’as le même…

Ouais bon, c’est vrai que c’était plutôt court mais elle était un peu déçue, elle retira la main de Koike de son cou, les garçons ne comprenaient vraiment rien aux filles, elle en avait la confirmation maintenant, il ne voyait rien de ce qui se passer, elle avait même envi de le lui dire : « T’es vraiment trop aveugle ! ! » Mais bon c’était pas vraiment le moment là…
Puis il se remit à chercher autour de lui, Hiro devait sûrement lui manquer… tss… Elle soupira

- Dis le si je t’ennuie… !

Décidément ils ne pouvaient pas parler calmement plus de 5 mn ! Mais c’était de la faute de Koike aussi ! >_< En plus de ça, il lui posait des questions complètement stupides du genre : tu sais ou on est ? Est-ce qu’elle aurait eu l’air aussi paniquer si elle savait ou il se trouvait T_T ?

- Oh mais bien sur que je sais… Non mais tu me prends pour qui ? ! Je suis pas Dieu moi ! ! Tu crois vraiment que je t’aurais réveillé si je savais… Mais comme par hasard tu te trouvais près de moi, je suis sur que t’y est pour quelque chose hein ! Avoue ! Tu sais que je suis méchante alors t’as décidé de te venger… Et même si c’est pas toi… Ben je m’en fiche !

Oula, elle commençait un peu à s’en porter, elle ne savait même plus ce qu’elle disait, le pauvre… Mais un bruit la fit sursauter et donc se calmer rapidement, elle se tourna vers les deux personnes qui faisaient autant de chantier… Ah bah tiens, Hiro et Nijina, s’ils essayaient de défoncer la porte, ils étaient pas près d’y arriver.

- Hum… Vous voyiez pas que vous nous stresser encore plus avec vos bêtises, en plus ça sert absolument à rien, s’ils ont décider de nous enfermer, ils ont du prendre toutes les précautions nécessaires alors arrêtez de vous excitez contre cette porte !

Puis elle se tourna vers Makura

- Toi arrête de pleurnicher, tu sers à rien non plus là, ça fera pas avancer les choses plus vite !

Et oui le cauchemar de Makura n’était pas encore finit >_>, elle prit une grande inspiration et se tourna de nouveau vers Koike, si elle était comme ça se n’est pas parce qu’elle l’avait souhaiter cette fois, mais tout ça, ça la rendait nerveuse, et les gens présent étaient loin de la calmer.

- Tu vas pouvoir allez rejoindre Hiro…

Elle se leva et lui adressa un dernier regard

- Moi je vais trouver Shinji…

Puis elle partit à la recherche de son seul ami parce qu’elle avait besoin de soutien et qu’il était le seul à la comprendre, après avoir enjambé quelques personnes qui dormaient encore, elle le trouva enfin, elle se mit à genoux près de lui, elle le secoua légèrement

- Debout Shinji ! !

Hiromi cligna doucement des yeux,pour voir que tout ceci n'était que la réalité.En effet,elle était bien allongé sur un sol humide,elle avait mal au crâne,et mit même une main sur sa tête,comme si cela allait la soulager de cette douleur,mais rien ne se produisit.Cette pièce lui était totalement inconnu,et leur professeur n'était plus avec eux,elle ne se souvenait même plus l'avoir vu monté;Où était-il?Mais eux aussi..Où se trouvaient-ils?Elle ne comprennait pas,que faisaient-ils tous dans cette salle lugubre?Elle entendit Makura gémir,elle aussi devait être appeurée par cette situation.Elle sentit que quelque chose de froid,métalique,enserré sa gorge mât.Elle s'avança vers la porte,essayant de ne pas trébucher à cause des corps,pendant un instant,une question qu'elle ne c'était pas posé avant,lui vint à l'esprit...Les autres étaient-ils morts,ou simplement endormis?Elle déglutit difficilement,et essaya de penser à autre chose.

Elle essaya de retrouver Makura et Megumi,mais dans le noir,c'était bien impossible.Une larme vint rouler sur sa joue,elle cherchait desespérement à comprendre comment ils étaient arrivés ici.Qu'allaient-ils leur arrivé maintenant?Où était leur professeur?Elle aurait voulu hurler.Et son air perdu sur ce visage,elle ne savait comment le cacher.Elle était si calme d'habitude,mais aujourd'hui,la 'disparition' de leur professeur,et ces corps inertes étaient inquiétant.Elle cherchait du regard Nobuyuki,mais toutes ces silhouettes étaient tellements semblables dans le noir...

"Ma..Makura-chan?"

Elle n'osait pas appeller Nobuyuki,alors qu'elle aimerait tellement..Une autre larme perla sur sa joue,sans qu'elle ne puisse comprendre pourquoi.Pourquoi pleurait-elle?Etait-elle si inquiéte pour le présent?Et pour le futur?Elle s'adossa contre l'un des murs de la pîèce,puis finit par se laisser glisser.Elle ramena ces genoux contre sa poitrine,et enfouit sa tête dans ces bras,alors qu'elle se trouvait près de la porte où se trouver Yukihiro et Nijina.Elle pronnonça quelques paroles à leur égard.

"S'il-vous-plait...Sortez nous d'ici.."

Tandis qu'elle se rendit définitivement compte de la présence du collier.Elle ne l'avait pas remarqué avant,bien trop préoccupée.Elle déposa ces mains dessus,et l'examina briévement,surprise.Ce collier n'était pas à elle,quand lui avait-on mit?Elle trouvait cela de plus en plus bizarre,et en fut effrayé.Sa respiration devint saccadée,elle avait tellement peur,peur de cet endroit.

*Makura,Megumi..Où êtes-vous??
S'il-vous-plait,ne me laissez pas seule..Je vous en supplie..
J'ai besoin de vous..*

Elle se remit à pleurer de plus belle,silencieusement,pour ne pas se faire remarquer par les autres.Elle tremblait sans même savoir ce qui l'attendait.Pourquoi les autres n'étaient-ils pas réveiller?Etait-ce une blague?Plusieurs questions se bousculaient dans l'esprit de Hiromi,qui appréhendaient les réponses qu'on lui donnerait.Si on lui en donnait...Car aucun des élèves ne semblaient comprendre pourquoi ils étaient ici.Quand à leur professeur..il n'était pas ici.

[le bus, Haruki et Ana]

Non les lapins roses, ne partez pas... Attendez... Attendez Ana, elle va vous suivre et vous accompagner dans toutes vos aventures lapinesques. Seulement, elle ne peut plus bouger. La jeune fille est immobile, dans une pièce carrée, où il n'y a rien d'autre qu'elle. Elle est toute seule, mais Ana a peur quand elle est toute seule. Elle a toujours été entourée dans sa vie, alors là elle a peur, et c'est normal. Peu à peu, l'espace de la pièce diminue, l'oxygène est de plus en plus rare et Ana commence à pleurer. Elle a peur, elle ne veut pas que les murs se referment sur elle. Elle est claustrophobe, oui, et le pire c'est qu'elle ne peut pas appeler "à l'aide". Sa bouche s'ouvre, mais alors qu'elle veut pousser un cri, elle ne peut pas, ses cordes vocales ne veulent pas lui obéir. Elle ne sait pas quoi faire, déjà, elle est obligée de se recroqueviller, et les larmes continuent de couler sur son visage alors qu'elle tremble, qu'elle panique. C'est la fin. C'est la fin...? Non. Elle entend des voix autour d'elle, les murs se sont figés, ils ne bougent plus. Ils s'effondrent finalement et la jeune fille peut bouger. Elle se retrouve dans un couloir, il y a quelqu'un au bout, seulement...

Les yeux d'Ana s'ouvrirent. Ses joues étaient humides. Elle avait pleuré ? Oui, c'était à cause de son cauchemar sans doute. Ah oui... Elle s'était endormie dans le bus... Elle discutait avec Ando, ils riaient ensemble et s'étaient échangés des sucreries, et puis la fatigue l'avait gagnée pour que finalement, elle s'endorme sans vraiment s'en rendre compte. Essayant de se relever, elle abandonna vite l'affaire. Ses membres la faisaient souffrir. Ce n'est que lorsqu'elle se rendit compte qu'elle était sur un sol dur et froid, dans une pièce qu'elle ne connaissait pas qu'elle prit la dure résolution de se redresser. Assise à présent par terre, elle poussa un profond soupir en passant sa main sur sa nuque douloureuse. Oui, les réveils étaient toujours difficiles. Se frottant ensuite les yeux pour s'habituer à ce qu'ils soient ouverts, elle regarda un peu mieux autour d'elle. Tout le monde dormait ? Apparemment... Enfin la plupart, parce qu'il y en avait déjà qui étaient réveillés. Comme Miki, Makura qui... gémissait dans un coin de la pièce, Koike qui était avec Miki, Riana qui voulait réveiller Izumi, Nijina qui... paniquait... Yukihiro qui lui aussi s'était mis à crier et à demander l'ouverture des portes, Mikio, tout seul, et Aiko et Shun ensemble...

Ceux qui criaient et qui réclamaient l'ouverture des portes inquiétaient Ana. Et l'attitude de Makura ne faisait que la perturber un peu plus. Quelqu'un allait bien venir leur ouvrir, les délivrer... Cherchant le professeur du regard pour avoir des réponses rassurantes de sa part, la jeune fille ne le trouva pas. Alors il allait forcément venir les chercher, peut-être les avait-il enfermé par sécurité ? Son cou la grattait... Portant donc sa main à l'endroit qui la chatouillait, celle-ci ne rencontra qu'un métal froid. Elle ne s'en était pas rendue compte en passant sa main sur sa nuque, sans doute encore trop endormie. Un collier ? Ana essaya de le retirer, mais rien ne se produisit, à part se faire un peu mal. En plus de ça, elle avait mal à la tête. Observant les élèves encore endormis autour d'elle, elle se rendit alors compte qu'ils portaient tous le même collier. C'était celui-là alors... Un frisson la parcourut de la plante des pieds jusqu'à la pointe des cheveux. Sa main partit rechercher le collier que lui avait offert Tsuki, quelques années plus tôt, pour ses 14 ans. Quand on ouvrait le pendentif, on pouvait voir la photo d'une famille heureuse. Ses parents, Tsuki et elle, qui souriaient. La jeune fille fit un sourire à son tour avant de refermer le médaillon. Tout irait bien, il n'y avait aucune raison de s'inquiéter.

Il y en avait encore beaucoup qui dormaient, et Ana voulait rester sourde à tout ce que les gens autour disaient, ou plutôt criaient pour se faire entendre. Elle aussi, elle voulait sortir et que les portes s'ouvrent, mais ils devraient attendre ^^ Ils devraient tous attendre ^^ Si ça se trouvaient, le professeur était simplement en train de leur préparer une surprise qu'ils n'oublieraient jamais tellement elle serait géniale... Comme une fête ! Oui, c'était une bonne idée ça, une fête ! Regardant Makura qui continuait de gémir de l'autre côté de la pièce, elle se rapprocha un petit peu d'elle, sans pour autant être trop proche pour ne pas l'effrayer. Oui ! Le professeur avait certainement décidé de faire une grande fête pour leur première journée de voyage ^__^ C'était une blague... Oui, une blague ^^ A présent, elle se retrouvait proche d'Ando, elle s'avançait encore un peu tout en restant assise et elle serait à côté de lui. Bizarrement, son sourire se fit plus grand alors qu'elle le voyait dormir. Mais avant, elle devait rassurer Makura, lui faire un sourire rassurant pour qu'elle ne s'inquiète pas trop. Oui, car Ana ne pouvait pas se permettre de la laisser s'inquiéter alors que tout allait bien, la pauvre après... Son regard se tourna donc vers celle-ci, un sourire qui voulait dire que tout allait bien sur ses lèvres, elle se décida enfin à utiliser ses cordes vocales :

"T'inquiètes pas Makura-chan, y a pas de raisons de s'inquiéter ^__^ Ils vont tous se réveiller et le prof va sûrement bientôt venir ^^"

Lui faisant un dernier sourire rassurant, elle se tourna enfin vers Ando pour se pencher vers lui et essayer de le réveiller. Mais là... Qu'est-ce qu'il avait ? Du sang ? L'inquiétude revint finalement troubler le visage bienveillant et mignon de notre chère petite Ana chan. Passant une main sur le front du jeune homme, elle sentit en plus de ça une bosse. Qu'est-ce qu'il lui était arrivé ? Sans doute une mauvaise chute... Il allait bien lui expliquer à son réveil... Le secouant légèrement, un peu tremblante, Ana essayait de le réveiller du mieux qu'elle pouvait. Oui, elle tremblait maintenant. La panique commençait-elle à la gagner ? Non, il n'y avait aucune raison de s'inquiéter, son médaillon lui porterait chance, et c'était simplement une fête qui se préparait, ou quelque chose dans ce genre-là. Tout le monde allait sans doute bien s'amuser ^__^ Pourtant, la pièce était très sombre... Se forçant à sourire en s'imaginant la réaction que Tsuki aurait s'il la voyait en train de trembler pour un rien, elle continuait de secouer légèrement Ando, tout en lui protégeant la tête pour ne pas lui faire mal.

Et puis... Ana ne voulait plus être toute seule, elle voulait que quelqu'un la réconforte, la fasse rire encore. Et qui était la personne la plus apte à déclencher ses rires et ses sourires ? Ando. En même temps, elle cherchait Miyako dans la salle, mais elle ne la trouvait pas. Il fallait qu'elle la réveille elle aussi, elle voulait ses amis... Elle voulait aussi voir Haruki, le voir lui sourire aussi pour la rassurer, mais lui aussi, il devait encore dormir. Il fallait qu'elle les réveille tous pour qu'ils rient à nouveau tous, tous ensemble. Est-ce que finalement, Ana était toute seule ? Les larmes lui montaient toutes seules aux yeux, sans qu'elle puisse faire quoi que ce soit. De toute façon, ça ne se verrait pas, elle avait déjà pleuré en faisant son cauchemard horrible. Et là, ils se retrouvaient dans une pièce fermée. Si cette pièce n'était pas remplie de personnes, Ana aurait déjà paniqué... Ravalant ses larmes pour que Ando ne se réveille pas sur une pleurnicheuse, mais plutôt sur un sourire, un sourire sincère et vrai, Ana s'exécuta. Elle s'inquiétait pour rien de toute façon, elle le savait très bien...

"Ando... Ando... Réveille-toi s'il te plaît ^^ Notre coeur... euh... Il se sent seul ^^' Ando... J'ai... J'ai peur en fait T_T"

Elle n'avait pas pu se retenir de le dire. C'était grave ? Elle l'avait murmuré, est-ce qu'il l'avait entendue ? Est-ce qu'il allait se réveiller ? Elle voulait qu'il lui dise en se réveillant qu'il n'y avait pas de raisons d'avoir peur, que tout allait bien, que c'était inutile d'avoir envie de pleurer et que la fête serait superbe... Oui, elle avait envie d'entendre ces paroles là... Toujours continuant dele secouer, elle se mit aussi à chercher son sac du regard. Là, même si son estomac était noué, elle avait affreusement envie de nutella, ou de n'importe quelle autre sucrerie... Comme par exemple une sucette en forme de coeur parfumée à la fraise...

[bon mon post est just a little bidon, je me rattraperai si je peux xD]

C’était pourtant une mélodie dynamique qui s’écoulait dans les écouteurs à Megumi. Au fur et a mesure que celle-ci bougeait, alors que Won était a ses coter, (elle ne lui avait adressé aucun mots de tout le voyage, il avait fait de même.) il lui semblait que ses paupière s’alourdissait. Elle attrapa un livre comme pour lire. Une chose était sure, elle ne voulait pas dormir, et elle luttait comme elle pouvait… Et elle n’y arrivait pas. Le chanteur avait beau crier « Nein » ( non en allemand ) elle posa doucement le livre, laissant ses yeux se fermer, sa tête ce poser contre la vitre et… elle fut immédiatement plongée dans un sommeil, la main sur son sac, par peur qu’on le fouille.

Ce fut un sommeil noir, profond, sans rêve, qui la hanta.
Et ce réveil avait l’air d’être différent de celui du car. D’une première partie, elle n’était pas vraiment sur un siège confortable, avec des accoudoirs, mais plutôt allongé sur le sol froid, près du mur. Le brouhaha n’était pas resté inaperçu à ses fines oreilles, et son MP3 avait même perdu toute sa pile.

« Merde ! C’est malin… »

Elle leva les yeux au ciel comme pour injurier dieu, et remarqua le plafond un peu… Différent de celui du car. En premier lieu, elle posa sa main sur sa tête, prise d’un soudain mal de tête, et lorsqu’elle remarqua que toute la classe était presque endormie avec quelques imbéciles réveillés, Megumi chercha du regard son sac. Il était juste à ses coter, et elle soupira, rassurée. Jusqu'à entendre l’autre folle qu’avait l’aire de se trimbaler avec des trucs bizarre dans son sac insulter des gens d’enfoiré, sans aucunes raisons propres… Et enfin, elle compris… Elle avait sûrement un objet en fer, un couteau suisse ou autre ! Et alors ! Les doses à Megumi était-elle encore dans son sac ?
Elle l’attrapa soudainement, afin de chercher quitte a tout mettre par terre, elle les voulait a tout pris. Prise de panique, ses mains tremblant à présent comme quelque chose d’insensé, elle fouilla, fouilla, et retourna son sac, et vida tout au sol. Rien… Rien…
Elle posa ses mains sur son visage, pour éviter de s’énerver, et fouilla dans ses poches, ou un plastique fit un petit bruit au passage de ses mains. Megumi le sortit aussi vite qu’elle le pouvait, voyant un paquet de bonbons vide et un sachet interdit presque vide… Elle ne f’rais pas long feu avec ça !
Elle le replaça dans sa poche arrière de son jean, paniqué et perdant énormément de calme. Comment tenir ? Avait-elle mal cherché ? Pourquoi il l’avait pris ? Elle n’était jamais dans un cas secondaire, sauf quand elle était en manque !
En manque, oui c’était ça qui l’inquiétait, et elle savait pertinemment qu’elle devrait prendre sa prochaine dose dans peu de temps…

« Le salaud qu’a fait ça… je le… je le.. Je lui fais quelque chose de pas très catholique ! »

Hiromi, au fond, enfin, de l’autre coter de l’endroit ou Hiromi se trouvait. Elle pleurait. Mais Megumi ne pouvait pas s’en occuper. Sa propre situation était déjà trop critique !
Elle rangea difficilement ses affaire dans le sac et regarda par terre histoire de voir qu’elle n’avais rien oublier, et elle se leva, gardant ses mains tremblante nerveusement et s’accroupis aux coter d’Hiromi.

« Pleure pas chouw… Je suis.. Là ?! »

* Non, en fait… Je rêve… Je suis sure de l’avoir prit ! Je suis aller les chercher hier soir… Non ça ne peut pas être ça ! je ne veux pas ! Pourquoi... Pourquoi ?!! Salopard ! *

Elle posa une main sur l’épaule d’Hiromi, jusqu’à réfléchir prudemment à l’endroit ou elle l’avait posé. S’ils continuaient à paniquer sans aucune raison valable, « dark-megu » n’allais pas tarder à péter les plombs.

En prononçant sa dernière phrase, la voix de Shun se brisa, la gorge comme nouée, il n'arrivait plus à parler, il ne réussissait pas. A nouveau, il baissa le visage et regarda, plutôt même fixa, le sol. Certes, il avait accepté sa mort, et alors ? C'était normal, qu'après cette trahison qui était identique à une collaboration directe avec le gouvernement, c'était normal qu'il meurt. Il aurait tellement de morts sur la conscience. Shun ferma ses paupières, comment avait-il pu faire ça ? Il était inhumain, monstrueux. Jamais, plus jamais il ne pourrait regarder un de ses camarades dans les yeux. Il était leur assassin, indirectement, mais assassin quand même. L'asiatique se prit la tête entre ses mains et se mit à la taper, pour réveiller ses neurones, pour comprendre.
Il avait été si égoïste de n'avoir rien dit, et Kenji-Sama... Sur le coup, oui, il l'avait compris, ça lui semblait si évident, si logique ce qu'il devait faire, pour Shun, la vie de Kenji-Sama était bien plus importante que celle d'une quarantaine d'élèves mais... non, plus maintenant. Kenji-Sama était faible, il était lâche, Shun avait du mal à l'accepter, mais il devait se faire une raison. Encore... Si à la lecture de la lettre, il avait dit à Shun « Je ne peux pas. Sacrifier tant de vies pour seulement la mienne serait stupide. Si je dois mourir, c'est en vous sauvant, non en vous tuant. Je vais avertir un par un tous les élèves, le plus discrétement, il va falloir que tu fuis Shun, peut-être qu'on se sépare, pour ta sécurité. Je vais mourir Shun, le gouvernement va m'en vouloir, mais il le faut. » A cela, devant preuve de tant de générosité, de bonté de coeur et d'âme, devant preuve d'une envie de sacrifice, d'héroïsme incontestable, Shun aurait répondu à son professeur qu'il fallait qu'il vive et qu'il ne pense pas à ses camarades, ni à lui, que son intelligence et sa magnificance valait mieux que ces jeunes vies si médiocres qu'étaient les leur. Il l'aurait convaincu, il le sait.
*Kenji-Sama... Il paraît que la vraie nature d'un humain se révèle lors d'une situation à laquelle on n'est pas préparée, à une situation anormale, votre vraie nature s'est révélée, malheureusement pour vous.*
Toute cette admiration, que Shun avait pour son professeur depuis tellement de temps, s'évaporait à une grande vitesse, comme si elle n'avait jamais existé. Quel dommage, quel gâchis. Non, Shun ne pouvait pas ressentir de la haine pour son feu père, mais il ne pouvait que lui souhaiter une chose, une seule. *Kenji-Sama, pour regagner mon coeur, rien qu'un peu, il faudra que durant ce temps que dura cette saison, vous mourriez.* Ce qui était affreux, ce n'était pas que Shun pense ça, c'était plutôt qu'il n'avait aucune honte à le penser, il pensait qu'il avait raison et même... Il savait qu'il avait raison.
"Qu'est-ce que tu as dit ?"

Aiko ?
Shun releva la tête. Il était tellement perdu dans ses pensées qu'il en avait presque oublié qu'il n'était pas seul. Shun ne put la regarder dans les yeux, mais il observa le visage de celle qui devait dans cette situation son seul soutien, sa seule amie. Il avait remarqué qu'elle avait fuit lorsqu'il avait approché sa main vers son épaule, il n'avait pas eu le temps d'être choqué, son esprit était totalement bouleversé, il se passait tellement de choses, en si peu de temps. L'asiatique l'avait vu vaguement touché son front, puis le collier à son coup. En connaissant pourquoi ils étaient là, et en voyant que tous portaient se collier, Shun comprit que ce n'était pas une bonne chose, vraiment pas.
A son tour il mit ses mains sur son collier, il voulait le retirer, vraiment. Il posa ses mains dessus et le serra fermement, se prépara à tirer, il allait y mettre toutes ses forces, les muscles de son cou et de son visage se crispèrent et... il ne fit rien. Au fond de lui, il savait que cela ne servirait à rien, et même, que ce pourrait être dangereux.

Le jeune homme refixa son amie. *Pas les yeux, surtout pas, je ne pourrais pas survivre à un seul regard* se répétait-il. Il fixa alors la bouche, ses lèvres, rose pâle. On pouvait voir que d'habitude elles étaient scintillantes, mais d'un, dans le noir et de deux, depuis le temps qu'ils étaient restés endormis ( combien de temps d'ailleurs, Shun l'ignorait, ça aurait pu être 30minutes aussi bien que 10heures, il avait perdu toute notion de temps et il ne voyait pas sa montre dans le noir ), ses lèvres avaient extrèement sêchés, comme celles de tout le monde d'ailleurs. Ils n'avaient pas été hydratés depuis... enfin longtemps apparement. Shun repensa au sursaut de sa camarade et... il fut intrigué. Il lui avait semblé qu'elle avait eu peur, peur qu'il lui fasse du mal. Shun se mit première à penser à quelque chose d'absurde : *Elle a compris qui j'étais, ce que j'ai fait, elle a peur que je lui fasse la même chose* mais il comprit rapidement et avec tout de même surprise qu'elle était... comme lui. Enfin avec inversement de "sexe" mais c'était la même chose. Shun fut surprit par le hasard de la situation, car c'était avec hasard qu'il s'était assise à ses côtés ( et même c'est avec hasard qu'on s'est chosi pour être côte à côte je crois bien ^^ ) , un hasard qu'il y est eu début de conversation. Ensuite, c'était normal qu'après la situation dans laquelle ils avaient été plongés, ils se mettent "ensemble", du moins pour le moment, Shun n'avait jamais vu Aiko en compagnie de quelqu'un dans la classe, plutôt seule, pas seule dans le sens dans son coin, mais plutôt... pas de relation importante avec quelqu'un de la classe. C'était bizarre. Le Destin, certainement.
Il ne fit aucun commentaire sur sa réaction, ne posa une question. Il n'aimerait pas qu'on lui en pose, non... surtout pas. Shun préfère oublier, laisser de côté ses souvenirs, vraiment.

A un moment, Aiko sembla s'affaiblir, Shun eut peur qu'elle s'évanouisse mais elle n'en fit de rien, bien au contraire, elle "bomba le torse", avec une expresion de courage sur son visage, sûrement devait-elle avoir les yeux pétillants, mais ça, Shun ne préférait vraiment pas le vérifier.
"Pourquoi tu dis ça ? Qu'est-ce qu'il se..."
Le jeune adolescent eut un frisson. Il voulait, d'un côté, tellement le raconter, comme pour soulager sa conscience, mais de l'autre... il avait peur de la réaction, de tous, mais surtout d'Aiko, avec qui il semblait commencer une relation et avoir comme un attachement mutuel, et de Ran, l'extra-terrestre humaine.
Mais Aiko ne finissa pas sa question. A sa réaction, son frisson, son rapprochement, et l'expression de son visage, Shun comprit qu'elle avait peur de savoir, et qu'elle ne préférait pas. De toute manière, tôt ou tard, elle le saurait. Le choc serait horrible. Shun devait l'y préparer, rien que par respect. Il allait commencer à parler, quand Aiko laissa échapper une dernière phrase avant de fermer ses yeux, comme désespérée.
Shun avait tellement honte, tellement...

« Aiko » murmura-t-il d'une voix faible « Je... Enfin tu... » Comment dire ça ? Comment annoncer subtilement, en sous entendus, à une personne qu'elle va certainement mourir ? « Il va falloir être fort. Vraiment. Il faut qu'on s'attende au pire. Qu'on se soutienne, pour ne pas sombrer. Il y a... tellement peu de chance que nous... L'optimisme sera inutile. Il ne faut pas paniquer. Il va falloir qu'on accepte ce qui va nous arriver avec... une force d'esprit, oui c'est ça, une immense force d'esprit. On ne devrait pas nous imposer ça. Il faut croire qu'on n'a pas eu beaucoup de chance... »
Shun se tut. Il ne savait pas si ce qu'il avait fait était bien, il connaissait tellement peu Aiko. Mais il avait tellement envie de se faire au maximum pardonner. Il l'observa, elle avait les yeux clos il ne risquait rien. Il la regarda de haut en bas et de bas en haut et il sut que, oui, il resterait avec elle durant l'aventure. La situation avait fait qu'ils étaient ensemble. Du moins c'était comme ça que Shun le voyait. Oh non, il n'allait pas "la protéger", il savait qu'il n'avait pas assez de force pour cela, mais il allait la soutenir, la rassurer, du mieux qu'il pouvait. Jusqu'à la Fin, sa Fin à lui. Apaiser du mieux qu'il pouvait une personne pour qu'elle souffre le moins possible, ça ne réparait certainement pas ce qu'il avait fait, non, pas du tout, et pas même un peu, il le savait. Mais ça l'apaiserait à son tour. Ils seraient tout deux une aide mutuelle. Enfin, Shun le voyait comme ça, à cet instant.
- Toi, tu te mèle de tes affaires d'accord!!! Si tu as envie de moisir dans ce trou, c'est ton problème! Mais moi, je me casse... tout de suite!

Shun se retourna et vit alors Nijina, adressant à Aiko un regard froid. C'était celle qui faisait un bordel pas possible et inutile en compagnie de Hiro. Le sang du japonais ne fit qu'un tour. *Quelle poufiasse, pour qui elle se prend celle-là ? Qu'elle se la ferme et qu'elle aille dans son coin pleurer comme l'autre p'tite conne de Makura ! Une fille qui cause comme ça, elle mériterait qu'on la saigne. Elle va s'en prendre une belle, elle, quand ça aura commencé. Elle comprendra bien qui commande.* Shun secoua la tête, quelle idiote cette Nijina, insouciante, elle était entrain de faire des choses dangereuses, sans s'en rendre compte.

« Du calme, Nijina. On est tous dans le même bateau. Il vaut mieux qu'on se soutienne mutellement qu'on se prenne la tête comme ça, tu ne crois pas ? Personne ne sait ce qui se passe ici. Et c'est inquiétant. Qu'est-ce qui te met dans cet état ? T'es allé voir ton sac, ya quelque chose qui cloche ? »

Shun ne voulait pas d'embrouilles. Vraiment pas. Les cris, tout ça... Il y en aurait assez après, pour le moment, il vallait mieux garder son calme, ses forces, pour la suite...
L'asiatique se tourna vers Aiko. Il voulut à nouveau sortir un « Désolé » mais il ne le fit pas, il pouvait s'excuser autant de fois qu'il voudrait, ça ne servirait à rien, rien du tout. Shun soupira et son coeur se mit à battre fortement. Il voulait faire comprendre à Aiko qu'il était là pour elle, mais comment faire ? La prendre dans ses bras ? Ah, l'idée était tellement risible et tellement pathétique à la fois. Non, il ne pouvait pas lui faire comprendre... Et le dire... aurait paru si... stupide. Du moins pour le moment en tout cas.

Du bruit. Makura relève sa tête. Il fait sombre mais elle voit les gens. Les corps inertes qui se relèvent. La jeune fille sourit, rassurer, peut-être qu'ils ne sont pas morts, finalement. Mais où est-ce qu'ils sont ? Pourquoi elle a mal ? Pourquoi elle a quelque chose de bizarre autour du cou ? Est-ce que sa maman sait qu'elle est là ? Ses camarades sont tous là les uns pour les autres quand ils se réveillent, ils veulent réveiller les autres, normal, ils les aiment. Elle arrive à distinguer les formes, oui, vaguement. Elle entend les murmures, elle entent un "Miki ?", et elle ressert ses vêtements, elle n'a pas pu profiter du voyage à cause d'elle, c'est une personne mauvaise, ignoble, et on s'inquiète pour elle, Makura ne comprend pas, est-ce parce qu'elle est pauvre ( Idiote que je suis, j'avais mis chauve au lieu de pauvre T_T DODO total moi ) qu'on ne l'aime pas ? Makura en a marre. De tout. Crise de nerfs. Crise de larmes. A cause de la situation et aussi à cause de ses camarades. Tous ignobles, aucun pour rattraper l'autre. Sauf Hiromi. Hiromi elle est bien, gentille, Hiromi elle apprécie Makura et ça, Makura lui en sera toujours reconnaissante.

D'autres gens se réveillent, ils se mettent à crier, mais le bruit qu'ils font ne couvrent pas assez les pleurs, les sanglots de Makura, elle n'arrive plus à se contenir, plus du tout.
- Toi arrête de pleurnicher, tu sers à rien non plus là, ça fera pas avancer les choses plus vite !
Intelligente Miki, bravo. C'est en lui criant dessus que tu vas la calmer la Makura, c'est en lui donnant des ordres. Qu'est-ce qui peut lui arriver de pire à Makura ? Dans le noir, prisonnière avec des gens qui ne l'apprécient pas. Miki peut crier, la rabaisser, Makura est déjà plus bas que terre. Si Makura n'était pas si timide, si gentille, elle lui donnerait bien une claque à Miki, pour la calmer, pour lui faire comprendre ce que c'est d'être humiliée. Elle ne connait pas elle, elle on l'apprécie, elle a des gens qui l'aiment bien. Elle ne comprend pas, personne ne comprend la pauvre Makura. Toujours seule. Toujours humiliée, toujours.

"Ma..Makura-chan?"
La jeune fille s'arrête de pleurer, un silence s'installe dans la salle. Elle a entendu une voix, oui. C'est Hiromi. Elle la cherche, elle a l'air perdu elle aussi. Makura essuie ses larmes et se relève doucement. Elle distingue des formes levées et accrouprises, mais elle ne voit pas qui est qui. Ses lunettes ne servent à rien, c'est parce qu'il fait si noir dans la salle.
« Hiromi ? murmure-t-elle doucement. Elle se met à errer dans la salle, quand elle se rapproche d'une forme, et qu'elle remarque que ce n'est pas Hiromi elle s'en va. Miki et Koike. Aiko et Shun. Pas de Hiromi, non.
"T'inquiètes pas Makura-chan, y a pas de raisons de s'inquiéter ^__^ Ils vont tous se réveiller et le prof va sûrement bientôt venir ^^"
Makura s'arrête. C'est Ana. Ana est gentille aussi, elle a parfois parler à Makura, elle est très drôle et aime rire de choses très niaises. Pas comme Makura, mais Makura n'a rien à lui reprocher. Elle la remercit profondément, intérieurement, les larmes ne coulent plus. Grâce à Ana. Il en faut peu à Makura pour la rassurer.

Makura marche, encore et encore, où est Hiromi ? Elle entend pleurer... Hiromi pleurer ? Elle s'approche, elle suit le son ! Elle plisse les yeux et elle arrive à distinguer Hiromi. Contente la Makura. Grand sourire sur son visage mais de courte durée. Megumi est déjà là. Makura n'aime pas Megumi, elle est bizarre, et à cause d'elle elle ne peut pas toujours être avec Hiromi. Makura est triste, et avec discrétion, elle recule, et retourne dans un coin, elle ne pleure plus. Elle rumine. Elle est seule, personne n'est là pour la soutenir, personne ne l'aime, tout le monde est méchant, tout le monde.

Shinji ne dormais pu depuis un moment mais après se qu'il avait entendu il préféré garder les yeux fermé, pour éviter de voir les visages effrayé de ses camarades, le sol n'était vraiment pas confortable mais il s'y sentait bien.

*Bande de con fermé là, c'est pas en prenant peur que tout va s'arranger calmé vous.*

Pourquoi il ne le disait pas à voix haute? Parce que personne ne l'aurais écouté, ils avaient tous peur mais certains avec plus de retenu. Shun était étonnamment calme, ce n'était pas celui que Shinji aurait cru le plus calme. Cette situation montrer une bonne partie de la personnalité de chacun. Shinji lui, il en avait rien à faire de tout ça, il restait allongé comme si ça ne l'inquiété pas, bien sûr qu'il s'inquiétait, il comprenait pas se qu'il se passait mais il ne fallait pas montrer sa peur les autres allaient s'inquiété encore plus.

Miki était à genoux à coté de Shinji, elle le secouait, il allait devoir se lever pour ne pas qu'elle s'inquiete.

"Dis donc tu en as mis du temps à venir me sauver."

Il osait faire de l'humour alors qu'il ne savait même pas se qu'il se passait et tout le monde étaient inquiet. Il devait montrer qu'il n'avait pas peur. Il se releva, il était maintenant assis. Il la regardait dans les yeux ..... même comme ça elle était belle, il detourna son regard assez vite, sa timidité était toujours là.

"Tu va bien? T'as pas trop peur j'espere?"

Il s'inquiétait pour elle, elle n'était pas comme les autres filles de la classe c'est pour ça qu'il allait tout faire pour qu'elle n'ai pas trop peur.

[Désolé me suis pas connecté depuis quelques jours et donc je n'ai pas pu parler avant désolé]

Toujours le visage rieur d'Ana face à Ando. Il ne voit que son visage, mais il s'en moque, elle est zolie, elle est belle, elle resplendit. La caméra se retourne et vise Ando, Ando à la bouche en forme de O, pi il bave un peu, son visage est un peu de cette forme en fait : OpO [ Zavez vu l'art ? Le filet de bave représenté et tout On est un artiste ou on ne l'est pas ]. Rezoom sur Ana ! Pi tout d'un coup, une p'tite musique joyeuse arrive, elle fait un peu moyen-âgeuse mais elle est motivante ! Elle donne envie de danser même. Juste après la musique, une voix, c'elle d'Emi !
"Il était une fois," Roh la voix de Maman Emi ! "dans un royaume voisin de celui des Bisounours qui était proche de celui des Barbapapas qui lui aussi était à côté de celui des Télétobbies qui était très près de... enfin on aura compris. Dans ce royaume résidait la noble et douce Reine Ana ! Le royaume était joyeux, tout le monde était heureux ! Tout ça grâce à la Reine, parce qu'elle avait un rire magique, et vi ! En fait son rire apaisait la colère et la rage et toutes les choses qui sont pas bien dans le monde >____< Et il faisait rayonné le soleil ! Et cuicuire... euh non pas cuicuire parce que ça fait cuire et on cuit pas des oiseaux dans le monde parfait d'Ana, non mais oh, faire du mal aux animaux, c'est pas bien d'abord. Donc ça faisait cuicui les petits oiseaux, et tout était parfait grâce à son rire. Mais un jour, qu'on appella le Jour J ( oui parce que le Jour I était passé, hum, fin bref ), un terrible malheur s'abbatit sur le Royaume d'Ana, qui rappellons-le est très zolie, très rayonnant, parfaite, et même plus que parfaite, parce que les anges y sont même zaloux d'elle tellement elle est mieux qu'eux et blahblah blah"
« Dis donc, Maman Emi raconte bizarrement l'histoire :o Tu trouves pas ? S'pas son style on dirait que c'est moi qui parle même !»
"blahblah blah Enfin bref ! Vi un terrible malheur s'abbatit, ou s'abbata ? Tit ou ta ? Ta ou tit ? Titoutatoutitoutatouti lalalalalalala Tititatitoutowtow Tilalélélow Tilululutulutilélowlélow AHAHAHAH [ pour ceux qui ont pas reconnu la musique c'est Hamphster Song !! ] Bon oui, donc. Un malheur vint. En effet, Ana avait perdu la voix ! Sa gorge était trop sêche pour qu'elle puisse parler, et elle avait beau boire et beau manger que rien ne réussisasse ! Ana ne pouvait donc plus rire ! Et c'est là qu'arrivèrent les Jours K, L, M, N et O ! Et oui, pendant 6jours ce malheur dura ! Il faisait noir, les gens étaient malheureux ou énervés, plus de joie dans la ville ! On essayait de trouver des solutions pour arriver à la guérir, mais rien ne marchait et on avait baissé les bras ! Ana était triste, parce qu'elle ne pouvait rien faire pour son Royaume !"
« Cette histoire est n'ignobleuh »
"Mais un jour, un vaillant chevalier, le chevalier du coeur, bah vi, il avait plein de coeur sur son armure ! Arriva dans le royaume de la belle et douce et charmante et parfaite Ana : Ce chevalier s'appellait Ando !"
« Hey !!!!!! Mais.... »
"Quoi >___<" ????"
« Rien rien, c'est un joli prénom je trouve »
"... Hum... C'était un chevalier drôle et avec un charme fou. Son seul problème était ses GROSSES chevilles très très très très ENFLEES"
« Lalalalalalala, Moi comprend pas »
"... et le fait aussi qu'il était très naïf et idiot, mais bon passons. Il arriva donc dans le Royaume quasiment détruit d'Ana ! Il avait eu vent"
On sonne à la porte. Ando va ouvrir et se reçoit une bonne rafale de vent qui le propulse à l'autre bout de la pièce.
"Voilà, ça c'est fait. Donc oui, on l'avait mis au courant dae la terrible situation ! Et il vint donc à la rescousse car OUI, il avait la solution ! Il rentra dans le château et dans la pièce royale où il trouve la belle et douce et parfaite et gentille Ana entrain de pleurer < N'ayez crainte, gente damoiselle ! J'ai la solution à votre problème > A quoi celle ci répondit < ... > bah oui, suivez un peu, elle a plus de voix. Ando s'approcha de la Dame et sortit de son grand sac une sucette à la fraise en forme de coeur ! < Mangez donc cela ma chère ! > La Reine fut étonnée mais un grand sourire se dessinna sur son visage, gourmande comme elle l'était, elle ne pouvait pas refuser une si belle offre. Elle prit la sucette et l'enfourna dans sa bouche directement. << Ché crôcrô bon >> Silence dans la salle. Tout le monde se retourne vers la Reine, elle aussi choquée, et vers Ando apparement sûr de lui. Ana enleva la sucette de sa bouche et ses lèvres formèrent le mot Merci mais aucun son ne sortit. Ando se mit à reculer doucement en ayant un petit ricanement gêné < Eh eh, vi désolé, c'est pas très utile mais bon, ça marche au moins quand la sucette est dans la bouche, c'est mieux que rien ^__^" > Ana replaça la sucette dans la bouche, assez étonnée pi éclate d'un rire aigu, surpuissant qui fit que tout le monde s'écroula par terre. Le soleil qui revint, les oiseaux qui cuicuitent, le monde qui est content et qui se sert dans les bras ! Tout le monde chante tout le monde danse, mais Ando reste à terre, bah oui, c'est lourd une armure, faut pas croire. Ana vint, et l'aida à se relever. Du moins elle essaya mais l'armure était trop lourde et elle tomba dans les bras d'Ando, tout le monde ria, eux aussi. Ando avait plein plein de sacs de sucettes. Ando et Ana vécurent heureux et eurent plein plein de petits coeurs !"
« Dis donc y font la fête les gens du royaume, ya plein de cris et de piallements ! »
"Ando... Ando... Réveille-toi s'il te plaît ^^ Notre coeur... euh... Il se sent seul ^^' Ando... J'ai... J'ai peur en fait T_T"
*Ana !!!*
Ando se réveilla de suite, et se releva de suite, Ana, elle avait peur. Il avait un mal de chien à la tête, et ses muscles étaient engourdis mais il avait entendu Ana dire qu'elle avait peur. Le visage inquiet il regarda Ana.
« Qu'est-ce qui s'passe ? Kékya ? Pourquoi t'as peur ? T'arrives pu à parler ? T'es triste hein ? Parce que le Royaume il est sombre là ? T'as mal quelque part ! Atta ! »
Le jeune fou fouilla rapidement dans ses poches et sortit deux sucettes en forme de coeur et à la fraise !
« Tiens » donna-t-il à Ana tout en déchirant le papier qui recouvrait sa sucette « Tu sais, y faut pas avoir peur hein, parfois ça m'arrive de perdre ma voix, ou d'être triste, c'est normal ! Faut pas t'inquièter. » Il regarda Ana encore plus et vit son collier. « Waaaaaaaw, lé trop beau ton collier ! Tu l'as eu où ? A combien ? J'veux l'mêmeuh ^____^ J'me souviens pas que tu l'avais tout à l'heure dans le bus ! D'ailleurs on est plus dans l'bus là ? Pourquoi la lumière revient pas ? T'aimes pas ta sucette, t'es encore triste ? Ouille j'ai mal à la tête moi là dis. » Certes, Ando parlait beaucoup et pour rien dire et enchainait sans logique ce qu'il disait, mais c'était d'une normalité normale, il était resté des heures sans parler, et ça le démangeait là ! Il ne pouvait pas se passer de parler, même la nuit il parlait dans son sommeil ! Mais là le gaz l'avait anéhanti qu'il n'avait pas pu parler. Le jeune homme posa sa main sur son front, et sentit une très très grosse bosse et aussi du sang qui était apparement sêché. « Méeuh !! Pourquoi j'ai ça moi ? >____< Y va d'venir quoi mon beau visage... Et IL EST OU MON CHAPEAU ? QUI M A PRIS MON CHAPEAU CA VA PAS OU QU... Oh il est là. » Ando vit une forme à côté qui ressemblait donc à un chapeau et c'était bien le sien, il le mit sur sa tête et fut tout content. Il se mit à palper le reste de son visage pour voir s'il avait d'autres bosses, lorsqu'il arriva à son cou il sentit quelque chose de froid et de métallique « Hé, j'ai un collier là ! » Il regarda autour de lui et vit non lien le corps de quelqu'un qu'il ne réussit pas à reconnaître ! Il avait un collier aussi, comme celui d'Ana. « Il t'a copité lui, le nul rah ! » Pi il vit Saya non loin de lui. « Mon sucre d'orge, chérie, faut se réveiller p'tite Saya d'Amooooooooour ! » Il la regarda bien et vit qu'elle avait aussi le même collier au cou, il regarda tous les corps proches de lui et vit qu'ils avaient tous le même collier, il en déduit que lui aussi ! « C'est trop zénial ! » Ando mit ENFIN sa sucette dans la bouche et fit enfin attention à ce qui se passait autour de lui.

Y faisait sombre, et y'avait des gens qui dormaient et y'en a qui criaient et qui tambourinaient la porte qui était apparemment fermé. Y'avait des filles qui pleuraient, d'autres qui hurlaient, pas zolie l'ambiance. Ando regarda Ana et lui fit un grand sourire qui disait « T'inquiètes baby, moi j'vais tout régler, tu vas t'sentir mieux dans un instant poupay ». Il se releva et aida Ana à se relever pi, malgré son mal de tête, il se mit à tapper très fort des mains, il retira sa sucette dans un "Spock", non pas le captaine T_T bruyant, y'avait un silence qui s'était installé et il se mit à crier très très fort.

« EH OH !!!!!! Les gens ! Mais qu'est-ce qui vous arrive mes amis ? Arrêtez de stresser comme ça ou de pleurer, ça ne sert à rien ! On panique pour rien ! Y'a rien de grave ! Vous vous en faîtes pour rien les zens ! Zavez vu les tous jolis colliers qu'on a tous ? Ca vous semble pas évident ce qui nous arrive ? C'est un jeu voilà tout ! Nous qui nous demandions ce qu'on allait faire, voilà ! C'est une surprise ! Soyons optimistes, c'est tout logique ce que je dis. Le prof là il est parti pour nous faire la surprise et pour qu'on ait un peu peur, mais nous on va lui montrer qu'on est plus fort que lui et que ça prendra pas avec nous ^___^ Vous trouvez pas ça génial qu'on nous fasse une grande surprise comme ça ? Allez, p'têt que ce collier c'est parce qu'on est dans un endroit avec plein de monde et que c'est donc pour qu'on se reconnaisse, au lieu de mettre un ridicule foulard de couleur, le professeur à choisir de faire plus classe, faut le remercier, lé zentil là ! Il nous a gâté ! Allez, les gens, faut pas s'énerver, j'ai plein de bonbons dans mon sac, et j'en donne à ceux qui se calment ! Et si ça vous calme pas, bah c'est que vous êtes pas humain T___T Même qu'Ana elle a du nutella ! Et si vous aimez pas le nutella, bah vous... nah, s'pas possible de ne pas aimer le nutella ! Allez les zens, c'est la fiesta, on sourit on rigole ! On fait gaffe car fait noir ! Et on va montrer à notre cher professeur que ça marche pas ces blagues avec nous !!! »

Ando ne disait pas ça seulement pour rassurer ses camarades de classe, il croyait vraiment ce qu'il disait ! Il avait une voix enjouée et toute heureuse. Il se retourna vers Ana et lui fit un grand sourire ! Mais lui murmura « Désolé pour ton nutella, je sais pas si tu veux en passer à tout le monde et si c'est le cas, je m'excuse bicoup bicoup bicoup ! J't'achêterai plein de pots !! »

Comment peut-on avoir la force de continuer à sourire dans une telle situation?Et encore,ce n'est rien,comparée à ce qui l'attend.Hiromi est inquiète,Makura ne donne aucun signe de vie,tout comme leur professeur et Nobuyuki...SON Nobuyuki,où est-il??Elle le cherche du regard,tandis que Megumi,énervée essaie de la rassurer.En son for intérieur,Hiromi l'en remercie,mais ce dont elle a besoin,c'est d'avoir toutes ces personnes qui sont si chères à son coeur,près d'elle.Elle sursaute légerement lorsque sa Megu' pose ces mains sur ces frêles épaules.Elle essuie les dernières larmes qui coulent ces joues,et se releve.Elle doit retrouver Makura,oui,au moins elle.Elle addresse un timide sourire à Megumi,et commence à parcourir la salle d'un pas lent,en évitant les corps innertes qui trônent de part et d'autres de chaque côté de la pièce sombre,où aucune lumière ne pénétre.Elle prend d'ailleurs soin d'examiner la pièce.

Les yeux vides,elle continue d'avancer,espérant que tout ceci n'était qu'un rêve.De nombreuses fois,elle trébuche tout de même à cause de l'obscurité,et s'excuse.Elle arrive enfin dans un coin de la pièce,ou elle apperçoit son amie,qu'elle aime tant.Elle ne la reconnait pas immédiatement,et s'accroupit près d'elle,elle demande,en begayant,espèrant qu'elle ne commet aucune erreur,des rougeurs naissent même sur ces joues :

"M..Ma...Makura?..C'est toi?"

Ces deux dernières,sa vue a beaucoup baissé,et pour cela,elle est incapable de reconnaitre une personne dans la douce obscurité de la nuit.Ne doutant plus,ou ne craignant plus la réaction de la personne,elle lui prend la main,et la serre délicatement,tout en finissant par s'assoir près d'elle.Elle a de nouveau les larmes aux yeux,pourquoi est-elle si émotive en ce moment?

"J'ai peur..Makura,aide-moi."

Elle serre de plus en plus fort la main de son amie,tandis qu'elle se reccroqueville sur elle-même,lachant la main de Makura,elle a peur.Peur de ce qui pourrait arrivé,peur de ce qui est arrivé.Puis,elle essaie de trouver du réconfort,en cherchant dans son sac,la photographie de Nobuyuki.Elle se rend compte qu'elle n'a pas son sac avec elle,et finit par paniquée.Elle se releve brusquement et cherche dans la salle,l'endroit où elle c'est réveillé.Elle se dépéche de vider son sac sur le sol,pour trouver plus facilement,ce qu'elle y cherche,mais rien.Elle pose sa main sur son front,voulant se giffler.Elle se remet à pleurer,à chaudes larmes cette fois-ci.Tandis que ces yeux sont rouges et gonfflés.

Dépitée,elle ramasse ces affaires,et essaie de trouver la force de se relever,de continuer à avancer.Elle reprend son chemin,pour retrouver vers Makura,tandis qu'elle se laisse tomber à genoux devant celle-ci,elle commence à murmurer les inlassables questions qui lui traversent l'esprit : Que faisons-nous ici?Pourquoi nous?Où est le professeur?

Hiromi laisse entrevoir une fois de plus sa peur.Elle sait très bien que ni Makura,ni les autres ne seraient répondre à ces questions.Pourtant,elle a besoinde les poser à quelqu'un et d'avoir des réponses.Bientôt,lorsqu'elle serait face à son enseignant,elle en aurait l'occasion.Mais dès lors,elle regretterait améremment de s'être posé toutes ces questions.Elle se tourna vers l'endroit où elle avait laissé Megumi seule.Un autre élève se réveilla,et lui,fit beaucoup plus de bruit que les autres.Il s'appelle Ando Tsakawa.Hiromi le regarda,outrée.Comment pouvait-il être si calme,si..Joyeux?

Elle repensa au collier qu'elle avait autour du cou,et mit ces mains dessus..Vraiment inquiétant.

Megumi gardait sa main sur l’épaule de son amie. Elle tentait de regarder ailleurs afin de ne pas l’inquiéter un peu plus qu’elle n’en avait l’air. Comment consoler quelqu’un Sur ce point elle n’en savait rien, elle se fichait des pleurnichard etc. En parlant d’eux, ces choses qui pleurent sans aucune raison, lorsqu’elle entendit des pas presque derrière elle. Makura… Fallait s’en douter. Elle n’avait pas l’air d’aimé que Megumi sois amie avec Hiromi. Et elle savait très bien ce que Megumi en pensait.
Elle haussa les sourcils en la regardant perdre son sourire. Comme si elle l’avait empêcher d’approcher. Quelle ringarde par moment ! C’était facile à comprendre pourquoi Miki lui disait d’arrêter de pleurer ! Et elle repartait dans un coin ou on entendait ses sanglots. Fallait peut-être qu’elle grandisse. On ne lui en veut pas… nan… Loin de la…
Elle fut un peu surprise de la réaction d’Hiromi. Elle savait que Megu-chan était junky ? Elle avait pris ses sachets ? Pourtant elle n’était pas à coter d’elle dans ce car ! Et pourquoi elle se pose ces questions maintenant…. Maintenant c’est trop tard… Hiromi lui en veux énormément… Oui, sinon elle aurais pas été voir ailleurs… Et puis tans pis !
La jeune demoiselle se relève doucement continuant de s’énerver toute seule, désespérée d’avoir perdue ses choses interdites ! Super les vacances ! Et puis l’autre qui n’arrange pas les choses. Et bien…. Elle allait tenter de se calmer sur lui ! Quoi qu’il arrive, elle se calmerait… Enfin espérons… Elle répondis alors aux faux espoirs d'Ando:

« Premièrement, je suis pas ton amis idiot ! Y à rien de grave ? Alors pourquoi on n’est pas dans le car ? J’entends ta voie, ça te fait ni chaud ni froid d’être dans ce lieu sombre ? T’as l’air de connaître cette situation. T’es de mèche avec les organisateurs ? Et change ta façon de parler ! T’es grand non ? Arrête de jouer les gamins, t’es assez grand pour savoir ça ! De plus c’est pas l’heure de manger du nutella ! Arrête de débiter un flot de paroles inutiles ! Cherche plutôt un moyen de sortir ! Si c’était une de tes piteuses idées, ces cons nous auraient laissés dans le car, et le collier on aurait pus le mettre nous même. On est pas handicapé a ce que je sache.. »

* Toi du mental peut-être x_x *
Elle prie une longue respiration comme si elle avait débité trop vite, mais elle avait parlé assez vite pour qu’il comprenne. De plus elle avait une voie très froide, et assez forte. Ses poings se resserrant sur eux même, se rouvrant, histoire de ne pas s’énerver plus qu’elle ne l’était. L’élancée était trop grande pour que Megumi arrête de fermer la bouche de ce sous être. Elle continuerait quoi qu’il arrive, même si ça ne lui plaira pas.

« T’es un meneur ? T’es délégué ? T’es rien minus, que tu sois ma mère ou autres, j’te considère comme un microbe de la société ! Alors c’est bien gentil d’avoir une grande guelle, tenter de rassurée les pleurnichards qui pleurent sans’’aucunes raisons’’ d’après toi, ferme là, et trouve plutôt une solution au lieu d’emmerder ceux qu’essaye de trouver comment on retire ce truc débile autour de ton cou, et puis de sortir. Tu me déçois beaucoup. J’te croyais plus intelligent Tsakawa… »

Elle tourna le dos, Sa faisait du bien. Ses pas glissèrent sur le sol, pour voir s’il y avait un camarade qui dormait à ses pieds. Elle se dirigea lentement vers le fond de la pièce où il y avait le moins de personne, son sac à la main, afin de poser son dos sur le mur. C’était vraiment difficile à croire tout ça. Elle posa son visage dans ses mains après avoir déposé son sac au sol, réfléchissant. Non elle ne pleurait pas. Il en fallait beaucoup plus pour que Megumi craque. Quoi que c’était déjà assez.
Elle remarqua alors qu’en se réveillant elle n’avais pas vue ce vieux collier autour de son cou. C’était idiot. Ca servait a rien. Elle remarqua que c’était d’une matière comme du fer, et ça avait l’air d’être posé pour ne pas être retiré.
* Y nous prennent pour des chiens ceux là ?*
Sans aucuns mot, elle redirigea son regard vers Tsakawa, se moquant totalement de la réaction qu’il aurais. Après tout, pourquoi donné de faux espoirs quand les bons espoirs son comme des faux. Il n’avait peut-être pas tord, comme il pouvait l’avoir. Elle soupira une dernière fois, posant a présent ses mains sur ses oreilles afin de ne plus entendre les sanglots, pour après glisser le long du mur et se retrouver assise au sol. Son mal de tête n’avait pas disparut, loin de là.

Quand Koki avait ouvert les yeux, ceux-ci s'étaient directement posés sur le visage de Miki, seule personne à se pencher au-dessus de lui. Au départ, il avait pensé être gêné de voir qu'il serait le seul encore endormi dans le bus pendant que les autres fêtaient déjà l'arrivée mais en voyant le silence terrible de l'endroit où ils étaient, il avait changé d'idée.
Maintenant, il ne regardait que Miki et son attention était tout particulièrement portée vers son cou. Depuis quand est-ce qu'elle avait l'habitude de porter ce genre de collier grossier qui n'allait pas avec son style ?! Tendant la main vers celui-ci pour le toucher de ses doigts, il lui demanda alors ce que c'était, espérant qu'elle allait comprendre qu'il ne parlait pas de son cou uniquement. Il la vit rougir et haussa un sourcil. Si elle avait honte de porter ce truc, pourquoi est-ce qu'elle le mettait ?! Haussant les épaules, il fronça les sourcils à sa réponse et retirant sa main du cou de Miki en quittant ce contact qu'ils crééaient sûrement pour la deuxième fois ( hum >__> ), il porta la main à son propre cou pour sentir ... la même chose :

"Haan, mais c'est quoi ?! C'est moche en plus ! J'ai l'impression que ça me serre, c'est gênant !"

Koike montrait un peu de sa personnalité pas habituée à sortir des chemins tout tracés, mais il restait gentil. C'était vrai, non ? Ces colliers étaient moches, froids et franchement trop serrés !

Ne sachant plus quoi lui dire, et ne se sentant pas forcément à l'aise en se rappelant de ce qu'il avait appris dans le bus, il se mit à chercher son soutient : Hiro. Celui-ci n'était pas réveillé, et les yeux de Koki n'étaient pas encore assez habitués à cette obscurité pour le trouver dans la nuit. Merde, il allait devoir rester avec Miki encore un peu. Le fait d'être avec elle n'était pas dérangeant, mais il avait l'impression qu'elle allait l'étriper s'il osait la regarder dans les yeux.
Détestant le silence, il posa une question sans trop de réelle importance du moment qu'il parlait. Il restait la tête au sol, et ça le gênait mais bon ... Attendant la réponse, il soupira avant de dire :

"Bien sûr que je me suis jeté sur toi pendant ton sommeil. Je t'aime tellement ... Je voulais autant me réveiller près de toi, que toi ... ca te suffit comme réponse ?!"

Koike était mesquin, mais il en avait marre de l'entendre gueuler dès qu'il disait quelque chose. Pourquoi est-ce que leurs liens avaient évolués de manière si négative ? Pourquoi est-ce qu'ils ne pouvaient pas se parler normalement, sans se gueuler dessus ? Pourquoi est-ce qu'il avait fallu qu'ils aient bus tous les deux pour qu'ils en viennent à s'embrasser ? Est-ce que Koike devait continuer à y penser, ou tirer un trait dessus ?! En tout cas, il voulait en finir !
Seulement, les éléments n'étaient pas d'accord avec lui et en plus, ce n'était sûrement pas le meilleur endroit pour des explications. Tournant les yeux vers le bruit, un sourire se dessina sur ses lèvres quand il vit Hiro. Il était là, tout allait tout de suite mieux. Laissant Miki parler, Koike se redressa à son tour pour s'épousseter un peu avant de lancer envers Miki en la voyant réveiller Shinji :

"Tu devrais essayer la technique du "baiser pour réveiller" sur lui, là, c'est sûr qu'il va bouger ! Pfff ... tu m'énerves ..."

Pourquoi est-ce que Koike était autant sur les nerfs ? A cause de Miki ! Il avait tellement envie de se retrouver seul avec elle, pour pouvoir lui parler calmement sans qu'ils n'en viennent à se bouffer à la moindre parole de travers. Est-ce qu'ils étaient tous les deux sur les nerfs, finalement ?
Haussant les épaules, il se détourna en soupirant et fila vers Hiro. Il s'arrêta juste derrière lui pour dire :

"Laisse tomber, c'est verrouillé de l'extérieur."

Il le tira par la chemise pour qu'il cesse de faire autant de bruits, c'était désagréable au réveil. Vraiment pas en forme, il ne retourna pas à son ancienne place. Ses yeux se tournaient sans arrêt vers Miki et il détourna la tête vers une des lumières au plafond, l'air vexé. Hiro allait-il enfin comprendre ce qu'il se passait ? Peut-être que Koike avait besoin d'en parler ? Possible, mais c'était loin d'être sûr.