Votre réveil...

Ah ah ! C'était l'heure de sortir et, au lieu de se jeter sur son sac et de courir vers la sortie, Toru était partie rêvassé. Il y avait beaucoup de choses dans cette salle avant qu'ils puissent partir, mais la chose la plus intrguante, c'était ce volontaire, ce Connor qu'ils l'avaient appelé ... Ca faisait pas du tout japonais, et il n'en n'avait pas la couleur de toute façon ... Mais ... qui était-il ? Enfin, qu'avait-il fait pour être là ?
Ce fut seulement quand plusieurs élèves furent sortis que Toru revint sur Terre, sans trop savoir comment et fronça les sourcils pour voir qu'elle en avait déjà râté plein ! Quel gâchis, elle ne devait pas passer plus de 2 minutes supplémentaire dans cette salle, c'était fini, elle n'y reviendrait qu'à la fin, avec la gloire et les mains sanglantes.
Se levant alors rapidement, elle jeta à peine un coupe d'oeil aux élèves restants, elle aurait bien le temps de les obersver quand ils seraient dans son piège. Rangeant correctement la poupée de Yuji dans son sac, elle fit bouger ses cheveux comme si ça importait beaucoup et se mit enfin à marcher vers les casiers où étaient entreprosés les différents sacs de vivre avec une arme ...

*Une arme ... Ca va être tellement facile pour ceux qui vont avoir une belle ... encore faut-il savoir s'en servir.*

Toru n'était pas forcément la plus expérimentée là-dedans mais si les autres savaient s'en servir, pourquoi pas elle ? Il n'y avait rien qu'elle ne pouvait pas réussir !
S'arrêtant devant les casiers, elle se surprit à sourire en laissant ses doigts glisser sur le tissu légèrement rêche du sac qu'elle venait de choisir. C'était décidé, c'était celui-là ! Pourquoi ? Elle n'en savait rien, c'était l'intuition féminine ... Le tirant vers elle d'un coup sec, la force qu'elle gardait en elle était un peu révélée par ce geste, mais ... qu'importe, de toute façon, ici ça ne servait à rien de jouer un jeu, c'était commencé, et ça ne rigolait plus.
Toru le mit entre ses deux bras, serré contre sa poitrine et sortit à pas rapides de la salle, sans dire au revoir, elle était déjà sur l'île et les autres ne comptaient plus. Les scénarios pleins la tête, elle se dirigea dehors.

[En dehors de la salle]

Aiko écouta les élèves protester dans l'immobilité totale, quand soudain, la voix du professeur lui fit tourner la tête vers lui. Il s'expliquait, pathétiquement mais s'expliquait : comme tout être égoiste et lâche il avait préféré son bonheur au leur, mais aller t'elle aller contre ? Non, car après tout en les laissant détruire leur vie, il n'avait pas manquer à détruire la sienne, qu'il ait sa famille ou non. Il aurait toutes les morts prochaines sur la conscience, si tenté qu'il en avait une. Une voix gronda dans la jeune femme :

* J'espère qu'il vivra assez longtemps pour que nos fantômes le rendent fou... *

Et elle survivrait pour le voir.
Après avoir essuyé les larmes figées sur ses joues, Aiko s'avança vers sacs et en prit un au hasard, avant d'aller chercher le sien propre et s'avancer vers la porte, après Megumi et les autres. Avant de sortir, elle se figea et raide comme la mort, ne put s'empêcher de cracher son venin à Kenji :

"On se croisera en Enfer."

Avec un dernier regard vers Shun : * J'espère que je n'aurais pas à me défendre de la seule personne qui pourrait compter pour moi ici... * elle sortit.

[En dehors de la salle]

* Il fait noir... merde, où suis-je ? Je ne vois rien... j'entends des voix, des gens qui parlent, qui s'agitent autour de moi... mais je n'arrive pas à déchiffrer ce qu'ils disent... des élèves...? Des armes... ? Une île ??? ... Battle Royale... ???!!! *

Les yeux de Ny s'ouvrient d'un seul coup... telle une réanimation, le sauvant d'une longue mort, sombre et douloureuse... Tout était floue, incapable de différencier l'iréel du réel, tout ce qu'il remarqua fut sa position : allongé sur le sol... Quelques uns de ses camarades étaient également étendus sur le sol, leur corps, inanimés, laissaient paraître un genre de catacombe...

Le jeune homme tenta de se redresser, mais en vain... il se hissa jusqu'au mur situé à sa gauche, et s'appuya alors sur celui-ci, se redressant progressivement... Sa tête était lourde, ainsi que ses membres, l'obligeant à rester cloué au sol. Il sortit son portable de sa poche... sa puce avait été retiré, et son écran était fissuré... Il s'essuya les yeux, et put enfin distinguer le réel, de son imagination... Il apperçut des soldats, tous en uniformes, toute sa classe, sans exeptions, et vit tour à tour, ses camarades sortir de la salle en courant... Ny ne comprennait rien à ce qui lui arrivait...

Chaque élève, en sortant, prennait un sac... Qu'y avait-il dedans ?? Ca, Ny n'avait aucune réponse à cette interrogation... Mais ce qui était sur, c'est que ce qui se passait ici, n'avait rien de joyeux... Certaines filles pleuraient, se réconfortant chacunes leur tour, d'autres étaient encore dans le coma, ou alors dans le même état que Ny, à savoir dans le potage...

* C'est quoi ce bordel ? ... J'ai du louper un épisode je crois -_-*

Ny réussi à se lever, avec difficulté, ne comprennant rien à cette agitation, il suivit ce que tout le monde faisait, à savoir, prendre à un sac, et se casser d'ici...

* Je ne sais pas ce qui m'attends, mais rester ici, ne m'aidera pas *

[ Dehors ]

[ Bon alors les gens, j'vais sûrement sauter des trucs que vous auriez pu faire ou dire par rapport à Ando, j'en suis sorry mais eh eh, j'ai aucune excuse ]

La vie est rose, les oiseaux chantent ( et ne s'enculent pas sur les branches ), Mère Thérésa ne vend pas de cocaïne à la sortie des écoles maternelles et d'ailleurs, la cocaïne ça existe pas, car c'est mal, et le Mal, autour d'Ando, il est inexistant. Et vi ! S'comme ça ! Quand Ando passe, le Mal trépasse. A plus, existe plus, finish, at the poubelle pleaseuh. Tout va bien dans le meilleur des mondes ! Le seul truc qui clochait ne clochait plus, car Ana venait de se mettre à parler ! A sourire, à clin d'oeiller, à briller, à Anaïeller ! Rah qu'elle est belle, Rah qu'elle est géniale !
"T'inquiètes pas Nounours ^__^ J'ai assez de nutella pour tout le monde, par contre faudra faire attention à pas trop en manger. Ben oui parce que ça apporte des carries et les carries ça fait mal... Enfin je crois >_<! Hein ça fait mal les carries ? Ca fait pas des trous dans les dents ? Wouah, si ça fait des trous dans les dents ça doit vraiment faire mal. A chaque fois que je vais chez le dentiste j'ai peur qu'il me dise que j'ai une carrie. Pas toi ? En fait j'crois que le dentiste, c'est ma phobie, bouh >__<! Heureusement il est super sympa mon dentiste, il me donne toujours un bonbon à la fin ^__^ Mais ils sont pas aussi bons que tes sucettes t'inquiètes pas Andonounet d'amûr ^__^"

Ando sautilla sur place, en tournant autour de sa dulcinée et en piallant comme un gosse : « Ana parle ! Ana parle ! Ana parle ! Ma sucette elle est maggggggggggggique ( ... ) ! Je veux un Aaaaaaaaaaa, je veux un Nnnnnnnnnnnnn, je veux encore un Aaaaaaaaaaa ! ANA ANA ANA ! Roh Ana, j'avais pas remarqué que même à l'envers ça fait Ana, Ananananananananana. C'est trop fort :o T'as un prénom réversible, c'est twop twop la classe ça ! » Il s'arrêta, essouflé, devant le seul Grand Amour de sa vie, avec le grand A, pas le petit a, mais le grand ! Le seul, le vrai, l'unique, car vi, il n'y a qu'un A dans la vie d'Ando, et c'est Ana !! « Faut pas que tu t'inquiètes !! Tes dents elles sont zoliiiiiiiies, elles sont parfaites ! Y'a pas di trous, ya pas de noirs, ya rien ! T'as la dentition rêvée par toutes les filles et les garçons de la Terre ! T'es la mannequin des dents ! » Il lui fit un grand sourire, le coeur battant à tout allure. Maintenant qu'Ana était bien, bah tout il allait super bien trop fort ! Tout tout de chez tout tout !
"Koko nuts Chan, Nounours san, je vous aimeuh ^__^ J'ai plus peur maintenant, YAHOU!!!"

Les joues d'Ando se mirent à rosir d'un trait. Le jeune homme baissa la tête, gêné, et se mit à tripoter maladroitement son chapeau en héhéïllant ( du verbe héhéïller qui signifit faire "He he he he he he" non stop, bande d'incultes ! ). *Moi aussi ye te Naime Yana, je te naime tout plein, dipuis toujours, dipuis que je t'ai vu pour la primière fois, tou yé celle qui fait battre mon coeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeureuuuuuuuuuuuuuuuh* Oui, mais non en fait. Ando reprit vite ses esprits, Ana l'aimait, mais ne l'Aimait pas, il n'était qu'un ami, rien di plus. Bah vi, normal, il n'était pas assez bien pour elle, trop inintéressant, elle ne devait le voir que comme un imbécile heureux ( ce qu'il est hein ), rien d'autre. Ando se ressaisit et se releva, ses joues ayant repris une couleur normal : « La peur, c'est pas bien Ana !! Faut vivre à la Fredaster ! On claque des talons et on danse, et c'est tout, aucun soucis par rapport à rien, parce que tout il est beau ! »
Ana ensuite la questionna sur l'avenir. Avenir ? Mais euh... Pour Ando, l'avenir qu'il s'était imaginé, qu'il avait rêvé toutes les nuits, c'était toujours la même chose : le mariage avec Ana. Il n'allait quand même pas lui dire ça, non ? Il se mit à bégayer : « Euh bah euh en faiteuh, euh bah euh... Je vois euh... Ya de la mer et euh... Un cuicui et pis euh... T'es avec un Mossieur que tu n'aimes et pis euh... » Il n'en savait rien Ando, trop stupideuh, trop bêteuh ! Ana se mit alors à chanter :O Ando allait la rejoindre quand tout d'un coup, y'eut un graaaaaaaaand faisceau de lumière, Ando se frotta vite les yeux parce que bon, voilà, il avait un peu bicoup mal, il s'était habitué à l'obscurité.
Fin bref, il frotta ses yeux, et là il vit le professeur rentrer ! ENFIN !!

« Yeaaaah, Sakaguchi est dans la salle yeah !! » se mit-il à crier en levant le poing pour saluer son professeur « T'en as mis du temps Sakaguchi, y s'inquiètaient les gens, mais no probleeeeeem, j'ai été là pour les rassurer :P J'leur ai promis un goûter par contre erf. T'aurais un peu à manger ? Et un endroit avec plus de clarter, genre plein d'herbes et on ferait un p'tit pique nique ! Vi un pique nique ! Avec des jeux d'enfants à côté, rah c'est trop fort ça >___< J'adore y jouer ! Même si c'est pour ceux qui ont moins de 12ans ih ih. T'y joues encore à ça toi Kenji ? »
Ando ne reçut pas de réponse, en fait il se fit même bousculer par des gens vêtus de verts. « Mais euuuuuuuh » Il se retrouva à terre, tomber violemment sur les fesses ( rah bobo au cucul, ça fit tout pas du bien ça ). Kékisépacé ? Peut être qu'il avait trop parlé. Ando ? Trop parlé ? Jamais >___< Parler, c'est bien ! Ca met de la vie, de la joie, du rose et du bleu partout !! Et du jaune et du vert aussi ! Toutes les couleurs de l'arc en ciel, vi vi !

Le professeur se mit à parler. De trucs bizarres avec une voix cause de méchant. Il faisait style il s'énervait. Rah c'était normal, il était trop content de revoir ses élèves préférés ^____^ ! Il prononça un truc du style "Paddel Rotale", et ya plein de gens qui se mirent à frissonner, à crier, à pleurer. Il sentit Ana et Miyako se durcir et se renfermer sur elles-mêmes. Nieh ? Képaca ? C'est qui Paddel ?
« No quiétude Ana ! C'est juste qu'on va faire du pique nique pi un Paint Ball après, si cool tu trouves pas nah ^__^ ? » Le prof parla d'un DVD, et Ando tappa des mains ! « Trop forrrrrrrrt, j'adore les DVDs, c'est un dessin animé ? Némo ? Ou mieux Kuzko ! J'adoooooooore Kuzko, lé trop fort !! » Pas de réponses, quel coquin ce Sakaguchi, il voulait garder la surprise ! Bah qu'il la garde la surprise tssss.

Le film se mit en route mais s'arrêta de suite après. Et le professeur s'avança et mit une claque à Hiro pi lui cria dessus et ensuite il fit "biper" le collier de quelqu'un ! La bouche d'Ando se transforma en un grand O ! Képaca ? Hiro avait encore du faire l'intéressant, mais jamais Kenji il l'avait tappé, tsss >___< Messant Kenji, il avait pas l'air de bonne humeur là. Ando sortir une sucette de sa poche et se dit qu'après tout ça, il irait la donner à Sakaguchi, il irait mieux comme ça ^___^
Le film se remit à nouveau en route ! Et Ando appuya sa tête sur ses mains, admiratif, la télé et lui, c'était de l'amour fou aussi ! Il adorait tout plein de films comme Lassie ou Mary Poppins et les dessins animés, rah ça il les aimait touuuuuuuuuuuus !
Mais c'était pas un dessin animé qui arriva, en fait on y vit une jeune femme vêtue en vert comme les gens qui étaient entrés dans la salle avec Kenji !

Elle se mit à se présenter. Pi raconte donc les règles du jeu du Paint Ball. Elle employa des mots forts comme "entre-tuer", "morts", i tout i tout. Bon vi d'accord, leurs vêtements allaient être salient par la peinture, mais rien de grave, pas la peine d'exagérer non plus ! Pi genre elle disait que le collier allait explosé, mais elle précisait pas que c'était de la peinture qui leur exploserait dessus et qu'ils auraient perdu. Comment elle le disait, on aurait dit qu'ils allaient mourir, nawak la fille !
Mais elle dit quelque chose qui fit interroger Ando, y'avait 2nouveaux ? Ah bon ? Ils les avaient même pas vu erf >___<. Ando se retourna et se mit à regarder les gens, et il fit coucou donc à une fille qu'il ne connaissait pas pi aussi à un mossieur cagoulé. Quel malpoli ce Ando, il irait s'excuser après >__<. Bon les gens posèrent des questions assez inquiétés, mais Ando n'écoutait pas, ils avaient justes rien compris aux règles ! Pourtant c'était simple, un jeu comme un autre. Ca embêtait Ando car il avait pris que de belles affaires et ils voulaient pas les salir mais bon, tant pis, il ferait avec ^__^.

Il se retourna vers Ana, et il vit qu'elle était totalement dépitée.

« Annnnnnnnnnnnnnna, t'inquièteuh pas ! On peut gagner t'inquiètes ^___^ Moi aussi je veux pas être sale et je veux pas perdre, mais on va réussir ! Pi on se soutiendra, donc faut pas t'inquièter ! J'espère quand même que la peinture elle s'en va facilement au lavage :( Parce que je veux pas trop de catastrophe moi ! J'aime mes habits quoi ! Z'auraient pu prévenir, j'aurais pris des trucs de sports raaaah, sont bêtes ! Mais faut pas t'inquièter pour ça ! J'ai une lessive supra puissante mwa ! Un mélange d'un peu tout qui fait que ça lave trop trop trop bien ! Je te promets ! » Pendant qu'Ando parlait, plusieurs personnes s'étaient levées pour prendre leur sac et étaient parties ! Ando se releva à son tour et attrapa Ana pour la faire se lever. Elle semblait dépitée, Ando aurait aimé la prendre dans ses bras et la couvrir de bisoux et lui faire des câlinoux, mais... rah, c'était trop difficile ! Il soupira pi s'avança doucement vers le professeur, tirant Ana pour la forcer à marcher.

« C'est dommage que tu dois tout supervisé Sakaguchi, j'aurais bien aimé qu'on joue ensemble, tu vas pas t'amuser toi :( Fin au moins tes vêtements resteront propres. C'est parce que tu peux participer que t'es de mauvais poil ? En tout cas, tiens, c'est cadeau ! (Il lui tendit une sucette) J'espère que ça te remontera le moral hi hi ^___^ T'es sympa comme prof n'empêche, s't'une belle surprise ça, j'veux dire un Paint Ball, j'en avais jamais fait, j'suis sûr que ça va me plaire :D J'espère que la peinture de mon arme sera rose, j'adoooore le rose !! Ou une couleur coloré quoi, pas du noir, de marron, de gris, rah ça c'est pas beau >___< Fin bon, à ce que j'ai compris, on se revoit dans 3jours c'est ça ? Quoi que si on est touché de suite, on revient supervisé avec toi j'pense ! Donc bon, à plus, pi tiens ( Il lui donna un paquet de bonbons ) Ca te fera passer le temps un peux mieux comme ça, y'a plein de saveurs, c'est mes deuxièmes bonbons préférés, mais c'est cadeau eh eh ^___^ Allez, tchao !!!! »

Il attrapa son sac, pi prit un sac qu'on lui tendait pi il secoua un peu Ana car elle était pas motivée ! « Allez Ana ! Prends tes sacs pi avance ^___^ Je sais que t'es fatiguée, mais motive toi au moins pour faire ça ! Quand on sera sorti ensuite j'te promets on se trouvera un coin tranquillou où on se reposera et où on fera un super tactique pour pas se salir !! » Et tout en surveillant sa chérie, Ando sortit de la salle, un grand sourire d'imbécile heureux affiché sur le visage. Il n'avait rien compris, rien du tout, et c'était tant mieux...

[ En dehors du Parking mais toujours en D06 ih ih ]

[ Pareil qu'avec Ando, j'vais forcément oublier des trucs et pas tout prendre en compte, disolée >_< ]

Que dire de Makura depuis ces quelques instants qui étaient passés ? Instants certes si courts, mais décisifs par rapport à l'avenir et à l'état mental de la ridicule adolescente. Toujours à serrer Hiromi, elle avait presque totalement effacé ce qui se déroulait autour d'elle. Sa meilleure amie ne bougeait pas, elle restait assise, immobile, le regard perdu dans le vague. Mais Makura s'en fichait, elle la serrait fort, et ça la rassurait.
Il se passait tellement de choses : le prof devenu méchant, la fille qui était arrivée, plus tard un militaire bizarre cagoulé et son mini-moi perso qui s'était installé parmi les élèves, parmi eux. Le prof qui s'énerve, qui donne une claque violente. Makura sursaute, toujours. Au moindre bruit, au moindre mouvement brusque, Makura a peur, c'est comme ça.
Tatsuha était plus loin, Makura n'avait même pas remarqué qu'il était parti. Egoïste comme elle était à ce moment-là, la seule chose qui était importante : c'était Hiromi et elle, c'était leur couple, rien d'autre. Le prof alluma la télé et un DVD se mit en route. Makura se décida à lever la tête afin de voir ce qui allait passer, c'était peut-être important...

Alors elle écouta. Attentivement en fait. Elle enregistra tout ce que la dame extravertie disait, dans sa petite tête. Elle ne comprenait rien à ce qui se disait, elle n'arrivait pas à réfléchir, à penser. Le choc. Vous savez, comme ces personnes, qui après la mort d'un proche, continue à agir comme si cette personne n'était pas morte, elles le savent, mais elles ne l'assimilent pas, elles ne réfléchissent pas, comme des automates.
Oui, à ce moment-là, Makura n'était qu'un vulgaire automate. Et pendant que ses camarades parlaient, criaient, et que le professeur répondait, elle, la petite boulette, ne faisait rien. Elle fixait droit devant elle, le cerveau en mode "Off". Du mouvement autour : les élèves se lèvent et s'en vont.

A son tour elle se lève. Elle sait ce qu'elle doit faire. Prendre sa valise, pendre un sac, sortir et aller se cacher. La suite... pour plus tard. Tatsuha la fixait, mais elle ne s'en rendait pas compte. Il passa devant elle et lui murmura un "à tout à l'heure...". Elle ne s'en rendit pas compte.
Elle se leva. S'avança doucement, calmement, avec une démarche simple et régulière, la tête droite, le regard fixe. Attrapa sa valise d'une main, et prit un sac de l'autre. C'était lourd, mais pour le moment elle ne le sentait pas. Makura était en mode "Away", veuillez patienter s'il vous plait. Et sans jeter un regard sur quiconque, ni même Hiromi, elle quitta la salle, sans un bruit.

[D06, en dehors du parking]

[ Pareil que Ando et Makura, mais j'essaye de trouver des feintes ]

Impossible de se reposer.
Koba Jun, allongée sur le sol, bien callée sur un sac, aurait bien aimé un peu de calme afin de pouvoir mieux s'adapter et réfléchir à la situation étrange dans laquelle elle était plongée, mais elle ne le pouvait pas, on l'empêchait. Des cris, des pleurs, des murmures étouffés, des engueulades, et vas-y que je fasse du bruit en tappant inutilement sur une porte blindée. L'adolescente soupira. Ensuite, on s'étonnait qu'elle préfère rester dans son coin. Il ne fallait pas chercher bien loin en voyant les blaireaux qui lui servaient de camarades. Certes, ils étaient tous plongés dans une situation peu banale. Et alors ? Etait-ce une raison pour paniquer ? A quoi ça leur servait, franchement ? Vraiment, ces idiots n'avaient pas finis de la lasser. Ils agissaient toujours de la manière la plus stupide.
Car Koba Jun n'était pas stupide. Il n'y avait qu'à la voir, là. Malgré l'ambiance morbide, qui se voulait certainement stressante, dans laquelle on l'avait plongée, elle restait calme, sereine, et surtout, consciente et attentive face à tout ce qui l'entourait. En restant calme, elle gardait toutes ses facultés mentales bien utilisables. Céder à la panique ? Ca n'aurait servi à rien, alors elle ne cédait pas à la panique.
Tout était une question de réflexion. Mais réfléchir était apparement bien trop difficile pour toutes les autres personnes présentes dans la salle. Bien que leur attitude désespérait la métisse, celle-ci ne perdait en aucun cas patience, surtout qu'il y allait bientôt avoir du renouveau.

En effet, quelques instants plus tard, un bruit sourd se fit entendre. Koba Jun arqua un sourcil. Dans une sorte de soupirement, une lumière quasi-aveuglante pénétra dans la salle. Instinctivement, l'adolescente ferma ses paupières, et attendit. Elle entendit des personnes rentrer, autour d'elle de l'agitation, mais personne ne vint la bousculer ( encore heureux ). La lumière était encore forte, mais elle ouvrit tout de même les yeux lorsqu'elle entendit un élève s'étonner : « Monsieur Sakaguchi ! ». Ce fut une erreur, car certes ses yeux dorés de félin était d'une rareté et d'une beauté qui pouvait surprendre, mais étant de couleur très clair, ils en devenaient fragiles. En clair, la lumière lui fit mal aux yeux. Mais tant pis. Elle se releva, et plaça sa main droite sur son arcade sourcilière afin de se cacher de la lumière tout en voyant ce qui se passait.
Effectivement, c'était bien son professeur principal qui se trouvait là, entouré de militaires de plus, et apparement, c'était lui qui les commandait.
La métisse plissa les yeux. Ce qui allait suivre n'allait certainement pas lui plaire. Dans l'hypothèse qu'elle s'était faite : ils s'étaient fait kidnappés pour un quelconque réseau, mais cela était fait inégalement, c'est-à-dire qu'on se serait mis à leur recherche, en clair, ils auraient eu une possibilité d'être "sauver". Mais si le prof était de mèche et qu'apparement le gouvernement aussi, il y avait un problème. Koba Jun savait qu'elle ne se faisait pas des signes, lorsqu'elle avait une intuition, celle-ci se révélait toujours bonne.
*Et là, je le sens vraiment pas.*

Elle abaissa sa main, enfin habituée à la lumière. Elle jeta un regard circulaire dans la salle. Elle remarqua tout d'abord que la salle était en fait un parking, mouais, bizarre ça. Ensuite, il se trouvait qu'ils étaient entourés de militaires, armés de plus, impossibilité de s'enfuir donc. Les sacs étaient éparpillés n'importe comment, les élèves étaient tous assis sur le sol, là où le professeur se tenait se trouvait à côté de lui une assez grande télé. Autre détail, plus insignifiant : Koba Jun était installée au plus au fond de la salle, ce qui lui permettait d'avoir la vue de dos de tous ses camarades.
L'attention de Koba Jun se porta en fin sur Kenji Sakaguchi. Et c'était bien lui le plus bizarre de tous. La métisse n'était pas du genre à complimenter les autres, mais il était indéniable que son professeur possédait une rare gentillesse, aussi bien envers les cancres et les rebels, qu'avec les intellos, les poufs et tout le reste. C'était une personne qu'on ne pouvait qualifier de méchante. Seulement. A la façon dont il se comportait à ce moment-ci, il y'avait de quoi revenir sur ses positions. Le regard haineux, le vocabulaire vulgaire, les gestes violents et impulsifs. Il se passait vraiment quelque chose d'arnomal.
Une anormalité qui s'éclaire bien assez tôt : « Battle Royale »

En entendant cela, Koba Jun ne put s'empêcher de sortir un juron en tappant légèrement du poing sur le sol.
* Et merde, merde, merde, merde et re-merde *
Et voilà, à vouloir participer à des voyages de fin d'année, voilà qu'elle se retrouvait piégée dans ça. Bien sûr que Koba Jun avait entendu parler de Battle Royale, elle était même pour cette idée : éliminer les élément inutiles de la société. Toute cette classe comportait des éléments inutiles, enfin, sauf elle. Mais pourquoi avoir choisi cette classe alors qu'elle y était dedans ? Enfin, fallait pas se leurrer, il choisissait au pif...
* Hasard à la noix, putain. *
Le gouvernement avait fait une erreur en l'envoyant ici, elle était une des rares japonaises irréprochables. Enfin, presque. Oui elle sortait le soir, et alors ? Elle était travailleusse, avec un avenir brillant, et surtout elle soutenait à 100% la cause de Battle Royale. Mais jamais, ô grand jamais, elle ne se serait imaginée un jour retrouver en plein dedans.
* Ya des glandus dans ce gouvernement, fait chier *

Tandis qu'elle insultait mentalement de tous les noms les politiciens et les militaires japonais, le professeur avait frappé un élève insolent ( bien fait pour ta gueule Yukihiro, depuis le temps que je me disais que t'en méritais une ), il y avait eu une nouvelle arrivante qui semblait bien heureuse d'être là ( génial, une cinglé ) et la télé avait été allumée.
Soudain, la porte s'ouvrit à nouveau, et entrèrent deux militaires à la peau blanche, tous deux cagoulés. Koba Jun observa avec intérêt les deux personnages. *Ceux-là, m'est avis qu'ils vont bien mettre de l'ambiance...* Le plus grand, certainement le chef, poussa celui qui était entièrement cagoulé derrière elle, les militaires lui firent de la place. * Okay, ce gars va participer avec nous et il est favoritisé par les militaires, génial *

Extérieurement, Koba Jun était comme d'habitude, paisible, et positionnée de manière décontractée, voire nonchalante. Mais à l'intérieur, son cerveau bouillonnait. Il était évident qu'il fallait qu'elle survive. Elle n'avait aucune affinités avec personne, donc pas de problèmes de conscience ou quoi que ce soit si ses camardes allaient crever ( de toute manière, la moitié de ceux qui étaient là le méritaient amplement ). Donc sur ce point, tout était parfait. La suite seulement, l'était beaucoup moins. Les deux nouveaux qui avaient fait leur entrée semblaient apparement être des volontaires ( quoi que l'autre portait une cagoule, pour quelle raison ? mais bon, si les militaires lui laissaient de la place comme s'il était l'un des leurs, il valait mieux se méfier ). La méfiance, c'était ça qu'il fallait qu'elle garde pour pouvoir survivre. Car oui, Koba Jun devait survivre. Elle n'avait même pas 20ans, il lui restait encore plein de choses à explorer, à découvrir. De plus, elle n'avait rien fait que le gouvernement puisse le repprocher. Il était normal qu'elle survive, qu'elle gagne.

Koba Jun releva la tête à l'entente de "bip" qui ne cessait de s'accélérer. Elle vit alors que le bruit provenait du collier d'un de ses camarades.
"Si je n'avait pas ré-appuyé, il serait mort par ta faute, ne l'oublie pas..."
La métisse hocha de la tête. Les colliers étaient donc des bombes à retardement. Rassurant. Elle posa sa main sur le sien et soupira, elle était vraiment plongée dans une merde pas possible.
Le professeur mis le DVD en route. Une femme se mit alors à parler et à expliquer les règles et les conditions du jeu. Koba Jun enregistrait tout et assimilait tout sans problèmes. La concentration était importante, la moindre erreur fatale. La métisse "nota" tout : arme éléatoire, zones interdites, trois jours, collier explosif, rapports, surveillance constante. Elle haussa cependant un sourcil lorsqu'elle entendit le mot "un jeune américain du nom de Connor". Américain ? Qu'est-ce qu'un américain venait faire ici ? Dans un "jeu" créé par le gouvernement japonais ? * Non, là, y'a une putain d'anguille sous la roche. Ce gars, en plus d'être dangereux, doit avoir été préparé à tous nous zigouiller. Merde, merde et re-merde !*

Koba Jun soupira. Elle avait besoin de fumer. Pour décompresser un peu là. Il lui faudrait à sa sortie, une zone de tranquilité afin de pouvoir réfléchir à un plan, à une tactique infaillible, il faudrait qu'elle explore toutes les probabilités possibles pour pouvoir ne jamais se retrouver dans une situation imprévue. Génial. Elle qui se croyait en vacances, elle se retrouvait en pleine guerre avec des putains de probabilités mathématiques à calculer, vacances de rêve.
On posait des questions, le professeur répondait. On criait, le professeur criait. Koba Jun en avait marre. Ils ne s'arrêtaient jamais ou quoi ? On ne leur avait pas appris à s'exprimer calmement et posément ? Tous des blaireaux, sans aucun doute.
Soudain, on annonça qu'ils pouvaient se lever et s'en aller. Les gros téméraires idiots se levèrent de suite et se dépèchêrent de sortir. Stupides. Koba Jun attendit plutôt que la moitié des personnes sortent pour qu'elle le fasse à son tour, ni première, ni dernière. Au milieu, afin de passer inaperçue.
Elle se leva donc, attrapa un sac qui contenait une arme ainsi que son sac à elle qui trainait vers l'entrée. La métisse ne regarda pas derrière elle et partit en marchant, son cerveau quant à lui, surchauffait.

[ En dehors du Parking ]

Garçons numéro 18, Sojiro Kazunori !!

Le jeune étudiant était réveillée depuis à peine 5 minutes lorsqu'on prononça son nom, en fait, pendant que ses camardes de classes regardait la cassette expliquant les règles de Battle Royale, il dormait ...


C'est donc avec surprise qu'il avait vu les autres élèves de sa classe quitter la salle, tous avaient plus ou moins l'air angoissé, mais Sojiro ne savait absolument pas pourquoi ... Et, qu'est ce que faisait tous ces soldats ici ? Il trouvait ça louche, mais sans plus ...


Un soldat repronnonça son nom, cette fois sur un ton beaucou plus autoritaire .
Faisant comme ceux qui l'avaient précédé, Sojiro se leva lentement et avança vers la sortie .

( Qu'est ce que c'est que cette merde, qu'est ce que je fous là ? )

Un objet le percuta alors de plein fouet, faisant reculer de quelques pas le jeune lycéen sous la force de l'impact.

( Qui est l'enculé qui m'a balancé un sac dans la gueule ? Putain, j'hallucine ... Si c'est ça un voyage de fin d'année ... Galère ... )

N'ayant pas suivit les explications du professeur, il etait loin d'imaginer la gravité de la situation, en attendant d'obtenir des renseignements de ses camarades, il mit le sac sur son dos et quitta la salle en marchant.
Il déboucha alors sur un long couloir qu'il emprunta afin de rejoindre la sortie ...

[...oui bon, j'ai pas d'excuse, mais avouez que vous êtes content T_T]

"Battle Royale." Ces mots ne cessaient de résonner dans la tête d'Ana, autant de fois que les larmes qui coulaient sur son visage, larmes qu'elle voulait silencieuses. Mais elle n'y parvenait pas. Comme elle ne parvenait pas non plus à enlever ses mains trempées d'eau salée, qui provenait des larmes qu'elle versait, de son visage. Pourquoi est-ce que c'était tombé sur eux ? Pourquoi sur elle ? Non... Sur eux ! Pourquoi ne pouvait-elle pas s'empêcher de penser à sa propre vie avant celle des autres ? A ce moment-là, elle aurait voulu qu'on la tue justement pour cette pensée ignoble, mais d'un autre côté, elle ne le voulait pas. La jeune fille n'entendait plus non plus tout ce que les personnes autour d'elle disaient. Ses pensées et le nom du programme résonnaient bien trop fort dans sa tête pour lui permettre d'entendre simplement une voix rassurante. Tous les merveilleux moments qu'elle avait passé avec son grand frère, Miyako, Emi, Ando, Haruki... Tous ces moments qui lui avaient permi de ne jamais se sentir seule... Elle avait peur de les perdre, peur qu'ils la laissent parce qu'elle représenterait sans doute un fardeau pour eux.

Sa tête lui tournait, elle n'avait même plus la force de la relever. Un vertige était en train de la gagner, un vertige qui lui donnait atrocement mal à la tête, qui la rendait nauséeuse... Elle aurait voulu mourir de ce petit vertige qui commençait déjà à se calmer, mais en même temps elle ne voulait pas. Pourquoi ? Sa mère... Son père... Tsuchi... Un seul gagnant, et tant de personnes qu'elle aimait... Comment pourrait-elle gagnante de ce jeu horrible alors qu'elle-même était totalement incapable d'écraser une mouche ? Une idée horrible vint alors lui traverser l'esprit... Et si elle-même, quelqu'un la tuait ? Cette simple petite idée la mit dans un état tel que les larmes ne firent que couler de plus belle. Au loin, elle entendait la voix de Miyako, qui lui promettait de la protéger, elle et Ando... Et qu'est-ce que pourrait faire Ana en échange ? Qu'est-ce qu'elle pourrait faire ? Au fond, est-ce qu'elle connaissait vraiment bien toutes les personnes de sa classe ? Et si Miyako se faisait tuer ? Et... Par sa faute en plus ? Elle ne supporterait pas... La jeune fille eût à la fois envie de prendre Miyako dans ses bras pour pleurer sur son épaule, et lui dire qu'il ne fallait pas, qu'elle n'avait pas le droit, parce que sa vie vallait beaucoup plus que la sienne. Miyako... Elle était courageuse, Ana n'en doutait pas, mais elle ? Est-ce qu'elle-même était courageuse ? Non. Sinon elle ne pleurerait pas là, elle serait en train de remercier Miyako et de lui dire qu'elle comptait la protéger à son tour. Et ana ne faisait rien de tout ça. Elle donnait aux autres le soin de la rassurer, et c'était une preuve d'égoïsme et de lâcheté. Etpourtant, jamais elle n'avait voulu se montrer égoïste et lâche envers ses amis.

Puis Haruki était venu... Enfin elle ne savait plus trop quand il était arrivé, mais il s'était agenouillé devant elle, pour lui demander ce qui n'allait pas... Et Ana se retrouvait encore incapable de répondre, toujours en train de pleurer, toujours en train de montrer sa lâcheté et son égoïsme. Ses mains cachaient toujours son visage, rougis à présent. Elle aurait l'air ridicule, et ça n'était qu'une preuve de plus qu'elle était stupide. Pourquoi ? Son corps entier était en proie à des tremblements, tandis que sa crise d'angoisse n'avait pas l'air de vouloir partir. Haruki qui avaitété si gentil et si embêtant à la fois envers elle, lui demandait à présent si elle était au courant de ça depuis le début... Comment l'aurait-elle pu ? Est-ce qu'elle aurait trouvé le courage de venir tout de même au voyage, ou bien de dire à tous ses amis qu'il ne fallait pas y aller, parce qu'ils allaient tous mourir... Est-ce qu'elle aurait trouvé ce courage là ? Au risque de mettre sa propre vie en danger ? Pourquoi ? A la question d'Haruki, elle n'arriva qu'à hocher la tête de gauche à droite en signe de négation, en espérant vivement qu'il la croie. Mais pouvait-on sérieusement croire en une fille égoïste et lâche ?

Dans un ultime élan d'un quelque chose qu'elle aurait voulu appeler courage, elle essaya de relever la tête en retirant ses mains, retenant du mieux qu'elle le pouvait ses sanglots et ses larmes, dévoilant ainsi son visage et des yeux rougis, un nez gonflé et des lèvres encore tremblantes. Des personnes posaient des questions au professeur, mais elle ne les entendait pas plus que précédemment. Tout ce qu'elle écoutait, c'était Haruki qui lui parlait, qui lui demandait de lui promettre de ne pas participer. Il avait posé ses deux mains sur son visage et Ana n'avait pas d'autres solutions que de le fixer droit dans les yeux, plus perdue que jamais. Dans n'importe quelle autre circonstance, elle aurait sans doute été heureuse qu'il lui fasse autant confiance, qu'il la regarde comme il le faisait... Mais les circonstances actuelles justement ne lui permettaient pas d'être heureuse de ça, parce que justement, ça lui montrait bien à quel point la situation était grave. Alors, pour Haruki, parce qu'il le lui avait demandé, elle hocha la tête sans baisser les yeux, parce qu'elle voulait lui montrer à lui qu'elle pouvait essayer d'être courageuse.

"Je... Je te le... Promet... S'il te plaît... M'abandonne pas... Nous laisse... pas tous seuls..."

Mais il avait dû partir, il les avait laissés... Il l'avait laissée elle... Ana voulut tendre la main vers lui pour le supplier de rester, de ne pas l'abandonner, parce qu'elle avait trop peur, même s'il y avait Miyako et Ando... Mais elle se retint. Elle était obligée, elle ne devait pas faire ça. Elle n'avait pas le droit de vouloir garder Haruki. Il avait des amis, et lui plus qu'elle avait le droit de vivre... Tout comme tous les autres de la classe. Des larmes revinrent couler sur son cisage, mais cette fois, elle ne les cacha pas. La jeune fille alla se blottir dans les bras de Miyako avant de se laisser emporter par une nouvelle tempête de larmes et de sanglots. Pourquoi ?

Ando aussi, essayait à présent de l'aider... De la réconforter... Et apparemment il n'avait pas compris, et d'un certain côté, Ana l'enviait. Il n'avait pas encore conscience de tout ça, il était encore drôle, même si la situation, elle, n'avait rien d'amusant. Malgré tout ça, elle s'arracha aux bras de Miyako pour aller dans ceux dans ceux d'Ando en reniflant. Celui-ci l'aida d'ailleurs à se relever, alors qu'elle gardait la tête baissée. Il voulait la traîner pour prendre leurs sacs, ces horribles sacs où elle trouverait une arme dedans... Alors, cette arme, elle allait la jeter, ou la donner à quelqu'un qui saurait en faire un usage qui n'était pas mauvais. Elle, elle ne pourrat jamais l'utiliser, parce que tous étaient ses amis. Elle les aimait tous, elle avait passé des années avec eux, avait plaisanté avec eux, rit avec eux, joué avec eux, été en classe avec eux... Alors pourquoi eux ? Pour eux... Pour eux, peut-être qu'elle aurait assez de courage pour rester comme elle l'était d'habitude, peut-être qu'elle aurait assez de courage pour leur montrer à tous qu'elle les aimait énormément, et qu'elle ne voulait pas de drames...

"Ando...? Je t'aime énormément tu sais ^^"

Sur son visage s'était dessiné un sourire qui s'était voulu vrai. elle avait essayé, et elle essaierait encore jusqu'à en être convainquante. Parce que dans ces derniers jours, il n'y avait pas qu'elle, et elle voulait absolument faire passer au moins un dernier bon moment à ses amis, et à elle... Elle prit un sac d'une main, celle d'Ando dans l'autre, et se retourna vers Miyako, un sourire aux lèvres, et un regard infiniment triste posé sur son amie, sa grande amie, celle qu'elle aimait et qu'elle protègerait à sa façon si elle le devait...

"Tu... Viens ?"

[Ando j'te suis :p]

Won avait eu la patience de ne pas bouger, d'attendre, de ne pas remuer le moindre sourcil, pas même quand Yukihiro s'était pris une claque, ou que le prof s'était mis à crier des insanités pas possible, pas même encore quand deux petits débiles de volontaires étaient entrés... Il n'avait pas bougé non plus quand Ran avait levé sa main, quand Jin s'était approché, quand Yôshi lui était passé par-dessus sans lui accorder un regard pour aller prendre un sac...

Il ne tourna la tête vers la gauche seulement quand Ran lui demanda de se bouger le cul parce que dans sa voix, on sentait l'empressement, la peur, le stress mais aussi l'espoir... Malgré lui, il était persuadé qu'elle avait déja une idée en tête... Lui sa lèvre le faisait encore souffir, bien sûr il avait entendu tout ce qui avait été dit dans le DVD, mais ça ne l'avait pas choqué plus que ça, il n'avait jamais cru en le gouvernement japonais, pour lui la Corée c'était mieux que tout et de le voir faire ça, avait fini de le convaincre. Il regrettait simplement de s'être fait laisser entraîner dans ce jeu minable... Pourvu qu'il s'en sorte vivant...

Il se redressa quand Ran le lui demanda mais ne prononca pas un mot, il avait encore mal a sa lèvre mais ce n'était pas le principal point, son coeur était touché, sa fierté, la peur lui tiraillait les entrailles et il ne POUVAIT pas parler, les mots ne sortaient plus. Il se mit debout, tendit sa main a Ran pour qu'elle la prenne et lorsqu'elle la prit enfin, il se dirigèrent tous les deux vers les sacs. Lui ne regarda personne, pas même le prof qui lui envoyait si gratuitement vers cette boucherie, pas ces camarades qui a partir de maintenant étaient ces ennemis... des visages connus qui deviennent des démons de l'ombre... Il prit un sac au hasard et dans un soupir de soulagement d'avoir accompli cette "mission" dont la pression lui resserrait le coeur, il sortit suivi de près par Ran... Il avait une promesse à tenir...

[dehors]

Naô avait mal au crâne comme s'il avait bu jusqu'à l'excès, alors qu'il se révaillait il mis sa main sur sa tête, il ne sentais plus vaiment sa tête ni le reste de son corps, il devait pourtant se lever.

* non pas déjà... pas maintenant, il est mêma pas 10h... c'est pas juste nous faire ça... vraiment *

"Hein ? Mais où j'suis ? C'est quoi ces conneries ! Hey ? Hein ? Ya plus personne ?"

Naô se releva une vidéo passait,

Citation :

réveilez vous, répondez présent et allez vous entre-tuer...

"Hein quoi ?"

Citation :

répondez présent maintenant et allez vous entre-tuer...n'oublier pas de prendre votre sac votre arme vous y attends !

Naô réalisant à peine ce qui lui arrivait se contentât de répondre présent de se saisir de son sac et de sortir de cette salle.

[Dehors]

Emi était restée assise un petit moment dans cette salle froide et inquiétante. Elle n'avait ni crié, ni pleuré, elle était restée calme comme à son habitude. Et pourtant, au fond d'elle, la question "pourquoi" lui tournait la tête. Elle n'arrivait pas à y croire, et peut être n'y parviendrait elle jamais.
D'un autre côté, accepter un tel jeu comme étant réel si facilement... elle n'aurait rien eut d'humain.
Savoir si elle participerait ou non... elle ne se posa même pas la question. Pour des personnes comme Riana, Ana ou encore Ando, elle serait capable de tout faire pour les protéger. La même chose pour ce qui était de ses autres camarades de classe qu'ils le méritaient. Non, elle ne jugeait personne, elle définissait le mérite par les personnes qui en avaient besoin.

De toute manière, pour le moment, elle ne voyait pas ce qu'elle pouvait faire d'autre. Se cacher dans un coin et attendre la fin des 3 jours pour mourir ? Elle préférait la solution de risquer sa vie pour une solution.
Cependant, elle ne devait pas agir à la légère et foncer dans le tas. Toute chose devait être réfléchie.... De toute manière... tout ceci était il vraiment utile ? Au final... ils allaient tous mourir non ? Est-ce qu'elle devait se croire dans une de ses histoires où la fin était miraculeusement joyeuse ? Ce serait peut être se voiler la réalité... même après chaque mort.

N'en pouvant plus de toutes ces questions, de cette salle où la gêne de ne plus savoir à qui faire confiance régnait, Emi se leva enfin pour se saisir de son sac ainsi de celui qu'on lui lançait.
Elle venait sans doute de faire un geste qui montrait quelque part qu'elle acceptait finalement le jeu... mais elle ne pensait pas avoir le choix. Rester là pour mourir finalement, c'était plus idiot qu'héroïque.
Pour les amis qui l'attendaient peut être dehors, elle était bien plus utile avec une arme.
Mais... dans tous les cas, elle serait sans doute incapable de tenir la promesse faite à son frère.... Elle n'avait jamais souhaité le laisser tout seul... tout ce qu'elle avait voulu, c'est faire ce voyage de fin d'année avec ses amis.

En sortant de la salle, elle jeta un bref regard aux élèves qu'ils restaient, leur adressant, peut être pour la dernière fois, un bref signe de main.

[--> dehors]

[ message court, mais bon mieux que rien ]

La suite n'atteignit pas Shun. Il était à démi-conscient. Il pensait à ses parents, à sa soeur, regrettant de ne pas avoir profiter plus simplement de la vie, il avait tout râté. De plus, il avait envoyé à la mort tous ses camarades. Preuve qu'il ne méritait pas de vivre, surtout pas.

Quand Shun reprit consience, la salle était quasiment vide. Il se frotta les yeux, se leva douloureusement, et observa... Pas de Ran, pas d'Aiko !
Cela remotiva réellement Shun.
*Il faut que je les rattrape... Aiko... Je veux te protéger...*

Le coeur bondissant, il attrapa son sac l'air de rien et prit un sac au pif, qu'un militaire lui donna violemment. Il alla vers la porte, prêt à partir, mais s'arrêta et se retourna.
Son regard se posa alors pour, sûrement, la dernière fois sur son professeur, son être tant aimé, auparavant... C'était un regard mélangé de tristesse, de regrets et de dégoût.

« Maintenant que je sais réellement qui vous êtes » annonçant Shun, ému « Je me dis que le plus lâche de nous deux, ce n'était finalement pas moi... » Il marqua une pause, reprenant sa respiration. « Adieu, traître. » Sur ce dernier mot des plus vexant, qui marquerait le cerveau des deux hommes pour toujours, Shun se tourna et s'en alla, en courant... Il fallait qu'il rattrape Aiko, c'était elle maintenant, sa seule priorité, son seul but à atteindre.

[HJ: Voilà j'espère ne pas m'être trompée quand à la position de Saya dont je reprend le perso.]

Saya avait écouté distraitement le professeur et la cassette, elle était bien sur au courant de la majeure partie du déroulement de ce jeu. Toujours dans son coin, elle feignait sa migraine, et réflechissait aussi vite qu'elle le pouvait. La faim brouillait sa réflexion, elle sentait presque l'odeur du sang... Il lui était difficile de se concentrer.

*Bon, ils vont nous laisser sortir oui ou merde? Faut vraiment que je me procure de la chair fraiche...*

Enfin, leur professeur leur ordonna de sortir. Saya était impatiente, elle attrapa un sac dans le tas aligné au mur. Et disparut par la porte sans un regard pour ses camarades de classe. Elle était venue ici de son plein gré, elle était volontaire elle aussi... Et elle allait pouvoir faire un festin dans la legalité la plus totale. Cette pensée ironique la fit sourire et ses canines pointèrent alors qu'elle respirait enfin l'air de l'ïle.

Tout s’était déroulé très vite, ses élèves avaient appris la terrible nouvelle dont ils étaient les principaux pions, ils l’avaient tout plus ou moins acceptés à leur manière et ils étaient là en train de prendre leur sac, chacun son tour disparaissant dans la nuit, peut-être… sans doute, pour toujours. Kenji ne disait rien, ne regardait personne mais à l’intérieur de lui, son cœur cognait contre sa poitrine, il voulait sortir, partir loin de cet être démoniaque qui venait de les envoyer à la mort, le cœur lui n’y était pour rien ; depuis tout le temps qu’il le savait, il avait refusé cet engagement mais la lâcheté et l’amour de sa famille avait été plus fort que le sacrifice de 50 élèves… Mais qui était-il donc pour faire ça ?
Alors qu’il était grandement en train de se rendre compte du mal qu’il faisait, il reçut une sucette dans la main.
Il leva un visage étonné vers Ando, ses yeux se mirent à briller, il pensait qu’il avait été pardonné, compris… qu’enfin un des élèves avait vu qu’il n’était pas entièrement responsable… mais à la suite des paroles joyeuses mais naïves d’Ando, il comprit qu’il se méprenait, tout comme lui. Ando était stupide de nature et sa stupidité là lui jouera de mauvais tour mais venait aussi de finir de tordre de cœur du pauvre homme responsable de son rang. Il ne répondit rien mais la serra fort dans ses doigts avant de regarder Ando partir avec Ana…

Les volontaires étaient sortis eux aussi et le soldat était partit on ne-sait-ou, sans doute encore en train de préparer un plan machiavélique… Il ne restait pas grand monde dans la salle, mais « il » était encore là, les yeux tristes mais noirs, le visage lointain et froid… complètement absent… Kenji le vit se lever et se diriger vers son sac, il avait faillit tendre le bras pour l’arrêter et le renvoyer à sa place, il ne voulait pas le voir disparaître dans l’ombre comme la plupart des autres personnes… Nan Shun était un garçon bien, il ne méritait pas un tel jugement… et pourquoi il s’en allait sans même le regarder ? sans lui parler ? Alors lui aussi avait cru à cet aspect sombre de sa personnalité, à ces mots durs et froids qu’il avait prononcé ? lui qui l’avait eu comme élève et « ami » pendant plus de trois ans, voilà que 5min suffisaient à le faire changer d’avis ?
Kenji était déçu de son attitude, mais à bien y réfléchir, 3 ans en vie contre 5min dans lesquelles on t’annonçait que tu allais mourir, y’avait de quoi changer radicalement de point de vue… Il rebaissa alors les yeux, victime de son propre jeu, n’attendant plus rien de la part de Shun quand il l’entendit s’arrêter et revenir sur ses pas. Il releva brusquement la tête avec le tendre espoir qu’il se jette dans ses bras, comme un fils dans les bras de son père, pour lui dire qu’il regrettait, qu’il avait peur, qu’il voulait pas y aller et surtout qu’il lui en voulait pas, et Kenji serait prêt à lui dire qu’il le protégerait, qu’il allait l’emmener loin d’ici et…

Non hélas, les mots furent beaucoup plus durs que les rêves d’enfant du cher professeur. Shun le reniait, Shun le détestait, il lui en voulait et se sentait trahi… Kenji ne put soutenir le regard de son ex-« fils », il n’en avait ni l’envie, ni le courage… Il se reconnaissait dans les paroles de Shun, il se les était même déjà dîtes à lui-même.
Pourtant, au fond de lui, il n’avait pas envie d’abandonner, il avait envie de lui crier qu’il était désolé, qu’il changerait tou ça, qu’il mourrait pour lui… mais est-ce qu’il le ferait ? Il fut juste capable de dire « Shun… », une fois qu’il fut hors de portée de voix… Minable.
Complètement abasourdi et peu conscient des évènements maintenant, il fit un léger signe de tête aux soldats pour leur dire de prendre la suite en main et sortit de la salle à la suite de Shun sous le regard noir du soldat près de la porte. Mais ce n’était pas pour le suivre ou pour l’aider, c’était pour se diriger droit vers les toilettes du parking, là où il pourrait laisser s’évacuer ce dégoût, cette haine qui l’avait animé tout à l’heure… il vomit ses tripes en jurant de tout son être :

« JE TE HAIS MOI AUSSI… t’es qu’un lâche Kenji… tu… tu les as trahis… pourquoi t’as fais ça ? QUE VAUDRA TA VIE APRES ? SANS EUX ? SANS LUI !! »

Enfin les larmes coulèrent, enfin ses pêchés s’effacèrent d’une longue pluie de larmes dans le plus minable endroit de la terre, à genoux, dans le noir, tel un homme affaibli et soumis… enfin la honte le quitta pour lui laisser le courage de se pardonner à lui-même…

Après de longs sanglots, difficilement masquables, Kenji se releva et sortit des toilettes pour aller vers la salle de contrôle. Il était temps de prendre les choses en mains, il était temps de montrer qu’il n’avait pas voulu ça et que Shun et les autres s’étaient largement trompés sur son compte. Il n’était pas quelqu’un de méchant et allait le prouver, quitte à y laisser la vie…

[salle de contrôle]

Le voyage de fin d'année , avait était attendu depuis un moment . Cet impression de liberté qu'on éprouve lorsqu'on s'éloigne du cocon , pour "vivre de ses propres ailes" pendant quelques jour avec une classe remplit de personnes qu'on apprécie.......
Le jour été rapidement arrivé , et la jeune fille heureuse de partir était assise au premier rang , afi de pouvoir profiter de la route qui l'emmener loin de sa famille.......
Mais voir la route défilés sans arret peut donner des envies de sommeil , envies qu'Akiko satisfesat , en sombrat délicatment dans le sommeil....

Il faisait froid , maintenant , à croire que le chauffeur avait mis la climatisation.... Et puis ce mal de crane qui opressait le cerveau......
La jeune fille se réveillait petit à petit sortant du profond coma dû au gaz soporifique que les soldats avaient diffusés dans le bus les ammenant au soleil....
La jeune fille se redressa doucement , sur le sol glacé et ouvrit les yeux pour voir elle était arrivée.... Quelle ne fut pas sa surprise de voir le reste de sa classe ou endormi ou se réveillant comme elle dans une pièce sombre et obscure....

-* Mais quesqu'il se passe encore ?*

La jeune fille cherchait à comprendre la situation , mais rien ne lui vanait à l'esprit pour cette situation...... que pouvait-il bien se passait ?

C'est alors que leur professeur principale entra dans la pièce , l'air tout aussi grogis qu'eux , il avait lui aussi du subir les attaques de ce sommeil foudroyant.......

Akiko voulait posée des questions mais elle n'en eu pas le temps car le prof entama de lui même une explication........

*Les élèves de la classe allait participer à un jeu ? cool sa serait marrant , mais quesque c'était que ce Battle Royale ?*

Les question continuaient d'affluer dans la tête de la jeune fille jusqu'à ce qu'elle vit la cassette vidéo , contenant toutes les explication.... Ils n'étaient pas partis jouer.... Ils était partis pour mourir....
Akiko ne savait que dire ,ou que faire , l'émotion la prit au tripes , qu'allait t'elle faire maintenant ?
Leur professeur leurs parlat ensuite d'un collier mais......

* BORDEL DE MERDE ! MOI AUSSI J'AI UN COLLIER !!!!!*

La surprise prit la jeune fille , qui ne pensais deja plus qu'à une chose.... elle ne se laisserai pas décalqué par ces petits cons de lycéen que son ses camarades !
Dès le moment ou ils purent quittés la salle , la jeune fille se levat et jetant un regard un mortel à son ancien professeur lui retorqua ces quelques mots avant de quitter la salle à toute jambe...

-" Vous avez une famille ? et bien j'espère que vous serez puni et que vos gosse subiront la loi Battle Royale pour crever espèce d'ordures !"

---> je sais pas encore ou ! XD

Akina avait un assez gros mal de crane , et elle ne voulait qu'une seule et unique chose , une aspirine !
LA jeune fille allongé sur une chose assez froide se releva doucement , levant d'abord son trose puis la tête , afin de voir ce qui se passait......
La jeune fille découvrat surprise qu'elle se trouvait sur le sol d'une sorte de....garage ou parking.........
Chose asez surprenante étant donné qu'ils devaient partir en voyage de fin d'année , mais ce qui la surpris plus était que tout ses camarades de classes était avec elle , certain se reveillant doucement d'autre dormant encore assez profondément......
La jeune fille essaya de se relever mais elle n'avait pas encore assez de force dans les jambes et ce mal de crane........
Leur professeur Mr Sakaguchi , arrivat une fois tous les élèves réveillez et leurs expliqua en quelques phrase la situation qui s'exposez à eu.....

*Battle Royale .....S'entretuer.....Mais c'est quoi ce bordel.....*

le professeur leurs expliqua tout un tas de chose , des armes , des rations et puis un collier? Mais......
Akina passat sa main autour de son cou , et toucha un objet froid et métallique qui donna immédiatment un air surpris et decontenancé à la jeune fille......
En quelque instant , le monde venait de disparaitre autour d'elle et seule les pensées de la jeune fille évoluée encore.......
* Très bien , nous allons donc devoir , nous entretuez....Mais , je ne veux pas mourir moi......pourquoi devrais-je mourir ? Et en plus mourir tuée par un de ces cloportes de la classe , il faut pas rêver !*

Akina revint au monde quand elle s'aperçu que plusieurs élèves partaient au dehors..... Elle se releva comme elle put et attrapant son sac de linge elle se dirigea vers l'emplacement ou se trouvait les sac.......
Mais bien sur , comme nous connaissont notre amie Akina elle ne prit pas celui du dessus , non non , elle regarda et prit celui qui lui parraissait le plus gros.......
Pui se dirigeant vers la sortie , elle s'arreta une seconde et regardant son ancien professeur jeta ces quelques mots...

-" Vous voulez qu'on fasse mumuse ? On va faire mumuse , mais je peux t'assurer mon vieux , que je serais la gagnante et qu'aprés je t'arracherai la gorge !"

Akina repartie ainsi dans la nuit fraiche qui allait accueillir son lot de victimes.....