Le jour J [Edit Onee San : Topic source, ouvert a tous]

Une journée qui s'annonçait agréable,mais certains sont songeurs,tout comme Hiromi,qui n'arrive pas à croire qu'elle va laisser seule sa mère,et sa soeur,plusieurs questions l'avaient hanté cette nuit,l'empêchant de dormir plus de cinq heures,allaient-ils s'en sortir sans elle?Elle était inquiéte,cela se voyait sur son visage,ainsi à quatre du matin,elle fut levé,n'arrivant plus à dormir,elle essayait de voir le bon côté des choses..Elle arriverait en avance,ça c'était sur,elle soupira à plusieurs reprises,elle finirait par ne plus avoir envie d'y aller à force de s'inquiéter,elle alla prendre sa douche,et finit lentement de se préparer,elle prépara son sac,emportant des affaires de rechanges,et quelques objets auquels elle tenait.

Une heure plus tard,alors qu'elle regardait la télévision,Moeko se leva,encore fatiguée,à cette vue,Hiromi ne put s'empêcher de sourire,elle alla donc dans la cuisine pour préparer le déjeuner de sa jeune soeur,aujourd'hui,malgré son inquiétude,elle rayonnait,elle monta ensuite à l'étage,pour choisir les vêtements de sa soeur,et les déposer sur le rebord de la baignoire,Hiromi semblait plus être une mère pour Moeko,qu'une soeur.Normal,puisque leur mère ne s'occupait plus du tout d'elles,laissant toute ces responsabilités à sa fille ainée.Puis,vint l'heure de partir pour Hiromi,elle déposa un baiser,sur le front de sa soeur,qui s'éveillait peu à peu en déjeunant,elle attrapa son sac,et en sortit l'argent qu'on lui avait donné pour le travail qu'elle avait fournit ce mois-ci,elle tendit à sa soeur,et finit par lui :

"Prends soin de maman en mon absence,s'il-te-plait.Fais bien attention à toi."

Ainsi,elle prit son sac,et sortie de la maison d'un pas pressé,elle s'était vêtue de son uniforme scolaire pour le départ,en pensant qu'elle se changerait plus tard,pendant le voyage.Elle espérait ne pas être la première,pour ne pas être seule,elle fixa sa montre,apparement,elle n'était ni en retard,ni en avance,pourtant elle pressa un peu le pas,elle habitait assez loin du lycée,et il fallait donc une bonne vingtaine de minutes pour y arriver.Puis,quelques minutes plus tard,elle put apercevoir le grand bâtiment qu'était leur lycée,souriante,elle se mit à courir jusqu'à arrivé devant celui-ci,plusieurs élèves étaient présents,elle ne connaissait pas très bien ces camarades de classe,ayant toujours était trop timide pour aller leur parler.Elle observa tour à tour les élèves,elle ne savait pas trop ce qu'elle allait faire,ou tout du moins,comment allait-elle les aborder?

Elle traversa la rue,pour se trouver du même côté que les autres élèves,elle leur addressa un mince sourire,puis finit par aller tous les saluer,elle avait peut-être l'air ridicule,mais bon..Elle attendait qu'une personne l'aborde,étant donné qu'elle n'était pas capable de le faire sans se sentir gêné,ou sans begayer,le professeur n'était toujours pas arrivé,ce qui signifiait qu'elle devrait attendre encore un peu avant de monter dans le bus,qui n'était pas là,lui aussi.Elle se décida à poser son sac,supposant qu'elle devrait attendre encore une demi-heure à peu près.Elle redevint songeuse vis-à-vis de sa famille,puis de ce voyage scolaire qui allait se dérouler.

Bien sûr,elle était heureuse d'être ici,et espérait qu'elle ne s'ennuirait pas trop,ce voyage serait peut-être une bonne occasion pour mieux connaitre tout le monde,tous n'avaient pas l'air sympathique,mais qui sait,peut-être qu'au fond,ils étaient juste très malheureux,et dans ce cas-là,elle leur ferait un gros câlinouuu(Nobuuuu').Quand aux autres,et plus particulièrement les filles,elles avaient très simpathiques,bien qu'un peu folle pour certaines xD.

La nuit s'acheva pour Kiyu sans même avoir réellement commencée...il n'avait pas dormi comme ça lui arrivait souvent, préférant conssacrer son temps à l'écriture et à la méditation plutot qu'a un sommeil perturbé, qui lui apportait plus de cauchemards que de repos...En plus depuis quelques jours il avait commencé à rédiger une sorte de petite (c'est sur à 19ans...) autobiographie...il avait conssacré toute sa nuit à la terminer,car un pressentiment lui soufflait qu'il devait l'achever avant de partir en voyage.

*Cette rétrospective sur ma vie n'est vraiment pas très joyeuse...Je commence vraiment a me dire qu'il est temps que je change...que je m'ouvre, que je laisse un nouveau Kiyu sortir de moi.Que j'arrete de regarder le monde comme un spectateur passif.Vivement que je vois Kaoru,j'ai vraiment besoin de parler de tout cela avec elle...de tous ces sentiments étranges,tous ces doutes sur moi-même...En plus,elle aussi commence a murrire ces derniers temps.Oui vraiment ce voyage va surement beaucoup nous changer,ce seront une nouvelle Kaoru et un nouveau Kiyu qui vont y naitre...*

Kiyu fut brusquement tiré de ses pensées par le gloussement strident et stupide de l'actuelle petite-amie de Kira a travers la cloison de la chambre.Il en profita pour remarquer que l'heure tournait et se rendit dans la salle de bain pour son rituel de maquillage et de coiffure matinal.Quelques coups de crayons et de remail plus tard, il s'empara de son sac de voyage et descendit à la cuisine pour avaler un petit dejeuner avant de partir.

Il y trouva sa mère, occupée a faire le ménage avec acharnement comme a son habitude, même si vu l'heure personne n'avait eut l'occasion de souiller le saint carrelage de la moindre saleté.Son père lui, lisait séverement le journal (ou en donnait l'illusion pour paraitre aussi cultivé qu'un professeur se doit de l'être); mais étrangement, il se tourna vers son fils pour lui déclarer:

"Prend ton temps pour manger ce matin!Et n'hésite pas à terminer tranquillement tes bagages, c'est moi qui t'emmenerais à ton bus tu n'as pas besoin d'y aller à pied"

Kiyu acquisa,interloqué par ce témoignage d'interêt inopiné, lui qui d'habitude faisait figure de meuble dans cette maison (quoique les meubles au moins avaient droit à leurs 5minutes d'attention journalière de la part de la mère et de ses torchons).Peut-etre le père cherchait-il simplement a l'humillier une fois de plus en lui montrant que, vu sa force,il n'était meme pas capable de trainer sa valise jusqu'a l'arret de bus?

Quoi qu'il en soit,les deux Murakami se retouvèrent bientot en voiture;les premieres minutes se déroulèrent en silence, ce qui arrangeait largement Kiyu, très mal a l'aise lui qui n'aimait que moyennement etre enfermé dans un espace clos (ou meme ouvert) avec des membres de sa famille.Malheureusement un feu rouge particulièrement long servit de pretexte au père pour engager la conversation:

"-Alors j'espere que tu es pret pour partir!Ca va etre un voyage particulièrement interessant!
-Tant mieux,répondit vaguement kiyuji qui commençait à se demander pourquoi parmis les 30mots que son père lui adressait dans l'année, ceux-ci étaient revenus tellement souvent.
-Tu sais on en parle beaucoup en ce moment...avec les collègues bien sur, mais meme ailleur,tout le monde commence a en parler...mais moi je pense que c'est un bonne chose!Il faut nous comprendre, ça ne peut plus durer...Et le fait que tu partes toi aussi cette année...ma foi ça fait parti du jeux!Et peut-etre que tu me surprendra pour une fois!"

Oula...la communication n'avait jamais été très bonne entre Kiyu et son père mais à ce point...Le jeune homme ne comprenait strictement rien à ce qu'il lui racontait.Il tourna la tete pour replacer une meche de cheuveux rebelle quand tout a coup il apperçut Kaoru...Sa Kaoru sur le trottoir en pleine discussion avec deux jeunes hommes de leur classe!

Alors là...Kiyu était decidemment tombé dans un univers parallèle ce matin!Son père qui essayait de jouer son role de père et de paraitre sympathique, sa meilleure amie qui se baladait tranquillement avec d'autres garçons...

"Laisse moi sortir ici,je vais continuer avec eux"

"eux"...ce n'était pas tous les jours qu'il pouvait employer le pluriel vis a vis de ses frequentations...

Kiyu sortit donc de la voiture avec son sac et se dirigea vers Kaoru et Sojiro.

Le soleil cognait à travers la vitre, obligant une forme vêtue de noir à se reculer jusqu'au plus profond de la pièce. Ancienne cabane de bois à présent complètement retappée en une sorte de petite maison totalement insonorisé, l'endroit était depuis plusieurs années le lieux de vie de Saya. D'abord simple refuge d'enfant, puis laboratoire d'expérience, très vite elle su que ce lieu recèlerait de bien des secrets, ce qui l'a poussa à demander à ses parents d'en faire un lieu de vie courante.
Elle ya vait à présent sa chambre, une petite salle de bain, avec des wc, ainsi qu'une cuisine salle à manger. Mais ce que personne ne savait, c'est qu'une quatrième pièce, la plus grande, avait un but quelque peu... interdit/ contre-nature.
Pièce froide, couverte de tissus à présent décoloré, elle était elle même à nouveau insonorisée, ce qui permettait à la jeune fille de dormir tranquilement pendant que certains souffraient le martyre. Maudissant cette inconnu sadique, puis venant à haïr le jour de leur naissance.
Contrairement à son habitude, cette nuit Saya Warui dormit avec le cadavre, une très belle jeune femme avec laquelle elle avait longuement fait l'amour, de façon d'abord douce et sensuel, puis de plus en plus violente, ce qui aurait fait plaisir aux amateurs de SM, et finalement, les coups furent tels, qu'au moment de leur jouaissance simultané, Saya lui trancha la gorge pour se repaître de son sang encore chaud. Elle s'en saoûla, puis s'endormi comme un bébé dans les bras d'un corps qui ne pouvait plus réchauffer son corps froid.

La fin de la nuit fût douce pour la jeune fille mais le réveil un peu trop brusque à son goût. Elle avait beau respecter le soleil, source de vie et de puissance pour beaucoup de choses, la lune restera toujours son seul maître ainsi, l'astre la surprenait comme un mari surprend sa femme au lit avec quelqu'un d'autre. Pourtant, malgré ce mauvais début, la fille sourit, car ce jour était spécial.. c'était LE jour... celui qu'elle attendait depuis des mois déjà.

Le départ pour l'île... Oh oui qu'elle était au courant, elle s'y était préparée, du moins sa sa façon. Elle avait inventé de nouvelles tortures, imaginé un nombre incalculable de possibilité de jeu, car effectivement, pour elle ce n'était qu'un jeu.. Mais un jeu qui révèlerait au monde son art et son génie, toujours incomprit des autres.

En vitesse, elle passa dans la maison familiale faire un bref bonjour/aurevoir à ses parents, puis elle prit son sac, prêt depuis quelques jours, et s'en alla tranquilement à pied.
Elle habitait loin du point de rendez-vous mais ça ne faisait rien, Saya aimait marcher dans les petites ruelles, repensant à chaque personne qu'elle avait rencontré puis tué. Aucun regret, aucun remord, pas même un soupçon de sentiment. Les personnes n'était pas des êtres vivants comme elles, ils n'étaient que de la nourriture ou des sujets d'exprimentations et dans son esprit ils n'apparaissaient que comme des données, archivés, mit sous clé.

Un long moment plus tard, elle arriva, avec un peu moins d'une dizaine de minutes à l'avance. La plupart des élèves étaient là, et curieusement, Saya se senti heureuse de les voir... un peu comme une enfant émerveillé devant ses cadeaux de Noël. Un sourire diabolique en coin, elle se dit que ça serait dommage de tout gâcher en montrant à quel point elle était heureuse de partir.

Tous piaillaient bien gaiement (alors que la plupart n'avait dù s'adresser la parole qu'une fois dans l'année) et à nouveau, elle les trouva pitoyable. Mais qu'importe? Elle allait les dresser!! (Héhéhé)

Elle posa son sac au milieu de nul part et s'y assit dessus, attendant que son c** de prof se ramène pour qu'elle puisse enfin être libre de tout mouvement.

Décidemment, Ana arrivera toujours à la surprendre. On ne s'ennuyait jamais avec elle. Elle était totalement déjantée... et totalement curieuse. Ca tombait bien, Miyako avait envie de parler maintenant. Oui, il y a quelques minutes elle était d'humeur maussade, mais bon, impossible de rester sérieuse devant la verve de son amie. Elle prit un air séducteur.

"Je suis sûre qu'on était faite pour se rencontrer toi et moi. Bien sûr que je t'aime, tu es unique pour moi."

Bah quoi? Elle avait jamais dit qu'elle se limitait aux garçons non? En plus, elle n'était pas si loin que ça de la vérité. A part Ana et Orihime, la jeune fille n'avait pas d'amis. Elle n'en avait plus. Juste des connaissances, pour une soirée, une virée, un vol... Des gens aussi perdus qu'elle. Et ses camarades de classe aussi. En parlant de classe, Miyako sourit en s'entendant dire qu'elle n'était pas sérieuse. Cétait pas nouveau ça.

"Pourquoi je vais pas en cours? Sûrement parce que j'ai des choses plus intéressantes à faire... Merci d'm'avoir pris les cours, Ana-chan ^^"

De toute façon, la jeune fille n'avait aucune ambition. Pourquoi faire des études? Elle pouvait se débrouiller en trouvant un petit boulot, vivre sans prétention. Ce qu'elle aurait fait depuis longtemps si... Toujours ce "si". Si toute sa vie ne s'était pas écroulée en quelques jours. Mais revenons à la conversation.

"Moi? Si j'aime les surprises? Et bien, ça dépend de la surprise... Vrai? Roh merci, ça peut toujours être utile une montre! Mais pourquoi tu m'as demandé l'heure si tu l'avais? Ah ah ah... J'te jure... Il est vraiment méchant ce Tsuki alors Y_Y"

Miyako fit une pause pour tirer une latte de sa cigarette déjà bien entamée. Une vrai drogue ce truc. Mais au point où elle en était, c'était le dernier de ses soucis de crever d'un cancer du poumon dans quarante ans. La mort pouvait venir si vite de toute façon. Pendant ce temps Ana souhaitait la bienvenue à tous ceus qui arrivaient d'un bonjour retentissant. Elle était trop gentille cette fille Y_Y Et quand Miyako était avec elle, elle était étrangement douce aussi. Parce qu'en temps habituel, les gentillesses sortaient difficilement de sa bouche. Mais comment est-ce qu'elle pouvait rester comme ça face à Ana? Impossible :p

"Sinon dans mon sac... Bah j'ai pris une dizaine de tee-shirt, quatre pulls au cas où il fera froid, huit pantalon, sept pyjamas, pleins de sous vêtements, ma trousse de toilette, trois robes, quelques jupes aussi, six chemises, un sac de couchage si on doit dormir dehors en cas d'accident du bus en pleine forêt, euh... J'ai l'impression d'avoir oublié quelque chose T__T Et sinon dans mon sac à dos j'ai mis pleins de sandwich au cas où si quelqu'un a faim, du nutella avec des cuillères aussi, une écharpe, mon porte monnaie, mon baladeur... Le strict minimum nécessaire en fait ^_____^ Aah, j'ai oublié mon manteau d'hiver au cas où il y avait une catastrophe climatique et que la température chutait dans les négatifs. Je suis bêêêêêêêête v__v'"

Miyako resta un instant silencieuse, dépassée par l'énonciation furieuse de son interlocutrice XD Avec ça elle pourrait facilement survivre un mois dans la forêt.

"Mwahahahahah, mais c'est génial ça! J'adore le nutella, tu m'en passera en échange de..."

Tiens c'est vrai, qu'est-ce qu'il y avait dans son propre sac? Quelques fringues, chaussures, du maquillage, des faux ongles. Que voulez-vous, on est négligée ou on ne l'est pas :p Du fric. Et puis un paquet de bonbons, un sandwich et c'était déjà bien. En voyant Ana bouder à cause de la veste, elle ne pu s'empêcher de lui tapoter gentiment la tête.

"Moi j'ai une veste, pas forcemment d'hiver mais je te la passerais quand même, ya de la fourrure dessus, ça pourra faire illusion. Ce sera ma monnaie d'échange contre le nutella ^^"

Après son interruption sur les cheveux de Sojiro, Miyako put détourner son esprit vers autre chose.

"Toi? Violets? Hum, je les verrais plutôt bleus moi... Ouais, pour moi je préfère le blond, c'est joli le blond non?"

La jeune fille sentit soudain une pression contre ses jambes. L'auteur de celle-ci se révéla être un chat. Ah, elle adorait les chats. Le sien était plus sauvage, il partait, revenait quand ça lui chantait. Il lui manquait un peu, ça faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu. Elle caressa le bel animal et le regarda partir vers sa maîtresse, Jun. Miyako lui avait déjà parlé -normal pour des camarades de classe- mais ça n'était pas allé beaucoup plus loin. Elle n'aimait pas sa façon d'être, comme si elle se voyait supérieure aux autres. Parce que Miyako avait aussi tendance à se montrer arrogante, elle n'appréciait pas spécialement que quelqu'un soit capable de lui faire de l'ombre. Et face à Jun, elle ne pouvait pas rivaliser sur beaucoup de niveaux. L'éternelle histoire de la paille et de la poutre... Elle lui adressa quand même un signe de la main pour lui dire bonjour.
Alors qu'elle relevait les yeux, son regard tomba sur Saya Warui. Son visage se ferma. Depuis quand était-elle là? Miyako la trouvait dérangeante. Non, elle ne la supportait pas. L'air qu'elle arborait... Son sourire effrayant et sadique... Tout cela lui rappelait trop une image qu'elle voulait oublier. L'air s'était fait plus lourd tout à coup. Elle se tourna vers Ana.

"Et si on montait dans le bus? Il y a déjà pas mal de gens qui y sont rentrés."

Elle se leva sans attendre, épousseta sa jupe, écrasa sa clope d'un coup de botte bien placé et jeta un regard éloquant à l'énorme valise d'Ana.

"Je suis magnanime, je veux bien t'aider à porter tes affaires si tu veux."

Elle-même se saisit de son sac sans grande difficulté.

[Direction dans le bus si tu veux bien évidemment ^^]

Wouah, Miyako l'aimait tellement qu'elle la draguait. Hein? Elle la draguait ? ... Ca y était, Ana rougissait v__v' Elle savait très bien que c'était pour rire vu que ça leur arrivait souvent, mais à chaque fois c'était comme ça. Oui, parfois, Miyako était dure et cruelle. Mais Ana adorait Miyako, donc le monde était bizarrement fait au final, parce que Ana était douce et gentille ô__ô Ouais, enfin presque >__< Parce que douce, ça dépend dès fois, et gentille... plutôt niaise en fait =p Normal qu'Ana était unique pour Miyako 8) Elle était unique pour tout le monde sans aucun doute. On devait la trouver... tarée Oo et à vrai dire ceux qui la trouvaient folle n'avaient pas si tord que ça. En tout cas jamais elle ne ferait de mal à une mouche, ça c'était sûr et certain. En plus, les mouches, même si c'était agaçant, ça devait bien servir à quelque chose. Alors, le visage illuminé et un sourire énorme, Ana répondit à Miyako :

"Haaaan, c'est vrai? Pour moi aussi tu es unique ^o^ Tu es le Soleil de ma vie, tu es... Hum >__< Dis, en quoi je suis unique pour toi? Et toi tu veux savoir pourquoi t'es unique pour moi ? Tu le dis en première alors hein ? Parce que bon, voilà quoi, je veux savoir d'abord ^^' Comment tu m'aimes Miyako ? Comme un fou, comme un soldat ou comme une star de cinéma ? Ou encore comme un fou et un soldat? Un fou et une star de cinéma? Un soldat et une star de cinéma? Comme un fou, comme un soldat et comme une star de cinéma? Dis-moi tout ^_____^ Je répèterai à personne c'est prooomis =D"

Comment faisait Miyako pour supporter Ana ? C'est peut-être un mystère de notre monde, un de ces mystères qu'on peut pas comprendre vu que justement ils sont mystérieux... OH è__é! Alors ça, ça n'était vraiment pas du tout, mais alors pas du tout du tout sérieux ! Comment ça Miyako avait des choses plus importantes à faire ? Pour prendre la pose, Ana se releva pour mettre ses petits poings sur les hanches, avec un air qui faisait plus comique que sévère, mais qui se voulait sévère quand même è__é. On ne pouvait pas avoir des choses plus importantes à faire que de venir en cours. Bah oui, Ana allait bien en cours elle, et tous les jours. Et justement, si elle y allait, Miyako devait venir aussi v__v' Enfin le côté positif de la chose, c'est qu'à chaque fois que Miyako venait, c'était une très bonne surprise pour Ana, et oui, Ana adoraity les bonnes surprises.

Aaaah, "Ana-chan". Si Ana aimait quelque chose, c'était bien que Miyako l'appelle "Ana-chan" ^o^ Bah oui, elle l'aimait bien le "chan". Du coup l'air sévère disparut pour être remplacé par un sourire mignon. Un sourire à l'ananas >__< En plus elle lui disait merci. Oui parce que Ana était trop gentille, et c'était bien d'être gentille.

"De rieeen, ça me faisait plaisir... Euh... Enfin prendre les notes en plus pas trop, mais vu que c'était pour toi ça me faisait plaisir quoi ^__^ Tu le feras pour moi si un jour t'en as l'occasion ? Hein ? Tu peux m'appeler Ana-chan tout le temps s'il to plaîîît? =D Et moi je peux t'appeler Koko ? J'aime bien Koko, pas toi? ¤__¤"

Bah oui elle. Pourquoi? Ana regarda derrière Miyako pour voir si yavait quelqu'un, eh beh... Y avait du monde Oo Pleins de gens étaient arrivés. Et vu qu'elle aimait tout le monde, elle fit de nouveau un énorme "bonjouuur tout le mondeuh ^_____^". Voilà, Ana se sentait bien. Elle se sentait bien parce qu'elle avait dit bonjour à tout le monde, et c'était trop bien justement 8) Hein ? Pourquoi elle lui avait demandé l'heure ? Bah parce que Ana voulait savoir si Miyako la savait quand même. D'accord, la question n'avait pas beaucoup d'utilité puisqu'elle avait trois montres, mais finalement si, elle en avait une. D'accord, je m'explique v__v' C'était grâce à cette question que Ana savait que Miyako n'avait pas de montre, et donc pouvait lui en prêter une. Eh oui, c'est là qu'on se dit : Vive la logique Ananienne. Oui, Tsuki était méchant, et un jour, Ana se vengerait gentiement, mwahahaha.

"Oui, c'est vrai, par exemple quand c'est une mauvaise on n'aime pas pas vrai ? Et quand c'en est une bonne on adooore hein ? Moi j'aime les surprises, je te l'ai dit ? Ah bah oui, je te l'ai dit^^ Je t'ai demandé si tu savais l'heure pour savoir si tu la savais ^__^ Et j'ai eu raison hein ? Comme ça je peux te donner une montre^^ Ouais hein ? L'est méchant Tsuki pas vrai ? De toute façon je règlerai l'heure, je peux le faire, je suis pas débile... Hein ? Dis, je suis pas débile hein ? Si ? En tout cas toi t'es pas débile, enfin je trouve pas. Tu trouves toi ? Moi je te trouve... Grande ô__ô"

Ouais, mais en même temps c'est pas bien difficile d'être plus grande qu'Ana. Vraiment pas difficile en fait v__v'. Oui, Ana est une naine, mais Ana veut grandir è__é! Un jour, elle y arrivera et elle aura enfin une taille moyenne ô__ô Tiens ? Un long silence de la part de Miyako ? Pourquoi un si long silence? Oui, c'était vrai, Ana n'avait pas pris assez de choses... Mais sa valise n'était malheureusement pas celle de Mary Poppins, alors elle ne pouvait pas mettre des meubles dedans non plus... Ah, triste réalité...

Et finalement, Miyako éclata de rire. HOURRA, Miyako n'était pas devenue muette. Ana éclata de rire à son tour en imaginant son amie bouger les lèvres sans qu'aucun son n'en sorte. Oui, ça aurait fait bizarre ô__ô Bien sûr qu'elle lui passerait du nutella ^___^ Elle n'avait pas beosin de quelque chose en échange, elle en passerait à tous ceux qui en voudrait. Tant pis si le pot devait y passer, après tout, c'était le sort qui l'attendait de toute façon v__v' En échange d'une veste? Okay, toppe-là è__é

"D'accooord, je te passerai du nutella ^__^Toi aussi tu aimes le nutella alors ? C'est bon hein ? Han c'est vrai ? T'en as une deuxième alors j'espère... Parce que sinon garde-la, je veux pas que tu sois malade d'accord ? T'es trop sympa Miyako ^__^"

Bleus ses cheveux ? Ana essaya de se voir elle-même avec des cheveux bleus. Wouah, ça ferait bizarre quand même. Après on l'appellerait Blue Ana, ou l'Ananas bleu à la place du Grand Bleu. Ah ouais, ça pourrait le faire. Après avoir légèrement plissé, les yeux, son regard alla sur les cheveux blonds de Miyako. Finalement elle lui sauta dessus pour la prendre dans ses bras dans un :

"Ouiiii c'est joli le blond, ça te va super bien ^__^ Toi aussi tu es jolie Miyako, je t'aime beaucoup tu sais ? <3"

Et là, Hiromi arriva. Elle la trouvait marrante Hiromi. En plus, Hiromi, c'était aussi le nom de famille d'Ana, chose qu'elle trouvait drôle encore. Alors elle lui fit aussi un grand sourire suivit d'un "bonjour Hiromi =D". Un chat vint ensuite se coller aux jambes de Miyako, et Ana ne put s'empêcher de se baisser pour tenter de le caresser, comme elle faisait pour son Grominet, mais le chat en question partait déjà vers Jun v__v. Elle avait de la chance Jun, elle était belle et tout et tout... Alors elle lui fit un sourire à elle aussi >__< Arriva ensuite Saya Warui. C'est à ce moment-là qu'Ana se redressa en avalant difficilement sa salive dans un "gloups" dû au sourire sadique de la jeune fille. Le visage blanc, elle tenta tout de même de lui faire un sourire à elle aussi. Oui, Saya, elle lui faisait peur. Très peur même. Ana ne savait pas pourquoi, mais c'était comme ça. Et elle faisait peur à Tsuki aussi T__T Et c'est là que Miyako la Sauveuse sauva Ana pour lui proposer de monter dans la Bussie. Alors... :

"Ouiii, montons dans la Bussie ^__^ Tu crois qu'on va attendre encore longtemps que tout le monde arrive ? J'espère pas... Si ça se trouve, yaura des absents ? Les pauvres, ils ratent sûrement quelque chose alors."

Fixant à nouveau son sac d'un regard désespéré, l'offre de Miyako la Sauveuse le Retour fut accueillie avec enthousiasme. Ainsi, l'aidant à soulever ce bagage, Ana fit un :

"HAYAAAAAA è____é!"

"Haya" étant le cri de guerre de la jeune fille. Le décollant de quelques millimètres, la valise finit par arriver dans la soute du bus, et déjà Miyako et Ana montaient à l'intérieur.

[Bussie, oui je veux ô__ô]

[Toutes mes excuses mais je vais faire bref ô_o]

Les minutes s'écoulaient lentement... Beaucoup trop lentement pour Saya qui se décida à se lever afin de rentrer dans le car. Plusieurs élèves y avaient déjà migrés et le flot était devenu moins important. Elle ne supportait pas qu'on la touche alors vous n'imaginez même pas qu'elle aurait été sa colère si quelqu'un l'avait frôlé par accident, pressé de rentrer.
La soute été ouverte, se qui lui évita de se salir les mains, et sans aucune délicatesse, elle balança le sac, presque vide. Elle savait à peu près comment le séjour allait se dérouler, donc elle n'avait prit que le strict minimum, au cas où elle pouvait récupérer ses affaires à la fin du jeu. En se baissant, elle vérifia d'avoir bien accroché son couteau suisse à son mollet, puis elle se demanda si les soldats les fouilleraient ou pas. si c'était le cas, elle risquait fort de perdre un objet util et donc elle s'était attachée... A moins qu'ils ne remarquent les ustensiles rouillés par le sang et se décide de le lui laisser.

*Bordel mais qu'est-ce que je me prend la tête avec ces conneries?? Dans tout les cas je peux me débrouiller, ce sera un jeu d'enfant ^^ Héhéhé ^___^*

Rassurée, elle attrapa un pan de sa robe et le souleva discrètement pour ne pas marcher dessus en montant dans le car.

[Dans le car place 24 ^^]

Il est assez tard, et Yuki rentre finalement chez lui, raccompagné par Minoru et sa grosse moto. Il dit au revoir à son pote, qu'il reverra le lendemain, et soupire en se tournant vers la porte de sa maison. Sa mère doit être en train de l'attendre, morte d'inquiétude, en train de déprimer toute seule, son père en train de râler de la journée qu'il a passé et à cause du retard du dîner, sa soeur en train de l'enfoncer, et son frère qui doit regarder une émission stupide à la télévision. Pourquoi il n'est pas tombé dans une famille normale? Ou plutôt, pourquoi il n'est pas tombé dans une famille riche? C'est classe ça, d'avoir de l'argent à ne plus savoir quoi en faire. Enfin c'est pas grave, parce que Yuki, quoi qu'il fasse quoi qu'il dise, il a la classe. Soupirant à nouveau, il pousse la porte qui n'est même pas fermé à clef, et rentre chez lui.

Tout ne se passe pas comme il l'a prévu. Sa mère est en train de préparer le dîner, son père attend sans rien dire avec sa petite soeur, affalés dans le canapé à regarder la télé. Son frère, lui, n'est pas là... Mais si il n'est pas en bas... Yuki enlève sa veste, la pose negligement dans l'entrée, monte les marches le plus rapidement possible, pousse la porte de sa chambre, et... Non, personne. Pourtant, il pensait vraiment que son frangin fouillait sa chambre, tant mieux. Il balance son sac sur son lit, qui n'est pas fait d'ailleurs, et sort tous les merveilleux objets qu'il a eu gratuitement aujourd'hui. Des trucs moches, chers, inutiles, ou justement qui vont lui servir, peut importe, du moment que c'est gratuit, Yuki est content. Il sort le sac plastique dans lequel se trouve le plus beau de tout les cadeaux... Sa nouvelle console de jeux. Ah, Minoru est vraiment quelqu'un de bien. Il fixe le trésor qu'il tien entre ses doigts pendant un long moment, sans se lasser, lorsqu'il entend

"Nobuyukiiiiiiiiiiiiiiiii, à taaaaaaaable"

Aah, quelle conne celle là, elle a pas besoin de crier si fort pour qu'il comprenne. Lâchant un lourd soupire, il se décide de bouger, se disant qu'il n'a pas envie de se faire engueuler ce soir. Demain, il ne la verra plus pendant un moment. C'est cool les voyages scolaires, même si à cause de ça, il devra supporter tout les gros nazes de sa classe. Enfin, il se rassure en se disant que quoi qu'il se passe, Minoru est là, et ça, c'est cool. Sans lui, Yuki ne serait pas ce qu'il est. Et ça, ce serait quand même dommage, même si il est vrai qu'il a tendance à surestimer son ami. Il se lève lentement, et descend les marches d'un pas lourd, pour finalement s'affaler sur sa chaise lorsqu'il arrive dans la cuisine, les mains dans les poches, attendant que sa mère le serve, sans dire un mot. Il manquerait plus que ça. Il entend alors quelqu'un courir en braillant et le voit sauter sur sa chaise. Son frère. Il tourne la tête vers Yuki, et dans un grand sourire lâche un "Yoh". Ouais, comme si il peut avoir la classe avec ça. Yuki hausse les sourcils et détourne son regard pour ne plus voir sa tête d'abruti. Qu'ils sont ennuyants, et exaspérants. Il a le droit à pleins de reflexions, comme: "tiens toi bien à table", "mange correctement", mais il s'en fout. Ouais, il a pas besoin que sa famille lui dise ce qu'il doit faire.

Dès qu'il a fini de manger, il se lève et part sans rien dire, comme d'habitude. Minoru lui a apprit qu'il ne faut pas adresser la parole aux nazes, sauf si c'est pour les insulter ou les racketter. Et il a raison. De toute façon, Minoru a toujours raison. Il retourne dans sa chambre, range tout les trésors qu'il a eu aujourd'hui dans un coin de sa chambre, le coin réservés aux objets gratuits, qui est bien rempli, et retourne sur sa nouvelle console. Il aura l'air classe, pendant le voyage, avec cette petite merveille dans les mains. Cette fois, l'autre pétasse (Miki) n'a pas interet à la lui casser, ou elle ne pourra même plus bouger pour aller chialer ailleurs. Il glisse un jeu à l'intérieur, et ses doigts se déplacent à une vitesse hallucinante sur les boutons. Ce jeu est vraiment cool, c'est un de ses préféré. C'est l'histoire d'un type qui devient dingue et qui doit tuer tout ses amis. Yuki n'a jamais réussi à finir ce jeu, il est toujours arrivé au dernier level, sans réussir à battre le boss ultime. Il est dur, tout ça parce que c'était le meilleur ami du type, pff. Normalement, il devrait pas y avoir de sentiments dans un jeu vidéo. Mais avec sa nouvelle console, il y arrivera è_é.

Allongé sur son lit, à fond dans son jeu, il sent la fatigue venir. Mais il est bientôt à la fin, il ne doit pas dormir. Ses yeux se ferment tout seul, alors qu'il est arrivé au dernier niveau, au boss ultime, et fini par s'endormir. Il n'a pas préparé ses affaires pour le lendemain, comme d'habitude. Dans son sommeil, il n'entend pas son frère qui frappe à sa porte pour lui parler de choses importantes. Choses importantes: lui demander des conseil pour racketter ses camarades de classe. C'est vrai que Yuki est un expert là dessus, mais il n'aime pas dévoiler ses secrets. Finalement son frère abandonne, et part se coucher. Le jeu vidéo, lui, continue tout seul, et comme plus personne n'appuie sur les touches... Game Over.

~~~~

"Nobuyukiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii"

Des bruits de coups violent contre sa porte, une sonnerie agaçante... Qu'est-ce qu'il se passe?

"Nobuyukiiiiiii, réveilles-toi, tu vas être en retard pour ton voyage de fin d'annééééée !"

Yuki se lève en sursaut de son lit. Le voyage scolaire! Il regarde son réveil et... Non, il est en retard! Et cette sonnerie qui lui casse les oreilles... Il donne un grand coup dessus pour l'arrêter, et se réveille, tranquillement. Il est en retard, et alors? C'est pas la peine de stresser pour ça, c'est qu'un voyage organisé par l'école après tout. De toute façon, ils l'attendront, qu'est-ce qu'ils feraient sans lui? Ahah, rien, evidemment. Il essuit doucement ses yeux dans un baillement, et remarque qu'il a dormi habillé, à côté de sa console de jeux qui est éteinte, plus de piles sans doute. Ah oui, celle que Minoru lui a acheté hier. La veille, il avait commencé une nouvelle partie du jeu qu'il n'a jamais réussi à finir... Est-ce qu'il a gagné? Gros trou de mémoire, il ne se souvient plus. Tant pis, c'est pas la fin du monde. Il fini par se lever, parce que même si il ne l'avouera jamais, ça l'embêterai un peu qu'ils partent sans lui, et avance en trainant les pieds vers la salle de bain. Le matin, pour Yuki, c'est dur. Il enfile son uniforme, pas le temps de mettre autre chose, et puis il se fiche bien des fringues qu'il porte, et revient dans sa chambre pour faire son sac. Il prend les vêtements qui lui tombent sous la main, les met en boule, et essaye de les applatir au maximum dans son sac pour qu'il soit le plus rempli possible. Il prend au passage tout le necessaire à sa survie: un ciseau, ça peu toujours servir pour emmerder ses petits camarades de classe, un gros feutre noir pour dessiner sur les visages des gens quand ils s'endormiront, et quelques autres trucs du même genre super utiles, sans oublier sa super nouvelle console de jeux, et plusieurs piles de rechanges. Il n'oublie pas non plus son portable (volé lui aussi), ses clopes et deux ou trois briquets. Non, il ne peut pas passer tout un voyage sans clopes. En plus, il serait vachement moins classe. Il sourit, installe son sac sur son épaule, et descend les marches dans un horrible bordel. Se dirigeant tout droit vers la porte, il attrape au passage le paquet dans lequel se trouve le petit déjeuner que sa mère lui a préparé dans un "Tchaô", et sort en claquant la porte.

Il avance jusqu'au lieu de rendez-vous en trainant des pieds, ses lacets sont défaits, mais il s'en fout. Durant le court trajet, il mange ses petits gâteaux du matin. Heureusement que sa mère sait cuisiner. Il a vite fini, et une fois que le sac en papier est vide, il le chiffone avant de le lancer par dessus son épaule. La pollution? Rien à foutre. Il s'essuit la bouche d'un revers de manche, aucune pitié pour sa pauvre mère qui lave son linge, et arrive finalement en quelques minutes devant le bus. Remettant son sac en place, il regarde rapidement le lieu, est soupire en voyant que Minoru n'est toujours pas arrivé. Jamais en avance pour l'école celui là. Il faut dire, Yuki non plus, mais là, c'est pas pareil, là il va pouvoir faire soufrir les autres, et s'amuser. Lui qui pensait être en retard, il est finalement arrivé à l'heure. Ne s'attardant pas sur les imbéciles qui lui servent de camarades de classe, et se disant que Minoru le rejoindra plus tard, il décide d'aller s'assoir directement. C'est toujours mieux d'être installé, il va pouvoir jouer avec sa console en entendant les autres raconter leur vie... Passionante. En plus de ça, il pourra reserver sa place, pour ne pas se coltiner celles de devant. Ouais, celles de devant, c'est pour les nazes, ceux qui aiment les études et tout. Pas pour lui quoi.

[Bus]

Après avoir raccompagné son pote chez lui, Minoru met peu de temps pour rejoindre son immeuble, se garer n'importe où et monter jusqu'à son appart. Directement, il jette ses clés sur le meuble dans l'entrée, pose sa veste sur une chaise et s'allume une clope. L'odeur ne le dérange vraiment pas et puisqu'il est chez lui, sans aucune règle à respecter, c'est tranquille... Vivre dans la maison familiale, avec sa mère qui ne supportait pas qu'il fume près de son petit frère ou encore avec son père à moitié allergique à cette odeur... la galère, il a vraiment bien fait de s'installer ici. Jetant un coup d'oeil à sa montre, il remarque cependant qu'il est tard et que rien n'est prêt pour le lendemain. Pff... il ne sait même pas à quelle heure il doit être là-bas mais de toute façon, ils l'attendront, ils sont bien obligés... Si ça ne tenait qu'à lui, il n'irait pas du tout mais avec Yuki ça promet d'être marrant. Et puis, les autres ne comptent pas de toute façon... ils feront simplement partie du décor, moche, cela va de soit mais il n'y fera pas attention, comme d'habitude.

Alors qu'il se dirige vers son frigo pour préparer un truc vite fait avant d'aller s'occuper de lui-même, il entend son téléphone portable sonner. Pas vraiment motivé, il va le récupérer dans la veste posée sur une chaise puis soupire en lisant le nom de la personne qui l'appelle. Hésitant, il fronce légèrement les sourcils, mais décroche quand même :

Citation :: - Ouais ?
- Minoru, c'est maman, ça va ?
- Ouais.
- Tu n'as pas oublié le voyage demain ?
- Nan.
- J'ai viré de l'argent sur ton compte ce matin, je me suis dit que pour le voyage...
- Ouais ouais, c'est bon.
- Bon ben, amu...
- Bonne soirée. Passe le bonjour à Koji !

Raccrochant rapidement avant que sa mère n'ait le temps de dire autre chose, Minoru repose son téléphone sur un meuble avant de retourner à son frigo. Malgré les années et l'évolution de son caractère, sa mère n'a pas changé. Elle s'imagine toujours qu'il est son petit chérubin qu'il faut protéger mais il faudrait qu'elle se mette dans le crâne qu'il a 19 ans et qu'il n'a plus besoin d'elle autrement que financièrement. Elle ferait mieux de s'occuper de Koji, ça serait plus utile... Tiens d'ailleurs : c'est vrai que Minoru est prétentieux et qu'il s'affectionne particulièrement en considérant tous les autres - Yuki exclu - comme de la vermine. Mais les autres exceptions sont également ses deux frères. Yusuke, le plus grand, qui est un peu comme lui, mais en pire. Lui ne se contente pas de tager les murs ou de faucher des trucs à des pouilleux... Pour Minoru, c'est la personne la plus cool qui existe et il prend d'ailleurs pas mal exemple sur lui. Ensuite, Koji, le plus petit. Il est assez différent mais Minoru ne veut pas qu'il devienne quelqu'un de fourbe. Etrangement, il tient à ce que son petit frère suive une voix normale. Yusuke et lui le protègent pas mal... c'est le dernier, le plus jeune et eux sont les aînés, alors ça leur paraît vraiment naturel.

Après avoir fini de manger - chose rapide -, Minoru regagne sa salle de bain et y passe à nouveau deux bonnes heures. Tout ça pour quoi ? Se doucher, passer de la crème sur son visage, ses lèvres, se coiffer, se laver les dents, s'arranger les ongles... bref tout y passe, comme chaque matin et soir. Pire qu'une fille mais le résultat est bien visible et il en est d'ailleurs véritablement satisfait. Lorsqu'il en ressort, vêtu d'un léger pantalon de coton fin avec lequel il dort d'habitude, il sent la fatigue venir peu à peu. Il ne s'est pourtant pas levé extrêmement tôt... Lentement, il regagne sa chambre, se laissant mollement tomber sur son lit. Il éteint rapidement la lumière avant de basculer sur le flanc, s'endormant presque aussitôt.

..........

Quelques heures plus tard, les rayons du soleil matinal commencent déjà à passer à travers les carreaux de la fenêtre dont Minoru a oublié de descendre les stores. Il n'ouvre pas les yeux tout de suite, luttant contre cette lumière chaude qui lui chatouille les paupières. Après quelques minutes, il se redresse finalement, se frottant péniblement les yeux, pas vraiment motivé pour se lever tout de suite mais puisqu'il le faut... Se levant de son lit, il enfile une large chemise blanche avant de s'étirer doucement. Le passage à la cuisine est une nouvelle fois rapide puisqu'il se contente, pour son petit déjeuner, d'une tasse de café et d'un croissant. Il n'a pas besoin de plus et puisqu'il n'est pas vraiment gourmand.... Cependant, celui à la salle de bain est encore une fois bien plus long. Il ne sait pas quelle heure il est, s'il est en retard ou pas, mais après tout, ça n'a pas d'importance. N'oubliant aucun soin comme chaque matin, Minoru ressort de sa pièce préférée après un long moment, totalement en forme, propre et coiffé. Il a revêtu un pantalon noir, accompagné d'une petite chaînette en argent, et une veste grise, en dessous de laquelle il a enfilé une simple chemise. Comme d'habitude, simple, mais cool.

Regagnant ensuite sa chambre, il prend un large sac dans lequel il place avec attention les vêtements qui lui seront nécessaires. Il ne sait même plus pour combien de temps il part, mais c'est un peu du pareil au même puisqu'il embarque la plupart de ses fringues. Minoru n'oublie évidemment pas sa trousse de toilette comprenant tous ses produits, brosses, gèle ou encore pince à épiler, ciseaux, coupe ongle etc. Tout son nécessaire quoi ! Il n'est pas question qu'il parte sans de toute façon ! Casant donc la grosse trousse chargée dans un coin de son sac, il y empile ensuite Ipod, baladeur, CD, manga, bonbons, cigarettes et autres conneries qui lui seront sans doute utiles. Une fois son bagage prêt, Minoru jette un coup d'oeil à sa montre hors de prix qu'il a fixé à son poignet et constate qu'il est à peu près dans les temps. Glissant dans la poche de sa veste un paquet de clope neuf, son briquet, son porte-monnaie archi plein et son portable, il empoigne la bride de son lourd sac avant de quitter son appart', totalement zen. S'il oublie un truc, il pourra toujours l'acheter là-bas, c'est pas dramatique.

Minoru prend évidemment sa moto pour aller au point de rendez-vous pour le départ. Prendre le bus ou le métro ? Aaah, c'est pour les raclures ça, ce n'est vraiment pas fait pour lui. De toute façon, un des lèche botte de son père viendra la récupérer ensuite et même s'il se la fait voler ce n'est pas grave, il pourra toujours s'en racheter une autre identique. Fixant avec beaucoup de maîtrise (xD) son sac derrière lui, Minoru démarre rapidement avant de se remettre à rouler tout aussi vite que la veille, sans casque. Il manque de renverser un gosse en poussette et de se prendre lui même une bagniole, mais il atteint sans autre mal le bus devant lequel sont rassemblés quelques pouilleux de sa classe. Sans y prêter attention, Minoru s'arrête, descend et après avoir récupéré son sac et ses clés se dirige directement vers l'entrée du car. Si Yuki n'est pas dehors, c'est qu'il est déjà monté... ou bien qu'il est en retard. Quoiqu'il en soit, autant l'attendre à l'intérieur, ça sera toujours mieux que de rester trop près de ces paysans. Il n'a rien à faire parmi eux.

[Bus]

« Echec et mat! »
21h00, demeure de la famille de Megumi. Assise, autour de la table, un regard pensif, elle observe le jeu de sa sœur Rika, qui semblait avoir gagner la partie. Aucune issue, elle avait réellement gagné cette fille. Et pourtant…. Elle n’arrivait jamais à la battre. La réaction de la jeune fille fut celle que Rika avait prévue : elle s’était levée, serrant les poings.
« Allez Megu’… Viens, on va recommencer »
Un sourire amical était apparut sur le visage de Rika, alors que Megumi gardait une mine sombre et froide. Ses yeux balayèrent la salle rapidement, et elle déclara simplement, en tournant le dos :
« J’en ai rien à foutre de tes échec…. Je les emmerde pour tout dire ! Tu sais que c’est un jeu de vieux, utile pour bien s’emmerder ? »
Elle quitta la pièce, laissant sa sœur avec un grand soupir. Oui, Megumi avait mieux à faire. Elle devait sortir, chercher le principal pour elle. Sa main attrapa sa veste en jean, pour ensuite aller chercher ses chaussures dans le petit meuble. Ainsi, elle s’asseyait pour les mettre, et enfin prendre ses clefs, ouvrir la porte, sortir et la refermer.

22h00, le retour de Megumi, un petit sac a main qu’elle avait « oublier ». Comparé a tout a l’heure, elle avait la mine sombre les pupilles dilatées, mais ça, les parents ne le regardait pas.
« T’étais ou ? »Premières paroles de son père, d’ailleurs elle ne répondit rien, elle se contenta de se diriger vers sa chambre, en ignorant les cris de son père mécontent.
« La ferme ! Demain j’ai un voyage, maintenant, bonne nuit. »
Et elle claqua la porte, prenant soin de mettre son sac à main, dans son sac à dos. Après s’être mis en sous vêtement, elle se glissa dans ses draps pour fermer les yeux et s’endormir lentement.

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6h10, la douce ‘’Mélodie’’ de la radio du matin enclenché par le réveil, permet à Megumi d’ouvrir les yeux. Ses mains parcours son beau visage pour frotter ses yeux, comme une petite manière habituelle. Derrière la porte elle entend Rika qui est prête, enfin simplement réveillée pour aller à l’université :
« Megumi, lève toi ! »
Elle tire la couette, manquant de tomber, et fouille dans son tiroir. Elle attrape un petit sachet tout au fond et verse le restant sur une feuille de papier blanche sur sa commode. La demoiselle commença alors a fouiller dans son sac, pour trouver son porte feuille, ainsi q’un objet indispensable a ce qu’elle allait faire. Sa main caresse les carte, jusqu’à attraper une carte de fidélité, pour enfin mettre en place la poudre et
l’aspiré par le nez avec l’objet indispensable.

Après ce petit truc indispensable, elle prit soin de regarder: Mangas, bonbons, baladeur MP3, sandwitchs, sac à main, maquillage, portable. Tout était présent dans son sac a dos. Fioou... Oui! Elle avait oublier la brosse et des chouchoux, qu'elle alla chercher en vitesse.

Après ça, la routine habituelle. Elle range ses affaires, met la feuille à la poubelle, enfin bref. Mi-chan se dirige lentement vers la salle de bain, des vêtements à la mains, pour ressortir 20 minutes plus tard, coiffée, lavée, habillée, maquillée etc. Après son aventure dans la salle de bain, direction la cuisine, ou sa sœur débarrasse sa table, lui adressant un bref sourire suivit d’un : « A tout a l’heure » laissant Megumi déjeuner encore seule. 10 minutes après, elle était prête, et alla chercher son sac. Rika sortait de la salle de bain, prête elle a son tour, son sac a dos, sur le dos. Toutes deux, se dirigent vers la porte, enfilent leurs chaussure, et sortent.

Le chemin semble long à Megumi jusqu’au garage ou la voiture à sa sœur se trouvait, et elle somnole encore. L’envie grandissante dans son esprit elle ne peu s’empêcher de demander à sa sœur :
« Au fait Rika…. Imagine quelqu’un de la famille faisait une grosse connerie comme… Fumer, boire ou même se drogué… Toi ou les parents réagirais comment…. Moi personnellement je m’en moque... »
Sa sœur s’arrêta, commençant à la dévisagé les sourcils froncés, laissant un doute plongé sur l’esprit de Megumi. Ce qui la rassura, c’était que sa sœur adresse un grand sourire.
« J’en sais rien, tu sais maman et papa risque de très mal le prendre et puis si tu te droguerais, on le verrait…»

La voiture était là, miracle! Après s’être installer, et avoir mis le sac dans le coffre, la voiture se mit en marche. Le coude de Megumi vint se poser sur le bord et la fenêtre, pour enfin poser sa tête dans sa main et fermer les yeux. Peut après, la voie de Rika vint la sortir de son sommeil peu profond pour lui signaler un « on est arriver ».
Sortant doucement de la voiture, prenant son sac a dos et son gros sac dans le coffre, elle commençait à partir lorsqu’un claquement de portière vint a ses oreilles et des bruits de pas qui courrait dans sa direction. Un soupir, puis Megu’ regarde derrière elle. Le temps de ne rien voir elle lâche le sac pour recevoir sa sœur dans les bras.
« Amuse toi bien !
- tu sais avec tous ces… Gamins…
- Arrête, ils n’ont qu’un an de moins que toi.
- Pourquoi j’arrêterais ? Bon écoute j’y vais-je vais être en retard »
Et elle se sépara brusquement de sa sœur. Après avoir repris son sac, elle s’avançait vers le car, ou la plupart des élèves étaient arrivés. Pas un regard, rien du tout, tout ce qui l’importait c’était son sac à dos. Elle jeta un œil derrière elle, sa sœur était partit. Ouf…Elle pu souffler un bon coups. Le plus dur restait a venir : Callé son sac de voyage dans la soute à bagage. Elle n’eu pas trop de mal, puisqu’elle retira un sac qui l’empêchais, et le mit au sol. Suite a ce gros effort, elle plaça n’importe comment l’autre sac, même s’il tombait : elle s’en foutais royalement. Les sourcils froncés, elle avança pour entrer dans le car… Quel monde pourrit quand même.
Des idiots de premières. D’ailleurs en partie, la plupart étaient arrivé. Avançant lentement jusqu’à sa place, elle jetait des regard provocateurs a quiconque attardais son regard sur elle. Une place libre ! Enfin, c’était pas trop tôt ! A coter de Won. Il y avait pire, comme il y avait mieux. Gardant son sac a dos, elle alla s’asseoir contre la fenêtre, sortant son MP3, commençant a rêvasser.
Le jour J [Edit Onee San : Topic source, ouvert a tous] - Page 2 030

Le jour J [Edit Onee San : Topic source, ouvert a tous] - Page 2 030

* Quelle merde... Un voyage long, avec des gens... Enfin la plupart con... Super! J'devrais dormir. Ah mais oui, suis-je bête, y'à trop de bruit... Quel monde pourrit *

[Sorry for all ...]

Les minutes défilaient avec une lenteur incroyable, chacune apportant son lot d'élèves, tous prêts à partir. Le plus étrange était la diversité qui régnait dans cette classe ... Pour la plupart, ils s'entendaient à merveille, limite niais, mais heureux au moins, insouciants ... Mais complètement à l'opposé, on notait aussi pas mal de cas dits 'asociaux', dont lui-même faisait partie, involontairement, certes, mais profondément ancré dans ces cas présents. C'était d'ailleurs peut-être ça le plus étrange : pourquoi est-ce que tout le monde était présent aujourd'hui, alors que la plupart ne faisaient même pas l'effort ne serait-ce que de songer au lycée en temps scolaire ... Même lui, Yuyô Masaki, il était là, alors qu'il avait dû fréquenter en tout et pour tout à peine plus de 4 mois le pauvre établissement qui les accueillait.

Autre fait notable également, il était en pleine conversation avec une élève de sa propre classe. Et qui plus est, il s'agissait d'Ayaki ... La seule à qui il voulait bien accorder les quelques mots de gentillesse qu'il avait au fond de lui. Le peu d'attention qui lui restait, en quelque sorte. A ce propos, il ne devait pas être le seul étonné, puisqu'après avoir levé furtivement la tête au ciel, Ayaki reporta son regard sur lui, riant doucement. Un peu confus, Yuyô la regarda avec étonnement, perdant sur le coup toute sa crédibilité d'ours solitaire qu'il était :p

Apparemment, la jeune élève était dans la même longueur d'onde que lui en ce qui concernait la présence des élèves : tous étaient là, alors que les trois quarts ne savaient même pas à quoi servait un lycée. Un détail différait en revanche par rapport à ce que pensait Yuyô ... Autant Ayaki trouvait 'sympa' de voir la tronche de tous leurs 'camarades', autant Yuyô regrettait amèrement que la plupart ait décidé de se bouger juste pour ce voyage. Surtout quelques cas particuliers, genre Minoru, Nobuyuki ou même Jin ... Lamentable. Non pas qu'il se considérait au-dessus d'eux, loin de là, mais c'était comme ça, il n'aimait pas la stupide arrogance des deux premiers, et la connerie du second lui inspirait des envies de meurtres. Fort heureusement, la nature ... Et sa propre histoire ... L'avaient doté d'un trait de caractère inéspéré : l'indifférence. Qui sait ce qui aurait pu se passer sans ses traits d'ours ...

Revenant brusquement à la conversation, il répondit d'un ton moins dur qu'à son habitude ce qui lui passa par la tête, c'est-à-dire ce qu'il pensait réellement ...

"Sympa ... Ouais, ça dépend comment on voit ça. En fait, je peux pas vraiment te dire, étant donné ..."

Yuyô marqua un court arrêt, détournant la tête. Il allait faire allusion à sa présence en cours ... D'ordinaire, il se foutait pas mal du jugement qu'on pouvait lui porter quand à son suivi scolaire, mais là, face à Ayaki, il se sentit soudain gêné. Il reprit tout de même, évitant son regard, ses yeux s'assombrissant d'un coup.

"Etant donné mon attachement aux cours ... Tu comprends, quoi. Enfin, ça va, je connais quand même tout le monde, au moins de nom, c'est toujours ça, je suis pas un raté fini !"

Etrangement, un sourire éclaira le visage de Yuyô, et il rit doucement à son tour. A bien y réfléchir, il devait vraiment passer pour un véritable sauvage, à ne jamais sortir ou s'intéresser à quoi que ce soit en dehors de chez lui. Et puis, depuis la veille, il se passait bien des choses auxquelles il ne s'attendait pas. Déjà, l'annonce soudaine de ce voyage, et puis ensuite, sa rencontre un peu brutale avec Makura ... Et maintenant, le voilà qui parlait, oui, parlait avec quelqu'un, et même plus, un quelqu'un qu'il appréciait beaucoup. Oubliant pour une fois la tristesse et l'ennui qui le rongeaient, il prit son sac d'affaires au sol, et entreprit de demander à Ayaki si elle voulait bien aller avec lui jusqu'au bus qui attendait les derniers élèves.

"Hé, je crois qu'on va pas tarder ... Tu viens avec moi ?"

Légère maladresse dans le style, peut-être un peu trop direct, il ne savait pas trop, mais en même temps, il n'était pas vraiment habitué à échanger des propos avec n'importe qui, en dehors de ses parents. Un infime sentiment de joie au coeur, il garda son esquisse de sourire aux lèvres, au moins le temps de ce court trajet, le temps d'atteindre le bus, aux côtés d'Ayaki, si elle le voulait bien, évidemment.

[Je sais plus quelle place, dans le bus ^-^]

[Bon désolée mais je fais rapide >_<]

Des jeunes allaient et venaient tout autour d'eux, des personnes très... "spéciale".. Avec un look à vous faire dresser les cheveux sur la tête. Un drogué, une psychopathe, un bambino en manque d'amour, des beaux gosses et filles superficielles... Wow! Tout ce ramassis de cas spéciaux dans sa classe à elle?? O_O Ayaki n'en croyait pas ses yeux. Elle en avait aperçu quelqu'uns des fois, au lycée, parfois en classe, d'autres simplement croisés dans la rue, mais jamais elle ne s'était imaginée être dans une classe comme celle-là.

*Heureusement qu'ils ne venaient pas en cours!! =_= Déjà que j'ai du mal à travailler mais là ça n'aurait même pas été la peine...*

D'un haussement d'épaule elle se désintéressa d'eux, espérant pouvoir continuer sa discution avec une des rares personnes civilisées qu'elle voyait: Masaki. ^^
Un sourcil se releva lorsque le jeune homme parla de "raté fini". Pour elle, les cours, et donc la présence en cours, ne faisaient pas un critère pour se dire raté ou pas. Des gens ne sachant même pas lire sont à la tête de grosses entreprises, tout comme il est arrivé que des personnes plus que compétante et bien diplômé se retrouve avec un boulot et une vie minable.
Cependant, elle n'eut pas le temps de le lui retorquer que le monsieur lui proposait de monter dans le bus à sa suite. Ayaki rougit légèrement, mais détourna rapidement la tête style de rien et mit son sac dans la soute. Une fois ceci fait, elle suivi le garçon est monta dans le car.

[place 11 gauche je crois... :/]

Nijina s'était endormie très tard cette nuit la. Après une soirée bien arrosée, elle s'était couché dans la chambre de Tatsuya, un de ses meilleurs amis. Enlacés l'un à coté de l'autre, ils avaient parlé pendant des heures et des heures de choses et d'autres avant de s'endormir enfin. Leur squat était en plein centre ville, dans les quartiers mal famés, ou certains japonais n'osent pas s'aventurer seuls la nuit. Ou alors il faut qu'ils aient une bonne raison de le faire: la drogue, ou le sexe.

La lumière des reverbères arrivait à percer dans la pièce, puisque les morceaux de bois cloués aux fenetres étaient espacés les uns aux autres. Ils étaient dans le noir, mais la pièce était éclairée. Et c'était tant mieux. Ils n'avaient pas les moyens de payer l'électricité.

Puis, les lumières artificielles s'éteignirent. La lumière du soleil, qui venait de se lever arriva jusqu'à eux, et éclaira le vsage de Nijina. Il commençait déja à faire chaud. Elle ouvrit un oeil, puis deux.
Elle s'allongea carrement sur son ami, encore endormi, pour vérifier l'heure. Le réveil était de son coté.
7h04.

* Il est trop tôt*

Elle se rallongea, bien décidée à encore dormir deux heures. Mais avant, elle alla mettre un dras aux fenetres pour ne plus avoir els rayons du soleil dans les yeux.
Quelques minutes plus tard, des pas montèrent les escaliers, puis quelqu'un frappa à la porte.

" Et merde!"

Nijina se passa vite quelque chose dessus car elle était en petite tenue, et ouvrit la porte. C'était Sayuri, la "gérante" du squat.

-" Nijina! Faut que tu te bouge! Tu pars en voyage! Ton école a apellé ici, tu es en retard!"

En effet, Nijina avait donné le numéro du squat dans la colonne numéro du domicile familial. A chaque appel, Sayri se faisiat passer pour sa mère afin d'éveiller les soupsons. Sayri, n'ayant pas d'enfants après 40 ans, est ravie de jouer ce role.

-" Oh merde!!! J'aavais oublié"

Elle fit ses bagages en 4eme vitesse, puis marcha jusqu'au grilles de son lycée, ou tronait devant l'entrée le fameux autocar. Elle était en retard, tout le bus était occupé.
[place 24 droite]

Après une longue nuit de problème en tout genre, Shinji était encore endormi, il était en retard, heureusement que sa mere avait appelé sinon il serait encore dans ses doux rêve avec pleins de femmes, d'argent et de femmes. Son télèphone continuait de sonné mais il n'avait pas envie de répondre, sa mère l'appelait surement pour savoir si il était bien parti pour prendre le bus rien d'autre, une chose avait étonné Shinji, personne n'était là, il était tout seul dans l'apparterment, personne pour l'embêter ou pour l'énerver dés le matin, c'était vraiment suspect, ils étaient sans doutes tous à l'hôpital.

Il prenait vraiment tout son temps, il n'avait pas l'air préssé surtout que le bus peux partir sans lui, mais bon il avait pas le moral pour penser à ça. Il était enfin pret à partir, tout beau, tout propre, pantalon, veste, chemise repassé, il avait même mis du parfum puis il se décida enfin de quitter l'appartement avec son sac sur le dos.

Shinji avait le visage et le corp marqué par les coups reçu la nuit avant le départ, ça lui faisait mal mais il ne laissait rien paraitre, c'était un homme tout de même. Il était arrivé au lycée, qu'est ce que les autres allaient dire sur lui en voyant son visage autant marché la tête haute les rumeurs seront peut être plus positive.

Il entra dans le bus et s'installa.

[place 16 gauche]

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