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 Quand la nuit se fait omniprésente.

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Connor Tilden
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Connor Tilden


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MessageSujet: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptySam 17 Fév - 15:02

* Une deux trois quatre, Une deux trois quatre, Une deux trois quatre... *

Connor trottait, à pas qui, sans être rapides, lui permettaient tout de même une vitesse certaine, et se dirigeait vers l'usine désaffectée. Il était en plein dans le déroulement de l'objectif primaire qu'il se fixait. Ce but lui était apparu lorsque pour la première fois il avait lu la carte. Qu'est ce qui laissait le plus de manoeuvres possibles ?

Sortir de la salle et partir dans la nature avant tous les autres. C'était bien ce qu'il avait fait. Ce geste, qu'on pouvait penser sans avantage, accordait néanmoins le fait qu'on avait plus de possibilités que les suivants. Après tout, Connor aurait pu décider de les attendre à la sortie. Ou il aurait pu prendre rapidement le large sans craindre une embuscade. Ce qu'il avait fait, en réalité.

Maintenant, l'américain trottait dans la nature tel un cabri dans sa montagne. Sauf que le cabri ne chassait pas. Sauf que le cabri était un animal. Connor avait donc décidé de quitter rapidement le parking, sans un au revoir, et de visiter certains lieux qui lui paraissaient dignes d'attention. Il avait commencé par le dispensaire, l'avait pillé au mieux, et arrangé ensuite à sa façon.

Hum, peut être qu'il reviendrait à la petite cabane avant la fin des trois jours pour voir si quelqu'un était entré dedans et s'était empoisonné grâce à son piège. Un sourire sans vergogne s'épanouit sur le visage du guerrier à la peau noircie par la terre.

* Ha, te voici, j'espère que tes salles regorgent de secret. * pensa Connor en distinguant dans la nuit les hauts contours de l'usine qu'éclairaient les rayons de la lune. Son gourdin toujours en main, le militaire parcourut à pas légers les quelques mètres qui le séparaient du bâtiment, et comme précédemment, se colla au mur.

C'était un mur froid, qui s'opposait sans mal au mur de bois doux et accueillant du dispensaire. Non, ce mur là était en béton, et ne demandait pas à ce qu'on l'aime. Il s'en fichait lui, du moment que ses cohortes de travailleurs venaient l'animer chaque matin et lui rendre la vie un peu moins fade. Il n'avait pas d'amour à donner.

Le soldat commença à longer le mur, lentement, vérifiant avec soin s'il pouvait distinguer quelque chose à travers les fenêtres empoussiérées, et reconnut assez rapidement que c'était chose impossible. Enfin, il parvint à la porte d'entrée, et sans étonnement, vit qu'elle était barrée. Plutôt que d'essayer de défoncer une porte renforcée, Connor saisit une pierre, se cacha dans les feuillages, et la jeta rudemment sur une vitre. Cette pauvre dernière explosa, laissant s'éparpiller tous ses composants transparents, qui, laissés à l'abandon, ne savaient plus que faire.

Le jeune homme, restant tapis dans les feuillages, en attente d'une potentielle réaction, sortit sans bruit la couverture de son sac, qu'il referma ensuite. Après deux minutes d'attente, Connor se releva, ne voyant aucune réaction, et n'entendant aucun bruit, et, tout de même sur ses gardes, courut en direction de la fenêtre brisée. Les morceaux de verre qui étaient tombées à l'extérieur furent tous méticuleusement mis par l'américain dans la couverture, à qui il donna la forme vraisemblable d'une poche. Puis, sa nouvelle besace en mains, il s'agrippa avec souplesse aux rebords de la fenêtre, qu'il escalada.

Parvenu sur le montant, il sauta dans la salle, se rétablissant sur ses pieds chaussés de Rangers, écrasant quelques bouts de verre au passage. Il s'écarta ensuite du lieu où les morceaux fragmentées avaient pris place, et leur ajouta ceux qu'il avait ramassé juste avant.

Ainsi, si quelqu'un tentait une incursion dans l'usine alors que Connor s'y trouvait encore, il l'entendrait forcément. Car la personne serait soit obligée de briser une fenêtre ou la porte, soit obligée de passer par l'ouverture qu'il avait créé et alors d'écraser les morceaux de verre invisibles dans les Ténèbres obscures de la salle. Dans les hautes voûtes des gigantesques pièces vides où anciennement étaient déployées de grosses machines et de longs tapis roulants, n'importe quel bruit comme cela résonnerait, et Connor avait l'oreille fine.
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Connor Tilden
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptySam 24 Fév - 4:10

Connor appuya sur l'interrupteur de sa lampe torche, et cligna légèrement des paupières lorsque la lumière s'attaqua sans remords à la noirceur de la salle, la chassant sur tout un long et large espace, lui brutalisant les yeux en même temps. La main droite crispée sur la torche, l'autre sur le gourdin, Connor s'avança dans la pièce. Il jeta un coup d'oeil nerveux vers le trou béant de la fenêtre brisée derrière lui, sachant pertinemment que des yeux avertis pourraient distinguer la lumière de l'extérieur. Mais il n'avait pas le choix, on n'y voyait pas un chat sans cela. Enfin, peut être que lorsqu'il serait rendu assez loin de la fenêtre, on ne verrait plus trop le faisceau de sa lampe. Peut être.

Et alors ? Tant mieux si les autres le voyaient ! Ils viendraient certainement, comme le papillon s'approche de la flamme, hypnotisée par elle, et qu'il s'y brûle. Car les jaunes s'y brûleraient sans aucun doute possible, si peu préparés qu'ils étaient. Une montée d'adrénaline s'offrit à lui, injectant une nouvelle dose d'ardeur qu'il avait perdu depuis une demi-heure. La nuit semblait si triste, si silencieuse. Rien, pas un bruit, sinon quelques cris qu'il avait cru percevoir en arrivant ici. Que faisaient les bridés ? Croyaient ils encore que ce n'était qu'une blague ou bien voulaient ils se la jouer Peace and Love ? Tsss, si personne ne donnait le coup d'envoi, c'était lui qui le ferait, et son Sergent, sans doute devant les écrans de contrôle du QG, serait fier de lui.

La pensée de Rooserd tira à lui d'autres songes. Des songes qui provenaient d'un lointain passé, qui était révolu depuis longtemps. Connor eut une brève image de Dillon et lui qui jouaient dans la forêt, quand il avait 6 ans, une journée d'Hiver. Dillon était accoutré de sa tenue de militaire, et arborait même ses décorations, pour faire plaisir à son fils - et sans doute aussi pour avoir le plaisir de découvrir dans ses yeux des étoiles qui ne pouvaient se porter sur une redingote... Dillon avait prêté à l'enfant une tunique de soldat que sa femme avait cousu, parce qu'il voulait voir en Connor son héritier, son successeur. Ce jour là, ils s'étaient amusés pendant de nombreuses heures, des bâtons en guise d'armes de poing, et des boules de neige remplaçant les M-16.

Tssss, cela ne se reproduirait jamais. Des chinetoques avaient définitivement mis fin à tout espoir de repos et d'amusement pour Dillon. Mais si Connor était là, sur cette île, c'était bien dans l'espoir de venger ce père damné par Dieu, damné comme ses ancêtres à Okinawa et damné comme tous ceux qui ne pouvaient plus supporter la terreur jaune.

* Qu'il fait froid ici. *

Cling ! Le pied de Connor s'était pris dans un objet par terre, après visualisation, c'était qu'un morceau de ferraille. Le militaire s'installa au centre de la salle, et pivota pour pouvoir lancer son faisceau sur chaque partie et recoin des murs. Le plafond était à une hauteur inégale, et de gros tuyaux reliaient divers points des murs de béton. On sentait plus qu'on voyait l'humidité du bâtiment, il y avait même quelques flaques en dessous de failles percées dans les tuyaux. Il ne restait presque plus rien ici : des chaises, de vieux outils, des débris de machines etc. Connor aperçut aussi des portes, ou bien seulement les montants, qui menaient à d'autres pièces, sans doute des bureaux pour la direction ou des centres de détente. Malgré tout ce qu'il voyait, le jeune homme ne put déterminer quelle était l'activité principale des ouvriers ici, quelle était leur production. De toutes façons le soldat n'était pas là pour penser à ce genre d'inepties. Il fit claquer sa langue contre son palais, posa son gourdin sur une vieille table branlante, et fit le tour de la salle plus minutieusement, entrant dans chacune des salles, pour tout fouiller et peut être découvrir des papiers, des objets intéressants...
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Onee san
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptyDim 25 Fév - 19:22

A part ta lampe torche qui éclaire partiellement quelques recoins de la grande pièce où tu te trouves, tu ne distingues aucune autre source de lumière (pense tout de même à économiser la lumière, puisque les piles ont été chargées volontairement pour ne pas pouvoir tenir trois nuits d'affilés).
Tout ce que tu peux voir, c'est que tu te trouves dans la salle principale, une grande grande salle où plusieurs machines assez spéciales sont entreposées, il y en a de toutes sortes et sur plusieurs mètres. Elles sont étalées en lignes, et donc tu peux conclure que la production qui se faisait ici était un travail à la chaîne. Par terre tu trouves de nombreux éclats de métal et des morceaux de fer (les machines ont été détruites et brulées), et quelqu'un qui marche pieds nus risquerait gros. Tu trouves aussi des morceaux de caoutchouc, de l'huile sale et épaisse, des chaises roulantes, des aiguilles, du fil, des lunettes pour se protéger les yeux des éclats de quelque chose...

Tu peux remarquer aussi la présence de deux autres portes et d'un escalier en bon état qui monte au deuxième et dernier étage.

Dans la première salle, tu trouves trois ordinateurs, cassés eux aussi et des papiers encore rangés qui décrivent le cyle de vie d'une chaussure fabriquée ici. Tu trouves les plans du batîments, la façon de produire tout ça, tu trouves un briquet, des crayons, du papier, de la colle, des fluos, des ciseaux, du scotch, tout un matériel d'informaticien mais rien de très très utile...

Dans la dernière salle de cet étage, tu vois des grandes rangées de casiers, remplis de chaussures plus ou moins à la mode, entièrement en caoutchouc et deux panneaux, sur l'un deux est écrit "valable" et sur l'autre "a refaire". C'est le stock mais là encore, ce n'est pas très utile, par contre dans cette pièce, il fait bon. Et elle est assez reculée de la fenêtre cassée pour ne plus apercevoir ta lampe torche.
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Connor Tilden
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptySam 3 Mar - 23:43

La salle principale ne proposait que peu de choses, la pièce ne contenant que des machines incongrues, semblant toutes droit sorties d'un autre âge. Il y en avait beaucoup, fallait il croire que l'évacuation de l'île s'était faite à une vitesse telle qu'on y avait tout laissé ? Pourtant, à ce qu'avait lu Connor, ce bâtiment était désaffecté depuis longtemps. Au fond peu importait, et tant mieux s'il restait quelques machines : peut être restait il aussi d'autres objets. L'américain baissa les yeux et aperçut des morceaux de métal et de fer sur lesquels il marchait depuis qu'il se promenait en plein milieu de ce qui semblait être la chaîne de production. Heureusement que ses solides Rangers lui protégeaient les orteils. Il en ramassa un d'une bonne taille, environ celle de sa paume, et l'observa. Son côté tranchant et son bout pointu faisait de lui un ennemi mortel à tout corps, ce qui était toujours intéressant dans ce genre de jeu... Connor se décida à emporter aussi un morceau de caoutchouc, avec lequel il enroba le bout de métal tant bien que mal. Il tenta de nouer les deux extrémités, et y arriva durement. Le résultat était moyen mais satisfaisant. Il avait là un couteau médiocre, une arme sans réelle puissance mais qui pouvait néanmoins tuer, surtout dans la main d'un soldat expérimenté. Une poignée d'aiguilles et une pelotte de fils furent aussi pris. Le fil était toujours un objet utile, tandis que les aiguilles... Et bien il fallait avouer que c'était plus par sadisme qu'autre chose que l'américain se les procurait. S'il avait la chance de prendre un japonais vivant et de le ligoter...

Ne pouvant pas tout prendre, le militaire disposa l'huile dans un coin sombre de la pièce, à l'ombre d'une machine : ce serait ici qu'il entreposerait les choses qu'il serait susceptible ou non d'emmener. Les lunettes ne serviraient à rien, Connor les ignora donc. Elles étaient pleines de poussière et de suie, sans compter qu'elles encombreraient plus qu'elles n'aideraient : ce n'étaient certainement pas des lunettes de combat.

Il y avait aussi deux autres pièces et un escalier. S'interrogeant d'abord sur la nature de ces salles, Connor entra dans la première d'entre elle. Ordinateurs brisés, matériel en vrac, feuilles volantes... Rien qui n'attira particulièrement l'attention du soldat. S'énervant un peu par ce manque de chance, et aussi car il savait devoir se dépêcher, les piles de la lampe n'étant pas éternelles, il s'empara d'une paire de ciseaux qu'il glissa dans l'une de ses Rangers ( ceci pouvait toujours être utile au cas où on le désarmerait ), du scotch qui lui permettrait de ligoter un prisonnier ou bien d'autres choses, de la colle, du briquet, et d'un gros feutre noir. Toutes ces trouvailles, il savait partiellement qu'en faire, même s'il n'était pas un Mac Giver. Il savait faire des pièges et ce genre de manipulations et, après, il lui restait l'imagination. Dans la dernière salle, Connor ne s'attarda pas, se rendant seulement compte qu'il y faisait bon, et qu'il pourrait donc peut être s'y reposer. Et oui, il était humain, et il lui faudrait bien dormir ou bien calmer ses muscles à un moment ou un autre.

Toutes ces trouvailles, il les mit dans son sac, sauf le feutre et son couteau improvisé qu'il glissa, pour le premier dans une poche pectoral, et pour le second dans sa ceinture ( après l'avoir enveloppé d'un second bout de caoutchouc ). Puis il se dirigea vers l'escalier où il posa sa main sur la rambarde. Il la remua vivement, mais l'autre se n'écroula pas. Il était stable, et Connor le monta donc à vive allure, allant fouiller l'étage qui se présentait maintenant à lui.


Dernière édition par le Jeu 8 Mar - 17:48, édité 1 fois
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Saitou Kazuhiko
Elève fille n°25
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptyDim 4 Mar - 3:30

[E06]

Quelle horrible heure la pauvre Saitou venait de passer ! Les rochers l'avait protégé un temps de l'eau croupie et de la boue des marais, mais elle avait bien du, au bout d'un moment, pénétrer dans l'eau jusqu'au hanches. L'air n'était pas froid quand on était au sec, mais à ce stade de l'aventure, Saitou s'était vite retrouvé gelée, et pire encore, cela la grattait partout à cause des insectes suceurs de sang du marais. Mais elle avait tenu bon et avait continué d'avancer, son sac au dessus de sa tête, pestant pour s'être mise dans une situation si stupide.

* J'aurais très bien pu faire demi-tour, et dormir à la belle étoile ! Quelle imbécile je fais ! Je n'en peux plus... Et puis ça gratte !! J'espère que je suis bientôt arrivée... *

Et après une heure passé en compagnie de pensées bien optimistes, et d'une bête visqueuse qui avait nagé assez près de ses jambes pour la faire hurler, Saitou avait enfin pu se libérer de cette eau froide et sale.
A bout de souffle, elle courut pendant une minute, pour se laisser tomber à genoux.
Elle devait sentir bon à présent...

Partant du fait qu'elle était forcément seule ici, elle retira ses vêtements sales et humides, et se sécha avec un vieux tee shirt qu'elle avait prit dans ses bagages "au cas où". Une chose au moins qu'elle avait bien faite.


- Et bien heureusement que n'ai pas abandonné tous mes vêtements !

Remarqua t'elle tout fort après avoir enfilé une robe noire et serré un gros ruban de soie rose à sa taille.
C'était plus fort qu'elle, il avait fallut qu'elle ajoute une touche coquette, malgré le fait que dans une telle situation, ça n'était pas du tout nécessaire...
A nouveau prête (ou presque, elle prit le temps de mettre une crème parfumée afin de sentir meilleur), elle prit sa carte et sa lampe, et observa le papier à la lueur de la lumière artificielle. Le marais n'était en rien indiqué, et cela créait un problème pour connaître la zone où elle se trouvait à présent... En avait-elle changé, ou se trouvait-elle toujours en E06 ?
Le seul moyen de le vérifier, était de continuer sa marche jusqu'à tomber sur le bâtiment qu'elle recherchait. En espérant qu'elle ne se soit pas perdue.

Gardant du mieux possible un pas régulier, Saitou marcha droit devant elle jusqu'à apercevoir, au bout de ce qu'elle crut être des heures, l'ombre d'un bâtiment se dresser devant elle.
Un large sourire se dessina sur ses lèvres : enfin, elle allait pouvoir se reposer ! L'apparation lui redonna un regain de vitalité, et elle courut presque jusqu'à atteindre le mur de l'usine désaffectée.

Sa lampe était toujours allumée, et elle en profita pour chercher dans le faisceau de lumière une porte.
Au bout de quelques minutes à longer le mur, elle se trouva nez à nez devant une grosse porte renforcée.


* Je n'avais pas prévu ça, espérons qu'elle ne soit pas fermée. *

Il n'y avait qu'un moyen de le vérifier, et elle le tenta. C'était cependant vain, la porte était coincée.
Elle se recula de quelques pas en poussant un soupir. Tout ce chemin pour en arriver là... C'était bien sa veine...
Non, elle n'avait tout de même pas fait ce chemin pour rester dehors, elle trouverait un moyen de rentrer dans l'usine ! Tournant la tête à gauche et à droite en suivant le faisceau de lumière créé par sa lampe, elle tomba sur une fenêtre brisée. Elle avait des chances de se couper, mais en faisant attention, elle ne risquait rien !
Elle s'approcha alors, et remarqua que la fenêtre avait du être cassée depuis longtemps : aucun éclat n'était visible dans l'herbe.
Elle éteignit sa lampe, la coinça dans son ruban de soie, posa son sac en bandoulière contre son dos, et sauta souplement sur la fenêtre, tout en prenant appuit sur le rebord avec ses mains, entre les éclats tranchants qui étaient les vestiges de la vitre.
Lorsqu'elle attérit de l'autre côté, un léger bruit de verre se fit entendre au contact de ses semelles, et elle faillit d'ailleurs tomber, emportée par une quantité d'éclats glissants.


L'exclamation étouffée qu'elle poussa se répercuta faiblement contre les murs de l'usine, alors qu'elle reprenait équilibre sur ses jambes.
Regardant à ses pieds, elle eut un étrange pressentiment. C'était étrange, pourquoi les éclats étaient-ils là, finalement ? Comme si quelqu'un avait jeté quelque chose pour entrer, ou elle ne savait quoi...
Un noeud au vendre, elle hésitait maintenant à rallumer sa lampe, mais rester dans le noir allait-il arranger les choses ? Le lieu était déjà assez sinistre...


* Ne panique pas comme ça, après tout tu n'as peut-être tout simplement pas été la seule à chercher un abris, peut-être que s'il y a quelqu'un, il a aussi peur que toi... *

Ou peut-être qu'elle se faisait des idées et que les éclats n'avait simplement pas bougé depuis le temps ou la vitre était cassée ! Même si cela lui semblait peu probable.
Enfin, elle n'avait pas le choix, elle devait trouver un coin ou dormir, maintenant qu'elle avait le toit. Prenant son courage à deux mains, elle ralluma sa lampe de poche et s'avança au hasard dans la grande pièce. Des bouts durs lui faisaient mal aux pieds, mais ce n'était pas grave, elle marchait délicatement, elle avait après tout tout son temps, ça ne servait à rien de courrir...
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptyDim 4 Mar - 20:38

En effet l'escalier par lequel monte Connor n'est pas du tout en ruine et tu peux y monter, et même y sauter sans aucun problème.
Lorsque tu arrives en haut, les velux pourront apporter une suffisante de jour pour éviter que tu n'utilises ta lampe mais pour l'instant, de nuit, tu n'y voies rien.

Si tu allumes ta lampe, tu pourras te rendre compte que tu trouves dans le côté administratif, tu trouves de longues rangées de bureaux. Cet étage est divisé en deux parties, séparées par des cloisons en vitres transparentes mais très solides (presque pare-balles). D'un côté, les bureaux, là où travaillaient, les directeurs du marketing, des ventes, des productions et le directeur général ainsi que les secrétaires qui prenaient les commandes, s'occupaient des embauches tout. Rien de bien intéressant, des téléphones, des ordinateurs et des papiers encore.

De l'autre côté de la vitre "blindée", se trouve le coin relax des employés des bureaux. Ici ils pouvaient avoir des massages, faire du sport, prendre des bains et dormir.
Tu trouves donc des huiles de massage, les baignoires sont encore en état de marche, des couvertures sont propres et ranger. Contrairement a en bas, ici tout est propre, il fait bon, presque encore chaud. Tu peux voir également des altères (petite taille), un tapis pour faire du footing, des clubs de golf... rien de vraiment très utiles... Et au fond du couloir, il reste un distributeur de boissons fraiches... plein.


Saitou... Tu as été légère sur les bris de verre mais comme il n'y avait aucun bruit, Connor t'a forcément entendu, mais si tu n'allumes pas ta lampe, il ne pourra peut-être pas te voir. Si tu l'allumes... a tes risques et périls ^^
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptySam 10 Mar - 0:33

Connor venait d'arriver en haut de l'escalier et passait sous le montant de la porte d'accès à l'étage quand il entendit un bruit derrière lui. Il s'immobilisa, un étrange sentiment s'emparant de lui. Il se colla aussitôt au mur, s'accroupissant doucement en faisant glisser son dos sur la paroi. Puis il dirigea son regard entre les bareaux de l'escalier, et regarda l'endroit par où il était entré dans le bâtiment.

Là se tenait une silhouette qu'il percevait à peine, vêtue simplement du halo de la lumière lunaire sur elle. Mais il y avait bien quelqu'un. Une personne avait pénétré dans l'usine alors que Connor s'y trouvait. Elle n'en ressortirait pas vivante, ce fut la première pensée du soldat qui suivit la vue de la figure spectrale. D'ici, Connor voyait mal la forme de l'invité toutefois il déduisait que la personne ne devait pas être bien lourde mais au contraire souple car elle avait fait peu de bruit en retombant sur les débris de verre, et ne s'était pas étalée par terre. Tout doucement, campé sur ses jambes repliées et adossé au mur, Connor avança sa main à la ceinture, et en retira l'emballage de caoutchouc contenant son poignard artisanal. Il avait délaissé son gourdin à présent inutile, une lame pouvant aisément se ranger et perçant la peau bien plus efficacement qu'un vulgaire bout de bois.

* Seigneur, accorde moi le plaisir de voir ses yeux pendant qu'il meurre *

Car la victoire de l'américain ne faisait pas de doutes. La personne ne connaissait pas les lieux tandis que Connor les avait déja parcouru au moins une fois. Maintenant, le soldat se demandait quelle tactique employer. Devait il attendre ici ou redescendre et prendre l'étudiant par surprise. Le problème de cette dernière possibilité venait du fait que l'escalier risquait de faire du bruit dans cet univers de silence. Non le mieux était encore de rester ici.

Quand le faisceau d'une lampe s'afficha dans le noir, le militaire aux réflexes aiguisés se jetta d'un seul saut vers la porte de l'étage, collant cette fois son corps au mur de cette salle ci, mais tout près du seuil de la porte, de façon à pouvoir tendre suffisamment le cou pour avoir une vue globale de la pièce en dessus de lui. Même si cette vue était mauvaise, elle lui permettait de repérer facilement son adversaire pas très discret qui éclairait la nuit du bâtiment avec sa lampe.
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Saitou Kazuhiko
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptySam 17 Mar - 3:53

Le mauvais pressentiment de Saitou semblait à première vue infondée. Eclairant l'intérieur du bâtiment, elle n'avait remarqué absolument personne.

*Peut-être qu'il ou elle s'est caché quelque part ailleurs pour la nuit... Il n'a pas dû m'entendre, où si c'est le cas.... Il doit être aussi appeuré que moi... *

Du moins elle l'espérait, et frissona en imaginant une ombre arriver par derrière et pointer une arme sur sa nuque. Parcourut d'un frisson, elle s'arrêta un instant, et vacilla.

*Et si le jeu l'avait rendu fou et qu'il voulait me tuer ?*

Impensable... Ou presque, car cela lui était venu à l'esprit. Mais pour Saitou, ça n'était pas envisageable, pas le moins du monde. Elle ne voulait de mal à personne, et ne tuerait même pas une araignée ! Enfin, elle en avait peur c'était normal...
Immobile dans la pièce, elle continuait d'une main devenue tremblante à éclairé de part en part la pièce, sans rien y voir de très interressant. Maintenant qu'elle y était, cet endroit lui faisait peur. Que donnerait-elle pour être chez elle et que rien de toute cette folie ne se soit produite ! Mais maintenant, elle était là, livrée en patûre au Destin.


*Courage, je vais juste trouver un coin ou dormir pour cette nuit, et demain j'essayerais de trouver un lieu moins lugubre, s'il y a quelque chose à proximité...*

Le faisceau lumineux finit par éclairer une porte, vaguement discernable derrière les sortes de vieilles machines qui emplissait quelque peu l'espace autrement vide de la salle. Elle fit quelques pas vers elle, puis s'arrêta, indécise.
C'était tellement lugubre ! Saitou avait l'impression que si ça n'était pas un élève qui allait surgir sous les rayons de sa lampe, se serait un fantôme ou pire, un énorme rat affamé !


*Arrête de penser des bêtises, froussarde ! Et puis peut-être que ton arme peut tuer un rat ! *


La pensée de tuer ne serait-ce qu'un animal ne l'enchantait guère, cependant il était fort probable que ces horribles rongeurs aient investits les lieux. Et puis, dans sa situation, elle se devait au moins de prendre la précaution de ne pas tomber malade à cause d'une morsure...
Prenant sa décision, elle respira un bon coup, posa sa lampe sur le sol et s'accroupit en posant son sac sur le sol dégoûtant, avant de l'ouvrir. Elle fouilla dans les vêtements, jusqu'à trouver son arme, qu'elle espérait pas trop dangereuse, pensée totalement ridicule en pareille occasion...
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptySam 17 Mar - 13:50

Saitou vient d'ouvrir la porte de la salle de stock des chaussures. Celle où il fait bon, et où la lumière de sa lampe torche n'est pas visible ni pour Connor, ni pour une tierce personne qui entrerait par la fenêtre cassée.

A l'intérieur, tu ne pourras trouver que des vieilles chaussures, et peut-être de quoi allumer la petite machine du fond qui servait à examiner les chaussures et leurs défauts, mais ça n'est d'aucune utilité. Tu as une prise de courant, de la lumière, aucune nourriture à cet endroit et un vieux draps qui permettait de recouvrir les chaussures la nuit pendant le départ des ouvriers.
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Andô Daisuke
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptyDim 25 Mar - 4:06

[>>>Zone F06]



Andô Daisuke parcourait gaiement son petit chemin à la recherche de la première proie qu’il pourrait enfin se mettre sous la dent. Il arriva à ce qui semblait être une vieille usine, ou une fabrique en tout genre mais cela n’importait pas. La seule chose digne d’intérêt était la possibilité de trouver quelques objets intéressants dans l’enceinte de cette épave qui miraculeusement tenait encore debout. Mieux encore, il y avait même la possibilité que ce bâtiment ne soit pas vide, il était peut-être devenu, au vu du contexte actuel, un refuge pour jeunes élèves en détresse. A cette pensée, tous les sens d’Andô se mirent en alerte, l’instinct du chasseur reprenait le dessus sur celui de l’être humain. Le prédateur le plus dangereux que l'espèce humaine avait pu engendrer, Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom venait de réveiller l’ensemble de ses facultés mentales au service du massacre pur et simple. Allait-il survivre une seconde fois au triste sort cependant réjouissant à ses yeux que lui réservait le Destin ? Ca seul Kami-sama (Dieu) le savait mais ce qui était sûr c’est que Andô était de nouveau parti pour bien se marrer.

Andô se décida enfin à franchir la fenêtre béante qui faisait office d’entrée. Il y avait du verre brisé de l’autre côté de la vitre, quelqu’un était peut-être déjà passé par là étant donné que tous les éclats se trouvaient dans l’enceinte du bâtiment. On pouvait aisément imaginer la scène, quelqu’un avait sûrement ramassé une pierre ou n’importe quel autre objet lui permettant de briser la vitre sans risquer de se blesser avec les bouts de verres. Cependant la vitre avait bien été cassée, tous les morceaux qui n’avaient pas été détruits au moment de l’impact avaient été précautionneusement retirés. C’était donc l’œuvre de quelqu’un d’assez soigneux, sûrement une fille mais rien ne prouvait que la vitre avait était cassée récemment. Il faisait sombre à l’intérieur cependant, pour une raison totalement inconnue, Andô voyait relativement bien dans l’obscurité comme tout prédateur qui se respecte pourrait-on dire mais même si cela pouvait paraître étrange pour certains et évident pour d’autres, Andô tout en étant un prédateur n’en restait pas moins un homme comme les autres sur le plan physique à quelques détails près il en va de soi. La grande différance entre Andô et la masse populaire se situait au niveau du comportement. Toute personne normalement constituée tenterait avec plus ou moins de succès de s’intégrer dans cette société de consommateurs endurcis. C’est là que Andô se montrait différent de ses compatriotes soumis au système tels des pantins aux mains du marionnettiste. Non Andô n’était pas de ces gens faisant des courbettes pour obtenir ce qu’il voulait, non. Andô avait les mains pleines de sang, il empestait la mort à des kilomètres et quiconque se trouvait en sa présence sans y être fortement préparé s’en retrouverait totalement désemparé. A la merci du furieux combattant, du féroce guerrier, du dangereux psychopathe se tenant devant elle. Les gens s’agenouilleraient au pied d’Andô dans l’espoir d’avoir la vie sauve. Andô laisserait cette personne vivre ou en écourterait la vie selon son humeur du moment. Tel était le monde de Andô ou du moins, tel est le monde auquel le jeune homme aspirait, le monde dans lequel il aimait se plonger, un monde de chaos et de désolation.

Andô était donc entré dans ce qui devenait la nouvelle tanière du prédateur mais avant toute chose, il fallait la désinfecter des parasites qui avaient pu s’y loger en toute insouciance. Avec sa prétention habituelle, Andô se décida à signaler sa présence aux habitants éventuels de la bâtisse et de ses alentours.



"Konbawa minna-san ! C’est votre cher et tendre tonton Andô qui est venu jouer avec vous. On va jouer au chat et à la souris, vous êtes les souris et je suis le chat."


Sur la dernière partie de la phrase, la voix de Andô était étrangement tombée d’un octave, comme pour se montrer plus inquiétante que la voix puissante et enjouée qu’il avait d’abord pris. Andô était le chat, les autres étaient les souris, Andô était un très vilain chat donc si elles voulaient vivre, les petites souris n’avaient qu’à bien se tenir.

Andô se décida enfin à se mettre en mouvement. Son pas était leste mais régulier, il sortit son arme, un nunchaku qu’il avait auparavant accroché à sa ceinture. Ce n’était pas vraiment l’arme qu’avait espéré obtenir Andô mais bon, c’était mieux que les armes que certains avaient obtenues lors de sa dernière participation. Mais il préférait tout de même sa précédente arme à celle qu’il avait obtenue cette fois-ci.



*Pfff, un nunchaku, qui voudrait d’une arme aussi pourrie ? J’aurais préféré un beau et long katana que j’aurais pu souiller à ma guise du sang de mes chères proies. Un couteau aurait à la rigueur fait l’affaire mais pas un foutu nunchaku. Bordel mais que qu’est-ce que j’ai fait pour mériter une telle déchéance ? Je préfèrerais même récupérer ma batte et ma balle de baseball de la dernière fois, au moins avec ça je pouvais fendre les crânes à défaut de les trancher…*


Andô n’était décidemment pas de très bonne humeur ce qui ne présageait rien de bon pour lui mais ce qui était plutôt de bon augure pour ses adversaires. Certes il les tueraient tous mais il ne ferait pas durer leur agonie, il les tuerait, tout simplement. Mais cette mauvaise humeur ne serait que passagère, le bonheur de tuer reviendrait bientôt submerger le pauvre Andô, le noyant sous un déluge de plaisir auquel il n’était plus habitué. Pour Andô, voir la proie qu’il avait désignée agoniser à ses pieds était synonyme de jouissance à l’état brut, l’extase à l’état pur (c’est Herbal Essence pour d’autres^^).

Andô serra fermement son nunchaku dans sa main droite et commença son ascension vers le plaisir. Il commença son exploration du bâtiment qui, d’après ce qu’il pouvait en juger par les nombreux cartons remplis de chaussures, avait sûrement été une fabrique de chaussures à une époque antérieure. Il avançait à pas feutrés entre les nombreuses chaussures qui jonchaient le sol. Ce même sol était tellement sale que l’on aurait pu croire qu’il avait toujours été de cette couleur, un gris terne, morne à souhait. Cet endroit était vraiment le cadre parfait pour la mort des petites souris qui devaient essayer de se cacher tant bien que mal sur les parties de l’île encore habitables. Mais quelque chose d’essentiel manquait à la décoration de ce lieu angoissant, la présence d’un ou deux cadavres mutilés ne serait pas superflue pour égayer un peu tout cela. Un membre par-ci, un membre par-là. Andô pourrait passer le temps en faisant des jongles avec la tête de ses victimes, comme ça il pourrait vérifier si la tête d’un homme est différent d’un ballon de foot. Cette petite distraction fort plaisante lui permettrait, dans des proportions raisonnables, il en va de soi, d’attendre la venue des nouvelles petites souris.

Andô se pencha et scruta attentivement le sol, soudain, un détail le frappa. Il y avait sur le sol des empreintes, il pouvait les voir car la personne qui était passée par là n’avait pas prêté attention à la crasse qu’elle avait déplacée en avançant. Vue la taille de l’empreinte, il s’agissait certainement d’une demoiselle, tant mieux se disait Andô, c’est ce qu’il préférait. Mais il ne devait pas baisser sa garde pour autant, quelqu’un était passé récemment par là, c’était certain mais peut-être n’était-elle pas seule, il fallait donc se méfier.

Il suivit avec précaution les traces de pas et finit par voir une source de lumière. C’était la lumière d’une lampe torche, la lumière d’une souris signalant intentionnellement sa présence aux prédateurs l’ayant pris pour cible car Andô n’était pas le seul à vouloir faire souffrir cette jeune japonaise, il y avait quelqu’un d’autre ici. Andô ressentait sa présence, une aura meurtrière qui était cependant trop diffuse pour permettre une localisation exacte. Andô pensa qu’il était plus sage de voir la suite des événements, il masqua du mieux qu’il put sa propre aura.



*Merde fait chier, il a fallu que je tombe sur une jouvencelle déjà traquée. Et celui ou celle qui la traque n’est pas n’importe qui, il masque son aura cela montre déjà qu’il possède un grand contrôle sur lui-même, cela montre sa sérénité. Etant donné le contexte actuel, pour être aussi détendu il faut être fou, j’en déduis qu’il s’agit certainement d’un ou d’une volontaire, voilà qui est intéressant, nous verrons bien qui de nous deux tuera cette petite minette en premier.*


Andô était vraiment très excité, il était finalement tombé au bon endroit. Il ne regrettait vraiment pas son retour sur l’île, il y avait en ces lieux tellement de bons souvenirs…et bientôt de nouveaux souvenirs viendraient s’ajouter au plus ancien. C’était ça, Battle Royale, un lot de bon souvenirs, un vrai voyage scolaire.
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Connor Tilden
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptySam 7 Avr - 4:06

Quel spectacle grandiose ! Cela faisait longtemps que Connor n'avait pas assisté à une représentation aussi bonne. Un certain suspense et des acteurs qui se faisaient surprises le rendaient frappant et imprévisible, et les sentiments que tous ces ingrédients provoquaient en faisaient sa richesse. En effet, alors que Connor, du haut de son mirador surveillait les faits et gestes du lycéen qui avait imprudemment pénétré le bâtiment sans même prendre soin d'éteindre sa lampe torche, un son l'avait tiré de sa concentration et lui avait aussitôt fait tourner le regard vers la fenêtre par laquelle lui et l'impudent étaient entrés : là encore, une silhouette se tenait debout, seulement éclairé par la pâleur lunaire. Et alors, avec une audace que le militaire eut bien du mal à comprendre, le nouvel invité se mit à parler. Sa voix semblait heureuse, comme si ce jour était celui de son anniversaire et qu'il remerciait sa famille pour les présents et la fête qu'elle lui avait offerte. La main du soldat serra le caoutchouc recouvrant sa lame à l'entente de ces mots. Quelle audace, tout d'abord, d'oser supposer la présence de personnes dans le bâtiment.
* Hum, peut être que ce rejeton de chienne a attendu aux alentours de l'usine et a vu l'arrivée de l'autre... *

Il ne pensait pas qu'on l'avait lui même aperçu entrer dans le bâtiment, car il était parti le premier du parking de l'école et avait rapidement pris de l'avance grâce à sa marche rapide et à son objectif déja tracé. Certes il s'était arrêté au dispensaire...

Bref, le problème était derrière lui, dans tous les cas il ne pourrait pas empêcher, le pourcentage étant sans doute le plus infime possible, que sa stratégie soit troublée par des éléments extérieurs.

L'homme, car sa voix indiquait clairement son sexe, s'était avancé dans la grande pièce, mais sans allumer sa lumière. Il était complètement absurde qu'il annonce ainsi sa présence, se vantant d'être le " chat ", et les autres, les " souris ". Il était bien imbu de lui même. Génialissime, c'était un défaut à prendre en compte. Connor était à présent aveugle, et ne pouvait se fier qu'à son oreille, car même le premier invité, aussi fou soit il, était arrivé à un endroit du bâtiment où l'américain avait perdu de vue sa trace laissée par le faisceau de la lumière. L'américain se colla contre le mur de la pièce, et fixa devant lui l'autre paroi, avec l'escalier en parallèle à gauche de lui, et dont les séparait un court pan de mur et l'entrée. Un poste d'observation vraiment parfait. Connor resterait donc ici, il était bien décidé. Partir à la chasse maintenant pouvait être dangereux, surtout si en le voyant les élèves se coalisaient. Il n'y avait pas assez de bruit pour qu'il se permette de descendre, néanmoins, quand les élèves se rencontreraient, chose quasiment certaine, on assisterait à un concerto de bruits de bataille, le second élève, à moins d'être un blagueur, semblant être un belliqueux.

Chose la plus pittoresque dans tout cela, c'était qu'aucun de des deux idiots ne pouvaient savoir que leur plus terrible adversaire se trouvait ici, à quelques mètres seulement d'eux mêmes. Connor ne ressentait rien de plus que précedemment, il se disait qu'un de plus, ou un de moins, bien peu importait, il n'aurait aucun mal à se sortir de cette situation vu tous les avantages qu'il possédait actuellement.

Alors, pour ne pas changer, il se pencha vers l'ouverture pour y laisser passer sa tête et chercha dans le noir, de ses yeux et de ses oreilles, un signe de la présence des deux êtres, prêt à la retirer au moindre danger.
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Saitou Kazuhiko
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptySam 7 Avr - 19:11

Saitou était accroupie près des vieilles machines hors service, son sac à côté d'elle. Elle avait cherché longtemps avant de trouver trois objets de petites taille, qu'elle pouvait tenir dans une main... Son visage se décomposa en voyant ce qui étaient apparemment ses armes, et, sous le coup des nerfs, manqua même d'éclater de rire.
Une main sur la bouche, le dos agité de soubressauts et des larmes de rire coulant sur ses joues, Saitou restait figée sans pouvoir contrôler ses nerfs.
C'était la meilleure ! La pauvre Saitou, sage et innocente Saitou, qui se retrouvait avec... ceci.
Elle laissa retomber les objets dans le sac, pile au moment où des bruits provenaient de la fenêtre, plus loin derrière elle.
Sursautant, Saitou ferma sa lampe et empoigna son sac avant de se blottir derrière une des imposantes machines.
Qui était-ce ? Saitou l'ignorait, mais pour la première fois de sa vie, l'instinct de la proie traquée s'était éveillée en elle, et elle n'avait pas attendu une seconde de plus pour bondir agilement vers une cachette plus ou moins sûre.
Bientôt, des pas retentirent, ainsi qu'une voix d'homme... Saitou ressera sa lampe comme une peluche contre elle lorsqu'elle entendit les paroles inquiétantes du garçon...
"Konbawa minna-san ! C’est votre cher et tendre tonton Andô qui est venu jouer avec vous. On va jouer au chat et à la souris, vous êtes les souris et je suis le chat."

Andô ? Andô Tsakawa ? Ca n'était pas possible, ça n'était pas sa voix ! Et puis, pourquoi aurait-il laissé planer une aura de menace dans ses mots, il n'était pas comme cela habituellement... Alors était-ce... Le volontaire ?!
Au début, Saitou avait crut que c'était un blanc, mais elle s'était apparemment trompée.. Après tout, il n'avait eut sa capuche retirée qu'au dernier moment, elle avait du mal l'apercevoir...
Quelle dévaine ! Comment allait-elle s'échapper sans se faire remarquer ? Saitou observa à sa gauche, puis à sa droite, cherchant un endroit plus sûr où se blottir, mais toutes les machines se ressemblait et étaient alignées à l'identique, de son côté... Deux à gauche, puis un peu plus loin, un escalier menait vers les étages... Mais l'escalier ferait sûrement du bruit, et une fois en haut, comment s'échapperait-elle ? Mais avait-elle une chance, en restant ici ?

*Qu'est-ce que je vais faire ? Mon Dieu je ne vous ai jamais rien demandé jusqu'à présent, s'il vous plaît aidez moi !*


Si Dieu il y avait, il n'avait apparemment pas envie de déclencher une illumination dans le cerveau de la jeune fille, car elle était toujours figée, les mains contre la bouche, incapable de réagir efficacement.
Soudain, une idée la frappa. Enfin, Dieu avait eut un instant de bonté avec elle ! Saitou fouilla délicatement dans son sac, tout en regardant le sol craseux autour d'elle, à la recherche du premier petit objet qu'elle trouverait, et...

"SHPLING, BLING, blingblinblingblinblingblingliliing... !"

Saitou venait de viser les escaliers, et y avait balancé un espèce de morceau de feraille, qui faisait sûrement partie d'un pièce de la machine. Il y en avait quantité sur le sol, comment n'y avait-elle pas pensé plus tôt ? Le morceau avait dévalé un bon nombre de marches, comme si quelqu'un en haut de ce dernier aurait fait preuve de maladresse et fait tomber quelque chose...
Priant pour que sa diversision fonctionne, la jeune fille se colla elle et son sac contre la machine dégoûtante, afin de passer le plus inaperçu possible au cas ou le garçon tournera la tête à l'opposé des escaliers.
Ainsi, elle attendit, le coeur frappant contre sa poitrine et suppliant Ciel et Terre pour qu'il ne lui arrive rien de mal...
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Andô Daisuke
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptyDim 8 Avr - 23:45

Andô sentait son excitation grimper, la tension qui planait dans l’air rendait cette impression d’un danger omniprésent encore plus intense, c’était vraiment le pied. Son stratagème avait sûrement fonctionné. Andô ne s’était pas annoncé par pur plaisir, il était loin d’être bête mais il trouvait plus intéressant que ses proies se tiennent sur leurs gardes. Les prévenir ainsi de sa présence avait plusieurs objectifs :
-Mettre ses proies en alerte et ainsi les emmener au comble de l’angoisse et de la peur. Elles se maintiendront ainsi dans un climat d’affolement, se sachant traqué mais incapable de s’enfuir.
-Jauger ses adversaires et tout particulièrement le petit malin qui s’était dissimulé quelque part dans l’ombre. Allait-il paniquer et prendre la fuite ou sûr de lui allait-il décider d’éliminer Andô ainsi que sa proie ? Bien entendu, éliminer Andô n’allait pas être si facile, éliminer sa proie aussi d’ailleurs car Andô n’était pas disposé à la laisser à quelqu’un d’autre.
-Mais surtout parce que ça donnait plus de piquant au jeu, parce que ainsi, Andô se mettait délibérément en danger et il aimait ça. Un vrai fous de combats.

Andô attendit un moment, aucun son ne parvenait à ses oreilles. Le tueur embusqué avait sûrement dû conserver sa position, c’était donc un adversaire de valeur. Quand à la malheureuse petite proie en vadrouille, elle avait elle aussi stoppé tous mouvements et avait certainement dû se cacher.



*C’est bien ça, tout le monde est à son poste, que la partie commence, nous verront bien qui dans ce bâtiment est autoriser à vivre…*


Andô s’apprêtait à bouger lorsqu’un grand bruit résonna dans l’obscurité. Un bruit de métal résonnant au contact du sol. D’après la suite de bruit que pouvait entendre Andô, un objet en ferraille dégringolait dans un quelconque escalier. Il y avait donc une forte probabilité pour que la jeune et frêle petite proie ait trouvé une cachette à l’étage. Le tueur embusqué quant à lui ne réagit pas, il devait déjà être au courant de l’emplacement exacte ou au moins approximative de la cible à atteindre. Il avait donc une petite longueur d’avance sur Andô. Cependant une idée germa dans le cerveau d’Andô, le bruit qu’il venait d’attendre était-il le fruit d’une quelconque maladresse ou d’une tentative de diversion du plus bas niveau ? Plus il y réfléchissait plus la deuxième supposition lui semblait être la plus vraisemblable. Dans le contexte, même un élève incapable s’appliquerait à être le plus silencieux possible et cette maladresse semblait un peu trop grosse pour être involontaire d’autant plus qu’Andô avait signaler sa présence quelques minutes auparavant. Si cette hypothèse se révélait être exacte, la jeune proie pouvait se trouver n’importe où, elle aurait pût lancer un bout de métal le plus qu’elle pût n’importe où dans la pièce. Le métal ne manquait pas dans cette usine, il y avait d’innombrables débris qui jonchait le sol, il y en avait de toute sorte, pouvant provoquer tous les sons, Andô n’était donc pas plus avancé. Il ramassa un objet quelconque sur le sol et le lança dans la direction d’où venait le son précédant. Il répondit au tintement du métal sur le sol pour le bruit lourd d’une chaussure en lambeaux frappant le sol. Il ne savait pas vraiment pourquoi il venait de faire ça, il avait agis par instinct. Lors de sa précédente participation, Andô avait appris à accorder beaucoup d’importance à son instinct, il ne savait pas pourquoi, mais cela lui avait bien servis il y a trois ans, il n’y avait pas de raison qu’il n’en soit pas de même pour cette fois-ci.

Pour la même raison, son instinct lui dicta son action suivante qui consistait à entamer une discussion avec la proie, tenté de la rassurer, de s’en faire une alliée provisoire avant de la massacrer.



"Il…il…il y a quelqu’un ? Pitié aidez moi, j’ai peur. Qui que vous soyez…s’il vous plaît, ne m’abandonné pas, ne me laissé pas seul…"


Andô prononça ces mots avec un soupçon de peur dans la voix. Le bégaiement volontaire du début de sa phrase avait pour but de renforcer encore plus cette tentative d’approche.

Andô se pencha pour ramasser un autre objet qu’il lança cette fois-ci dans une toute autre direction.



"Aaaaaaaaah au secours, quelqu’un m’attaque, aaaaaaah…ah non, ce n’est qu’un rat. Ce que c’est sale ici quand même…Mais si c’est ce rat qui vient de faire du bruit en renversant quelque chose, le bruit de tout à l’heure était peut-être également l’œuvre de l’une de ces infâmes créatures…suis-je donc totalement seul."


Andô fondit en larmes. Bien entendu ses larmes étaient fictives, il avait appris lorsqu’il était jeune à pleurer sur commande. Il savait bien que ce petite stratagème n’allait pas berner le tueur embusqué car il avait sûrement dû associer le bruit provoquer par le deuxième objet envoyé par Andô et le son de sa voix qui se ne se trouvait pas du tout au même endroit mais avec un peu de chance, la proie elle si était laissé prendre car il avait de grande chance qu’elle n’ait aucune expérience.

Andô fit quelques pas sur la droite pour se dissimuler sous un bureau. Il tâtonna le sol à la recherche d’un objet tranchant quel qu’il soit (ciseau, couteau, bout de ferraille, …) en attendant bien sagement la réaction de son interlocuteur.



[HRP : Chère Onee san, je te serai gré de bien vouloir m’offrir un petit compte rendu de mon inspection sommaire du sol. Merci d’avance^^]
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptyLun 9 Avr - 19:21

Andô ne trouve hélas que de simples petits morceaux de feraille pas forcément très utiles pour faire mal à quelqu'un puisque Connor est déja passé par là pour ramasser toutes les choses utiles.

(HJ : Andô, pour l'instant ça va mais fait attention au rp visible, mets toi vraiment dans l'optique du jeu de celui qui voit pas les actions faites avant d'arriver dans l'endroit surtout en pleine nuit. Ton personnage ne peut quand même pas tout deviner.)

Saitou ==> Quand la nuit se fait omniprésente. 018
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptyMar 10 Avr - 16:38

Plusieurs sons légers qui résonnaient, dans le noir. A quoi donc pouvaient bien s'amuser les deux japs ? Sans aucun doute ils tentaient tous deux de cacher leur position, de confondre et de tromper leur adversaire. Adversaire au singulier, car pour le moment, ils ne se croyaient sans doute qu'en duo dans la grande usine. Leurs étroits yeux, qui d'ailleurs ressemblaient plus à des fentes qu'à des yeux, ne devaient pas leur permettre une vue aussi large que les autres peuples, c'était à ce propos peut être pour cela qu'ils avaient tant préféré s'écraser sur les portes avions et destroyers américains plutôt que de combattre à la loyale : ils était plus facile de conduire son engin droit sur l'ennemi que de l'affronter à la mitrailleuse et aux bombes. Un défaut, physique cette fois, qui s'ajoutait à leur lâcheté légendaire. Bref, les yeux de cet " Andô " et de l'autre personnage ne verraient pas Connor. Connor qui était toujours maquillé de terre et de boue, du moins son visage et ses mains. Néanmoins le militaire se déguiserait à nouveau en homme de la nature une fois sorti d'ici, cet accoutrement n'étant qu'éphémère.

Quand il y eut le premier choc sur l'escalier, Connor avait aussitôt retiré sa tête de l'ouverture en se dressant sur ses pieds, car il était accroupi le dos au mur. Il avait levé dans le même temps son poignard de fortune et avait attendu. Un bruit. Un autre. Il y en avait bien eu, mais ces bruits se faisaient moins audibles, tout simplement car ils descendaient les escaliers. Connor en déduisit rapidement que ces sons étaient ceux d'un quelconque projectile. De même qu'ils ne correspondaient aucunement à ceux des pas d'un humain. Le militaire avait réellement trouvé la meilleure place : d'ici, il entendrait forcément les pas d'une personne parcourant les marches, surtout si cette personne ne soupçonnait pas une autre présence... Le fier américain conserva donc sa place, et se rassit doucement, calmement.

Jamais les battements de son coeur, à cet instant, n'avaient changé de rythme. Certes, cela en aurait été autrement s'il y avait vraiment eu quelqu'un dans l'escalier...

Un second bruit, plus lourd, plus sourd, et à un autre endroit plus éloigné de lui même. Mais à quoi s'amusait on en bas ? L'homme qui venait d'arriver, Connor le reconnut à sa voix, commença à parler. Il se disait seul, il se disait complètement perdu, effrayé. Il semblait qu'il pleurait...

* Fucking japanese ! Qu'est ce qu'il raconte celui là ??? Il se disait pas prédateur à l'instant ? *

Et un nouveau bruit, un de plus, qui ne semblait pas venir d'Andô. Peut être que c'était l'autre bridé qui faisait tout ce tintamarre. Et bien non ! Car deux secondes après, le second invité sembla dire qu'il se faisait attaquer par des rats ! C'était ça le bruit ??? Tsss, cela ne voulait rien dire ! Il aurait donc lancé un nouvel objet ? Dans tous les cas, le militaire était sur ses gardes.

Ses paroles semblaient si fausses... Pas au son ni au ton de la voix, mais simplement à l'illogisme pur de la situation. Connor avait été formé à évaluer psychologiquement son ennemi. Bien sûr, ce n'était pas non plus sa grande spécialité, mais c'était tout de même une capacité qu'il fallait connaître au moins dans les bases, car traquer une proie comprend aussi la connaître. Et d'après les cours qu'il avait eu, et aussi d'après lui même, il y avait deux possibilités : soit il avait à faire à un fou, soit à un rigolo. Il sourit en pensant à l'état d'esprit des élèves : il y avait de quoi être dérangé. Beaucoup avaient sûrement subi un puissant trouble émotionnel et mental en apprenant qu'ils avaient 95 % de chance de crever.

Connor garda sa place de choix, qu'il semblait si peu enclin à abandonner, et attendit la suite des évènements, contemplant la scène obscure d'un oeil attentif.


Dernière édition par le Mar 10 Avr - 18:54, édité 1 fois
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Saitou Kazuhiko
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptyMar 10 Avr - 18:22

Personne ne semblait approcher de l'escalier, pas une ombre, rien et Saitou avait le coeur au bord de la bouche. Rien ne se produisait pour le moment, elle n'entendait que les pas dans la pièce puis... Un appel au secours ? L'homme qui était entré semblait maintenant terrifié, et ne voulait pas qu'on le laisse seul... Saitou entendit soudain du bruit qui la fit sursauter, et Andô, comme il s'était présenté, s'était mit à hurler qu'il se faisait attaquer... par un rat ?! Finalement, il y avait bien des rats ici, mais bizarrement cela ne semblait plus être un détail important aux yeux de l'adolescente. Etait-ce un piège ? Ca n'était pas Andô Tsakawa, Saitou avait entendu sa voix tout au long de l'année, et elle savait pertinemment que ça n'était pas sa voix. Hors, ça ne pouvait pas être un élève de sa classe, conclusion c'était forcément le volontaire garçon. Et qui n'avait apparemment pas marché à son stratagème...

*Qu'est-ce que je vais faire, comment je vais m'en sortir ?*

Première solution, courir jusqu'à la fenêtre. Impossible, le dénommé Andô était non loin d'elle, il la repérerait et ses bagages la ralentirait, elle ne pourrait le semer. Deuxième solution, courir jusqu'aux escaliers... Mais qu'est ce qu'elle ferait une fois en haut ? Il la rejoindrait sûrement, mais peut-être qu'il ne la trouverait pas dans le noir qui devait reigner en haut... Dernière solution, se faufiler jusqu'à la porte à côté d'elle... Mais là, s'il n'y avait pas d'issue, elle serait à sa merci...

*Qu'est-ce que je vais faire ? Qu'est ce que je vais faire ?!*

Les mains de la jeune fille tremblaient, elle savait qu'elle ne pouvait pas rester indéfiniment ici... Le temps passait, et Saitou ne se manifestait pas. Elle était figée, toujours collée contre sa cachette de fortune, et s'était maintenant tout ses membres qui tremblaient... Elle mourrait de peur. Elle ne voulait pas se faire attaquer, elle ne voulait pas se faire voir ici, seule, elle ne voulait pas non plus avoir à essayer de se défendre !
Son dos glissa le long de la machine crasseuse, et Saitou se couvra le visage des mains, en proie à l'angoisse.


*Ne reste pas comme ça Saitou, reprend toi, il ne te tuera peut-être pas... Peut-être que tout ça c'est pas vrai...*

Non, Saitou n'y croyait plus. Ca n'était pas pour de faux, personne n'irait aussi loin dans le canular... Elle était réellement en danger. Et elle était paralysée sur place...
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptyMar 1 Mai - 15:46

* Putain mais qu'est ce qu'ils foutent ces enfoirés ? *

Le soleil se levait, cela faisait une heure que plus rien ne bougeait dans la salle. Une heure aussi depuis que le prof, cette vraie tafiole ambulante, avait annoncé que la zone F05... sa zone, était interdite. Il fallait se bouger, il fallait que Connor se tire d'ici. Sa patience avait atteint des limites. Allait il descendre ? Il fallait qu'il bouge oui, mais cela valait il le risque de se faire buter par une saloperie d'élève ?

Souffler, souffler... Il fallait se calmer, il fallait rester tranquille.

Il y avait une autre solution. Une possibilité bien plus simple, et bien moins risquée que de parcourir l'escalier qui ferait un bruit monstre dans ce silence encore plus colossal. Maintenant qu'il faisait jour, le soldat pouvait voir à l'intérieur de l'étage où il était. Des bureaux se trouvaient de son côté. Plus loin, il percevait une vitre translucide mais d'apparence épaisse. Il se redressa tout doucement, sans bruit, et se dirigea à pas feutrés vers l'intérieur de la pièce en jetant de fréquents coups d'oeil vers l'escalier dans son dos. Des téléphones, des ordis, des meubles, des dossiers... Qu'est ce que Connor en avait à battre ? Il connaissait tout ça. Derrière la vitre il y avait peut être des choses plsu intéressantes. Le militaire américain décida donc de s'y rendre.

Mais avant, il lui fallait couvrir ses arrières. Il s'empara de deux claviers et se déplaça à nouveau vers la porte de l'escalier. Il les déposa dans la pièce, mais juste en face de la porte à même le sol, en tentant de les cacher le plus possible dans l'ombre. Cela ferait peut être du bruit si on marchait dessus.

Il n'avait pas le temps de fabriquer un piège répérant plus performant. Il avait bien eu l'idée de prendre un téléphone, de le mettre en équilibre contre l'un des murs à proximité de la porte, et de scotcher sa prise à la paroi opposée, créant ainsi un fil entre les deux murs, fil qui si on le touchait réagirait en faisant bouger le téléphone, et dans ce silence, cela s'entendrait peut être.

Il ne réalisa pas ce projet, il n'avait ni le temps de le faire ni l'envie de s'y risquer. Car si un visiteur voyait le fil entre les deux murs, il comprendrait automatiquement que quelqu'un se trouvait là, et alors soit il rebrousserait chemin, soit il disposait d'un solide fusil à pompe avec lequel il irait exploser la tête de Connor.

Enfin, le militaire se déplaça vers la salle derrière la vitre, très silencieusement, glissant sur le sol tel un serpent en jungle. Il avait l'oreille aux aguets, prêt à se retourner sitôt il entendrait un bruit en provenance de l'escalier ou de son " piège ".
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Saitou Kazuhiko
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptyVen 4 Mai - 0:58

Le temps semblait s'être figé, ou du moins Saitou ne l'avait pas sentit passer. Cependant avec ou sans elle, il avait continué son chemin car une voix retentit dans la salle encrassée : la voix de leur professeur !
Il était six heures, déjà, et personne Dieu soit loué, n'était encore mort... Peut-être qu'il y avait encore de l'espoir, alors ?
Pas autant qu'elle ne le pensait, car à la suite de cette bonne nouvelle, une mauvaise survint, faisant sortir Saitou de son immobilité. La zone allait être interdite !
Elle avait traversé le marais, courut pour trouver un endroit tranquille, pour tomber au piège d'un volointaire dans une zone qui allait dans quelques heures être interdite...
Non, elle ne pouvais plus rester immobile comme une souris effrayée, elle devait bouger mettre le plus de distance possible entre le garçon et elle !
A cette pensée, la jeune fille - encore tremblante malgré tout - laissa sur place son sac (après avoir prit son arme et sa lampe) pour bondir vers l'escalier. Hélas, au premier pied posé sur la deuxième marche, un horrible grincement brisa le silence de l'usine. A présent, il était trop tard pour changer d'avis. Elle ne s'arrêta donc pas, escaladant les escaliers quatre à quatre, pour fuir dans un couloir au hasard.
Il faisait presque jour mais malgré Saitou ne vit pas le clavier d'ordinateur par terre, et son pied ripa sur quelque chose, apparemment du plastique à l'oreille. La jeune fille tomba sur un genoux, le souffle à moitié coupé.


*Reprend toi...*

Une douleur superficielle, plus de peur que de mal, car la jeune fille se releva pratiquement immédiatement, et chercha du regard une porte ou mieux, un escalier de secours ! Elle ne trouva pas d'escaliers hélas, mais se rendit vite compte de l'endroit où elle se trouvait.
En courant, elle n'avait pas fait attention que le mur sur lequel elle avait laissé courir sa main pendant sa fuite, était une vitre épaisse et crasseuse. Des marques avaient été laissées par ses doigts, et juste à côté de son épaule se dressait une porte.
La jeune fille hésita, puis se décida à entrer. Peut-être trouverait-elle quelque chose, une cachette, une sortie de secours ?
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptySam 5 Mai - 15:55

Connor passa la porte, elle aussi en verre épais, et se rendit compte, en voyant et en palpant la glace, qu'elle était vraisemblablement blindée. C'était intéressant, car au moins il savait maintenant qu'on ne pourrait pas l'assaillir de tout côté avec un gun si celui ci n'était pas d'un calibre trop important. Le soldat repoussa la porte derrière lui, la faisant grincer au minimum grâce à des gestes lestes et lents. Enfin il s'adossa à l'entrée presque refermée - il l'avait laissé ouverte au cas pour mieux entendre si quelqu'un montait - et fit un tour complet de la pièce du regard.

C'était une simple salle de sport et de détente. Des huiles de massage, une baignoire, des altères etc. Le deuxième examen de Connor le conduisit à évaluer ce qui avait une efficacité ou non. Il releva ainsi quelques objets appréciables pour n'importe quelle personne qui avait réellement envie de traquer et de tuer dans un jeu pareil. Ou plutôt dans un boulot pareil, car Connor effectuait une mission, et ne cherchait pas à sauver sa peau. C'était ça sa principale différence avec les autres jeunes gens présents, outre bien sûr sa qualité de volontaire : il travaillait. C'était simplement un exercice censé lui apporter honneur et argent, tandis que sa patrie qui l'employait y gagnait elle influence et grandeur. Un simple boulot... Il rentrerait chez lui, comme n'importe quel salarié banal; une fois la mission accomplie, une fois seulement.

Les objets intéressants étaient donc : le club de golf, les huiles, les boissons. Il fallait encore, bien sûr, qu'il trouve le temps d'enfoncer la machine. Mais alors qu'il faisait quelques pas dans la pièce dans le but d'aller évaluer la fluidité du club de golf, il entendit un énorme tintamarre qui résonna dans toute l'usine, en provenance de l'escalier.

* Ca y est, l'échiquier est en place, et les pions commencent à se mettre en branle. *

Une sorte de vague lui souleva le coeur, non dans le sens où il avait le mal de mer, mais plutôt comme s'il était un pêcheur en pleine mer qui ne pouvait revenir vers la terre, et qu'enfin le vent se soulevait pour le ramener vers le rivage tant espéré. Une vague libératrice.

Le militaire se jeta rapidement vers la porte, et s'accroupit derrière. Il se cacha grâce à elle, prêt à bondir si celle ci s'ouvrait. Il sortit son couteau artisanal de sa ceinture, et retira le morceau de caoutchouc qui l'enrobait. Puis il ouvrit fort les tympans, au moment où un nouveau bruit sonnait : les claviers de toute évidence. Son adversaire n'avait pas l'air très précautionneux. Enfin, dans une seconde qui parut une éternité, la poignée s'abaissa, et la porte s'ouvrit vers l'intérieur, et Connor se rabattit lui aussi vers la droite pour laisser la place à la porte de s'ouvrir.

Accroupi, le militaire attendit de voir un pied, puis une main, un bras, une jambe, et enfin un corps... avant de bondir vers la proie, de se faufiler derrière elle en poussant la porte, de l'agripper violemment par le bras gauche en passant celui ci autour de sa gorge, et enfin de mettre sa lame sur la frêle carotide de la femme - elle n'avait pas de pomme d'Adam, une femme donc.

" Tu bouges tu crèves salope ! Tes mains, tu les mets sur ton crâne paume vers l'extérieur ! " murmura l'américain à l'oreille de la japonaise.

Connor la tenait fermement, prêt s'il le fallait à lui découper la gorge, quitte à voir son uniforme se noyer dans le sang. Il n'avait pas oublié l'autre élève, et referma la porte de son pied, pivotant pour avoir un oeil sur l'autre côté de la vitre.
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptyDim 6 Mai - 1:54

Sous la main de Saitou, la porte vitrée couina, s'ouvrit, puis lui laissa la possibilité de voir à peu près ce que cette pièce contenait. Il n'y avait personne apparemment, et Saitou s'en sentit à la fois soulagée et désemparée. S'il y avait eu quelqu'un, peut-être aurait-il put l'aider à partir de cet endroit macabre ?
Son pied passa par dessus l'autre clavier resté à peu près en place, sans qu'elle ne capte l'étrangeté de sa position. La jeune japonaise n'avait pas l'âme d'une détective, ni d'un chasseur. La semelle plate de sa chaussure se posa doucement sur le sol, et elle se mit en marche de façon plus assurée, prête à se réfugier derrière une baignoire ou elle ne savait quoi encore. Mais alors qu'elle n'avait fait qu'à peine deux pas à l'intérieur de la pièce, un bras l'aggripa violemment à la gorge, lui retirant un cri de surprise et de peur.
Immobilisée, la lycéenne sentit quelque chose de pointu se caler contre sa gorge, et un souffle chaud glisser contre son oreille.
" Tu bouges tu crèves salope ! Tes mains, tu les mets sur ton crâne paume vers l'extérieur ! "
Haletante d'effroi, la jeune fille lacha immédiatement ce qu'elle tenait encore dans les mains. Sa lampe tomba lourdement sur le sol, et s'éparpilla en morceaux, alors que trois objets de petite taille attérrirent avec plus de légèreté. Trois sachets rectangulaires... Les préservatifs qu'elle avait reçut comme.... arme.
La porte se referma dans un petit claquement alors qu'elle obtempérait, la respiration saccadée par la peur et la gorge tendue, effrayée que la lame ne lui arrache les muscles.


"S'il vous plaît...Je ne suis pas armée !"

Répondit-elle avec la même puissance de voix que celle de son assaillant, dans un japonais rapide.
Cette voix, elle ne la connaissait pas. La seule chose qu'elle comprenait, c'est qu'elle n'avait pas l'intonation japonaise, et était mélangée à un accent étranger.
Ca n'était pas possible, elle l'avait crut en bas ! Elle s'était jetée à la merci d'un être qui s'était porté volontaire pour le jeu !
C'est alors qu'elle tilta. La voix qu'elle avait entendu en bas n'était pas la même, et au lieu d'aller vers la personne qui était en fait, sûrement réellement effrayée et qui était peut-être réellement Ando Tsakawa, elle s'était jeté entre les mains du volontaire blanc !
Elle voulut le supplier de ne pas lui faire de mal, mais elle préfèra ne rien dire, de ne pas même chuchoter. Elle avait un couteau sous la gorge et savait pertinnement qu'à partir de ce moment, il ferait ce qu'il voudrait d'elle quoi qu'elle dise... Tout ce qu'elle pouvait espérer, c'est qu'il remarque à quel point elle était innofensive et qu'il ne lui servait alors à rien de lui faire du mal... Un espoir de fou peut-être, mais un espoir auquel elle s'accrochait tandis qu'elle osait à peine respirer, l'arme près de sa jugulaire...
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptyDim 6 Mai - 14:13

Il en avait un. Il avait en sa possession l'un de ses ennemis jurés, à seulement quelques centimètres de son visage, à seulement quelques millimètres de la pointe de son couteau. C'était trop beau pour être vrai. De sa main droite tenant l'arme, Connor palpa rapidement la joue de la japonaise, vérifiant qu'il avait bien entre ces mains un être de chair et de sang, et non une illusion. Oui, c'était bien un bridé. Hahaha, mais sa avait été trop facile ! Elle était venue à lui, elle s'était jetée dans la gueule du loup !

" Ne parle pas si je ne te le demande pas ok ? ". susurra le militaire au creux de l'oreille de la fille.

Pris d'une soudaine inspiration, le soldat commença à exercer une pression sur le cou de la jeune fille, bandant ses muscles et assurant sa prise. Un sourire léger dévoila les dents blanches du guerrier, et on aurait pu croire à un antique croisé pillant et massacrant à Jérusalem lors de sa prise en 1099 en le regardant ainsi. Ce sourire et ces yeux indiquaient sans doute possible toute la haine renfermée en lui, toute cette haine qui le faisait vivre, qui le ferait vivre tant que sa victoire ne serait pas complète sur ces êtres jaunes.

Mais il allait l'étrangler, ce serait trop rapide.

Il relâcha alors la pression, et la repoussa en avant. Un Middle Kick bien placé ( coup de pied en avant ) au fesses accompagna son geste.


" Vas t'asseoir dans la baignoire ! C'est quoi ton nom ? "

Connor se plaça près de la porte, coupant toute retraite à la femme. Il jeta un coup d'oeil au sol, voyant trois préservatifs. Il les écarta d'un coup de sa semelle.
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptyDim 6 Mai - 14:38

" Ne parle pas si je ne te le demande pas ok ? "
Immobile, la respiration difficile, la jeune fille attendait qu'il se passe quelque chose, espérant qu'il la lache lorsqu'il se rendrait compte à quel point elle était innofensive.
Mais à la place, le bras de l'homme qui la tenait se ressera puissamment sur sa gorge, lui coupant net la respiration. Surprise, Saitou hoqueta et aggripa le bras serré contre sa gorge. Elle ne pouvait rien faire, absolument rien faire. Son peu de force ne lui permettait pas, ni sa position de faiblesse. Gardant son énergie et le peu d'oxygène qui lui restait dans les poumons, elle ne cria pas, n'appela pas à l'aide. A quoi cela servirait à présent ? A se faire égorger et rien d'autre.
Mais alors qu'elle se demandait si il comptait la tuer ainsi, étouffée par sa poigne, l'américain la relacha.

Une bouffée d'air bienfaitrice s'engouffra dans ses poumons et la jeune fille prit le temps de retrouver une respiration à peu près normale. A peine, car l'homme venait de la pousser en accompagnant son geste d'un douloureux coup de semelle qui la fit trébucher en avant. Se rattrapant de justesse à la baignoire, elle obéit à ses ordres et s'asseya sur le rebord de la baignoire, avant de, pour la première fois, lever un regard terrifié à son agresseur.
C'était bien l'américain qui était dans le parking quelques heures auparavant, celui qui était partit immédiatement, et qui apparemment n'avait aucun désir de faire dans la dentelle...


"Saitou... Saitou Kazuhiko..."

La lycéenne ne bougea pas et n'ajouta rien de plus, se demandant ce qui pouvait importer à cet homme son identité.
Pourquoi était-il ici ? Pourquoi avait-il décidé de risquer sa vie dans ce jeu ? Saitou ne comprenait pas, d'autant plus qu'il n'était en rien japonais et que ce jeu ne devait normalement pas le concerner. Ce qu'elle n'arrivait pas non plus à imaginer, c'est qu'il puisse la tuer, comme ça, de sang froid...
Non, ça n'était pas possible, il n'allait pas le faire... Pensait-elle avec espoir.


"P...Pourquoi êtes-vous ici ?"

Finit-elle par demander alors que l'américain repoussait les trois sachets sur le sol d'un coup de semelle, bravant l'interdiction que lui avait donné le chasseur.
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptyDim 6 Mai - 15:57

Tranquillement, l'américain s'abaissa pour ramasser la lampe torche brisée de Saitou. Il la regarda un instant, haussa les épaules, et lui jeta avec force virulence à la face :

" Si je t'ai dit de fermer ta sale gueule de bridé tant que je ne t'ai rien demandé, c'est pas pour que tu me poses des questions connasse ! "

C'était une japonaise de plus, une élève sans absolument aucun doute. La volontaire, Toru d'après ce que Connor avait enregistré, était probablement son adversaire la plus dangereuse même si volontaire ne voulait pas dire entraîné. Il cracha par terre, et jetant quelques regards à travers la vitre de temps en temps, s'avança pour se mettre en face à deux mètres de Saitou. Il posa son sac à terre, l'ouvrit et en sortit le scotch.

" Tes mains. "
lui ordonna t-il.
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptyDim 6 Mai - 16:28

Saitou eut tout juste le temps de se couvrir le visage quand la lampe en morceau vola en sa direction. Les morceaux atteignirent son bras douloureusement, lui retirant une grimace.
" Si je t'ai dit de fermer ta sale gueule de bridé tant que je ne t'ai rien demandé, c'est pas pour que tu me poses des questions connasse ! "
Surprise par la violence et le racisme des propos, Saitou ouvrit la bouche, et la referma en baissant les yeux. Elle était terriblement mal à l'aise dans cette situation. Que pouvait-elle faire ? Elle ne pouvait même plus fuir, car l'américain servait de rempart entre elle et la porte. Il n'y avait aucune issue, d'après ce que son regard furtif aux alentours venait de lui faire voir.
Elle releva les yeux vers le danger qui se trouvait face à elle, et frissona de dégoût lorsqu'il cracha par terre. C'était un geste qu'elle détestait, d'autant plus dans cette situation. L'américain s'approcha d'elle et la jeune fille se retint pour ne pas partir à l'autre bout de la pièce. Mais il ne fit rien à part s'arrêter à plusieurs pas d'elle et de fouiller dans son sac. Qu'allait-il sortir ? Saitou pria pour que se ne soit pas une arme à feu, autrement il en était finit pour elle... Mais non, ce fut un rouleau de scotch qu'il sortit de son sac.
" Tes mains. "
Ordonna-t-il, et Saitou hésita.
Que pouvait-elle faire ? Si elle se laissait attacher, elle n'avait plus aucune chance de sortir de là. Mais si elle se rebellait, que se passerait-il de pire ?
La jeune fille fit un choix.


"D'accord..."

Lentement, elle tendit les bras puis attendit que son agresseur s'approche. A ce moment, elle se releva le plus rapidement possible en lui assénant un coup de poing dans le visage, sans vraiment viser un point sensible. Elle sentit un choc, mais n'attendit pas de savoir ce qu'elle était parvenue à toucher pour partir en courant comme une dératée vers la porte.
Ses mains tremblaient, sa respiration était irrégulière et la panique lui fit perdre une bonne seconde pour rouvrir la porte. Lorsque celle-ci s'ouvrit avec un grincement strident, Saitou tenta de partir en courant dans le couloir, paniquée par ce qu'elle venait de faire.
* Quelle tarée ! Il va me tuer, il va me tuer !!*


Dernière édition par le Dim 6 Mai - 16:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand la nuit se fait omniprésente.   Quand la nuit se fait omniprésente. EmptyDim 6 Mai - 18:32

Connor s'apprêtait à attacher les bras de la fille. Il se penchait et tira un morceau de scotch quand... Le militaire sentit un léger choc sur sa joue. La fille venait de lui donner une parodie de coup de poing, ce n'était pas possible !! Comment osait elle ??? Connor ne laisserait clairement pas passer cela, il avait pourtant essayé d'être gentil avec elle, du moins le plus gentil qu'il le pouvait avec des gens comme ça. Elle allait le payer de sa vie. Mais d'abord il lui ferait mal.

* Salope, tu veux jouer à ça... Pas de problème je suis paré. *

Connor se retourna, juste le temps de voir la fille s'essayer à ouvrir la porte et enfin à sortir. Il lâcha aussitôt son rouleau de scotch, et se lança à la poursuite de la fille. Il lui ferait très mal, ça c'était sûr. Connor tenta de se souvenir du visage de son père, ce qui lui donna encore plus de motivation pour accomplir son devoir. Hum, sans doute que Rooserd était en train de le regarder à l'oeuvre. Bientôt, lui et la pédale de Kenji verraient un point s'éteindre sur leur écran : celui de cette Saitou.

" Reviens ou je te CREVE !!! " hurla Connor, fou de rage.

Dans le couloir, alors qu'il la poursuivait, il accéléra son pas, atteignant une vitesse que son adversaire, engoncée dans sa robe peu pratique ne pourrait pas égaler. Néanmoins, il ne la rattrapa pas : il voulait qu'elle arrive à l'escalier, car il lui réservait une surprise à cet endroit.

Il serait efficace, car maintenant, il avait décidé de la tuer. Il avait dans un premier temps compté l'interroger. Après bien sûr il l'aurait exécuté, mais au moins aurait il récolté quelques informations intéressantes. Mais elle l'avait provoqué, elle avait cherché à parvenir directement à la mort, zappant toutes les étapes intermédiaires. Pauvre Connor, lui qui avait essayé d'être bon. Sans doute que l'esprit de suicide, cher au japonais, avait infesté le corps de la fille, réminiscence d'un passé perdu et mort. Elle n'était pas armée Connor en était à présent certain, et elle n'avait aucune chance de s'en tirer.

Aucune.
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